— Mon Dieu, ce que j'éprouve,
j’iirr ve à mon bureau/Et ce qui
ce sont des insommies cruelles dès que
est curieux, aussitôt que je suis assis
devant mon absinthe au café du Pont-Central, je’ m’endors. .
— Changez vos heures de bureau.
Dessin de G. Delaw.
— Mais enfin que nous veulent donc ces maudits Français .'
— Ne comprenez-vous pas, milady, que nos victoires au Transvaal les
empêchent de dormir? Dessin de F. Fau.
eton ferait chanter ou dire quelque chose à
cet artiste — en glissant une pièce de un
franc dans l’appareil. — (Voyez galette.)
Pour les danseuses, on ferait des statues en
carton pâte, des statues machinées.
En mettant une pièce de deux francs dans
la main de la statue, on lui lerait danser un
pas. Une statue dansant, ce ne serait pas or-
dinaire, et le public marcherait de ses qua-
rante sous. (Voyez toujours galette.)
5° Petite Avenue privée.
Cette petite avenue serait entourée de haies
touffues et assez hautes...
(Pour renseignements sur cette petite ave-
nue, s’adresser au siège de la Société. Les
souscripteurs seuls recevront les renseigne-
ments détaillés.)
6° Avenue du Commerce et des Affaires.
Ce sera la plus grande et la plus impor-
tante — comme rendements. — Nous accep-
terons même dans cette avenue qu’on mette
une plaque sous un buste •— pourvu qu’on y
mette le prix.
Ainsi, par exemple, M. X..., fondateur de
la maison X... Nous ferons même graver le
nom de la rue et le numéro, si on consent à
payer très cher. Et on paiera très cher.
(C’est une mine d’or!)
Il est bien entendu que celui qui souscrit
pour sa statue a une entrée permanente. S’il
le désire, en payant un supplément, on lui
posera sa statue de son vivant. Nous y aurons
bénéfice, car il amènera sûrement des amis
qui désireront le voir en marbre — ou en
plâtre, s’il n’est pas très riche — et ces amis
là paieront leur entrée.
■ Vous avez pu, messieurs, par ces quelques
aperçus, vous rendre compte de la place im- des
mense que prendra bien vite la société : « Le
Square des Statues ».
UN ANGLAIS QUI VEUT PRENDRE LE TRAIN « BLINDÉ
Dessin de Trilie u
Fondons, messieurs, fondons « le Square
Statues ». Nous gagnerons beaucoup
d’argent, tout en faisant plaisir aux gens.
Pacompris.
Pour copie conforme : George Tiercy,
RIMES D’AMOUR
Couplets de la belle Valence
OU DES AMOURS MERCENAIRES
I
C’est "Valence, la belle Valenee,
LE CHŒUR SYMPATHIQUE
— Ah ! que d’élégance,
Et quelle prestance!... —
— C’est Valence, la belle Valence,
Dont je m’en vais vous narrer l’existence :
Ses yeux, sa taille faite au tour,
Tout en elle inspirait l’amour;
Fi! fi! des amours mercenaires,
Lonlaire !
Les vrais amoureux, oui-da,
Lonlaire, lonlaire, lonla,
Les vrais amoureux, ma chère,
— Tu m’aimes bien, dis, ah ! dis ? —
Les vrais amoureux, mon rat,
Ne doivent pas donner un ra-
LE CHŒUR SYMPATHIQUE
— Pas un ra-, pas un ra-, —
— Tu m’aimes bien, dis, ah ! dis ! —
Pas un ra-, pas un radis !
II
C’est Valence, la belle Valence,
LE CHŒUR SYMPATHIQUE
— Ah ! que d’élégance,
Et quelle prestanee !... —
— C’est Valence, la belle Valence :
Un vieux Monsieur lui offrit l’opulence ;
Mais elle eût préféré, c’est sûr,
Se nourrir d’eau fraîche et d’air pur !
IIP
— C’est Valenee, la belle Valence,
LE CHŒUR SYMPATHIQUE
— Ah ! que d’élégance,
Et quelle prestance!... —
— C’est Valence, la belle Valence:
Prit un amant dénué de finances ;
•La pauvrette aimait trop le bal,
Elle mourut à l’hôpital...
Fi ! fi des amours mercenaires,
Lonlaire !
