ÉCHOS DU RIRE
DIPLOMATIE CHINOISE
« Mourir de vieillesse au milieu de ceux que
j’aime serait pour moi le plus cruel des suppli-
ces. Qu’on se le dise!... »
.Lettre aux puissances alliées.
Bien enviable le cas de M. Desmonlin dont un Être
invisible guide la main et lui fait exécuter de si jolis
dessins !
Dois-je l’avouer? un Être également invisible (qui a
dit s’appeler feu Ducornet, peintre né sans bras) m’a con-
traint à exécuter le croquis ci-dessus à l’aide du pied
gauche.
L ERE DES REPARATIONS
Les Américains fouillent la
cité défendue pour trouver la
collection des faïences impé-
riales. (Les journaux.)
Jonathan. — Tout ce que j’ai pu trouver!...
Li-Hung-Chang. — Croyez-moi, ma belle impéra-
trice, nous avons été sages de nous habiller de la
sorte; en pékins nous pourrons passer inaperçus.
Aux Amateurs U’Art
Dans quelques jours se terminera l’Expo-
sition, et avec elle disparaîtront les construc-
tions, grandes et petites, qu’elle a vu naître.
La Maison du Rire, subissant la loi com-
mune, sera démolie et, de ce fait, tout ce qui
a servi à sa décoration deviendra disponible.
Nous appelons donc, tout spécialement, l’at-
tention des amateurs sur les belles décora-
tions de Métivet, Delaw et Roubille.
Les grandes frises de Métivet, décorant à
l’extérieur la Maison du Rire, mesurent cha-
cune 10 mètres de long sur lm,50 de haut. A
l’intérieur, les panneaux où se trouve retra-
cée VHistoire de la Chanson forment un en-
semble de premier ordre, d’une note tout à
fait particulière et nouvelle en matière de dé-
coration. Ceux où Delaw a traduit
Y Histoire des Marionnettes de tout
pays sont, dans un autre genre, non
moins intéressants, ainsi que les dé-
filés parisiens de Roubille.
Signalons encore les lustres si ori-
ginaux dont les masques ont été des-
^ sinés par Métivet et qui, dans un ate-
lier, un jardin d’hiver,
un hall, trouveraient
admirablement leur
place.
Enfin, la collection
des marionnettes-char-
ges, sculptées par Lé-
andre,pour les Pantins
du Siècle, pièces ab-
solument uniques, est
déjà convoitée de plu-
sieurs côtés.
Les personnes qu’in-
téresseraient ces diver-
sec œuvres de l’art hu-
moristique sont priées
de s’adresser aux bu-
reaux du Rire, 122. rue
Réaumur, Paris.
LES ELECTIONS ANGLAISES
Chamberlain. — Et qu’a-t-on dit, monsieur
John Bull, à cette réunion?
John Bull. •— Je ne vous le cacherai pas,
monsieur, on a osé soutenir que vous et moi, ça
fait maintenant deux .
LES BONS DE L EXPOSITION
— Vous avez fait changer le papier de votre
salon: celui-làest d’un goût véritablement exquis.
— Ce que j’ai trouvé de meilleur marché : rien
que des bons de l’Exposition.
— Tu ne remarques pas comme ce fumiste a l’air distingué?
— C’est peut-être le prince Iucantor.
Dessins de Henry Somm.
DIPLOMATIE CHINOISE
« Mourir de vieillesse au milieu de ceux que
j’aime serait pour moi le plus cruel des suppli-
ces. Qu’on se le dise!... »
.Lettre aux puissances alliées.
Bien enviable le cas de M. Desmonlin dont un Être
invisible guide la main et lui fait exécuter de si jolis
dessins !
Dois-je l’avouer? un Être également invisible (qui a
dit s’appeler feu Ducornet, peintre né sans bras) m’a con-
traint à exécuter le croquis ci-dessus à l’aide du pied
gauche.
L ERE DES REPARATIONS
Les Américains fouillent la
cité défendue pour trouver la
collection des faïences impé-
riales. (Les journaux.)
Jonathan. — Tout ce que j’ai pu trouver!...
Li-Hung-Chang. — Croyez-moi, ma belle impéra-
trice, nous avons été sages de nous habiller de la
sorte; en pékins nous pourrons passer inaperçus.
Aux Amateurs U’Art
Dans quelques jours se terminera l’Expo-
sition, et avec elle disparaîtront les construc-
tions, grandes et petites, qu’elle a vu naître.
La Maison du Rire, subissant la loi com-
mune, sera démolie et, de ce fait, tout ce qui
a servi à sa décoration deviendra disponible.
Nous appelons donc, tout spécialement, l’at-
tention des amateurs sur les belles décora-
tions de Métivet, Delaw et Roubille.
Les grandes frises de Métivet, décorant à
l’extérieur la Maison du Rire, mesurent cha-
cune 10 mètres de long sur lm,50 de haut. A
l’intérieur, les panneaux où se trouve retra-
cée VHistoire de la Chanson forment un en-
semble de premier ordre, d’une note tout à
fait particulière et nouvelle en matière de dé-
coration. Ceux où Delaw a traduit
Y Histoire des Marionnettes de tout
pays sont, dans un autre genre, non
moins intéressants, ainsi que les dé-
filés parisiens de Roubille.
Signalons encore les lustres si ori-
ginaux dont les masques ont été des-
^ sinés par Métivet et qui, dans un ate-
lier, un jardin d’hiver,
un hall, trouveraient
admirablement leur
place.
Enfin, la collection
des marionnettes-char-
ges, sculptées par Lé-
andre,pour les Pantins
du Siècle, pièces ab-
solument uniques, est
déjà convoitée de plu-
sieurs côtés.
Les personnes qu’in-
téresseraient ces diver-
sec œuvres de l’art hu-
moristique sont priées
de s’adresser aux bu-
reaux du Rire, 122. rue
Réaumur, Paris.
LES ELECTIONS ANGLAISES
Chamberlain. — Et qu’a-t-on dit, monsieur
John Bull, à cette réunion?
John Bull. •— Je ne vous le cacherai pas,
monsieur, on a osé soutenir que vous et moi, ça
fait maintenant deux .
LES BONS DE L EXPOSITION
— Vous avez fait changer le papier de votre
salon: celui-làest d’un goût véritablement exquis.
— Ce que j’ai trouvé de meilleur marché : rien
que des bons de l’Exposition.
— Tu ne remarques pas comme ce fumiste a l’air distingué?
— C’est peut-être le prince Iucantor.
Dessins de Henry Somm.