Franc-Nohain.
j’iirr ve à mon bureau/Et ce qui
ce sont des insommies cruelles dès que
est curieux, aussitôt que je suis assis
devant mon absinthe au café du Pont-Central, je’ m’endors. .
— Changez vos heures de bureau.
Dessin de G. Delaw.
— Mais enfin que nous veulent donc ces maudits Français .'
— Ne comprenez-vous pas, milady, que nos victoires au Transvaal les
empêchent de dormir? Dessin de F. Fau.
eton ferait chanter ou dire quelque chose à
cet artiste — en glissant une pièce de un
franc dans l’appareil. — (Voyez galette.)
Pour les danseuses, on ferait des statues en
carton pâte, des statues machinées.
En mettant une pièce de deux francs dans
la main de la statue, on lui lerait danser un
pas. Une statue dansant, ce ne serait pas or-
dinaire, et le public marcherait de ses qua-
rante sous. (Voyez toujours galette.)
5° Petite Avenue privée.
Cette petite avenue serait entourée de haies
touffues et assez hautes...
(Pour renseignements sur cette petite ave-
nue, s’adresser au siège de la Société. Les
souscripteurs seuls recevront les renseigne-
ments détaillés.)
6° Avenue du Commerce et des Affaires.
Ce sera la plus grande et la plus impor-
tante — comme rendements. — Nous accep-
terons même dans cette avenue qu’on mette
une plaque sous un buste •— pourvu qu’on y
mette le prix.
Ainsi, par exemple, M. X..., fondateur de
la maison X... Nous ferons même graver le
nom de la rue et le numéro, si on consent à
payer très cher. Et on paiera très cher.
(C’est une mine d’or!)
Il est bien entendu que celui qui souscrit
pour sa statue a une entrée permanente. S’il
le désire, en payant un supplément, on lui
posera sa statue de son vivant. Nous y aurons
bénéfice, car il amènera sûrement des amis
qui désireront le voir en marbre — ou en
plâtre, s’il n’est pas très riche — et ces amis
là paieront leur entrée.
■ Vous avez pu, messieurs, par ces quelques
aperçus, vous rendre compte de la place im- des
mense que prendra bien vite la société : « Le
Square des Statues ».
UN ANGLAIS QUI VEUT PRENDRE LE TRAIN « BLINDÉ
Dessin de Trilie u
Fondons, messieurs, fondons « le Square
Statues ». Nous gagnerons beaucoup
d’argent, tout en faisant plaisir aux gens.
Pacompris.
Pour copie conforme : George Tiercy,
RIMES D’AMOUR
Couplets de la belle Valence
OU DES AMOURS MERCENAIRES
I
C’est "Valence, la belle Valenee,
LE CHŒUR SYMPATHIQUE
— Ah ! que d’élégance,
Et quelle prestance!... —
— C’est Valence, la belle Valence,
Dont je m’en vais vous narrer l’existence :
Ses yeux, sa taille faite au tour,
Tout en elle inspirait l’amour;
Fi! fi! des amours mercenaires,
Lonlaire !
Les vrais amoureux, oui-da,
Lonlaire, lonlaire, lonla,
Les vrais amoureux, ma chère,
— Tu m’aimes bien, dis, ah ! dis ? —
Les vrais amoureux, mon rat,
Ne doivent pas donner un ra-
LE CHŒUR SYMPATHIQUE
— Pas un ra-, pas un ra-, —
— Tu m’aimes bien, dis, ah ! dis ! —
Pas un ra-, pas un radis !
II
C’est Valence, la belle Valence,
LE CHŒUR SYMPATHIQUE
— Ah ! que d’élégance,
Et quelle prestanee !... —
— C’est Valence, la belle Valence :
Un vieux Monsieur lui offrit l’opulence ;
Mais elle eût préféré, c’est sûr,
Se nourrir d’eau fraîche et d’air pur !
IIP
— C’est Valenee, la belle Valence,
LE CHŒUR SYMPATHIQUE
— Ah ! que d’élégance,
Et quelle prestance!... —
— C’est Valence, la belle Valence:
Prit un amant dénué de finances ;
•La pauvrette aimait trop le bal,
Elle mourut à l’hôpital...
Fi ! fi des amours mercenaires,
Lonlaire !
Franc-Nohain.