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Le rire: journal humoristique — 6.1899-1900 (Nr. 261-312)

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https://doi.org/10.11588/diglit.21881#0810
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FIN DE LA COMÉDIE

Permission

réciproque

Ils convinrent que le Carnaval
serait pour eux ce qu’étaient les
Saturnales pour les esclaves an-
tiques : une époque où, excep-
tionnellement, toute chose est
permise.

Il l’autorisa formellement à le
tromper le jour du Mardi-Gras,
— mais rien que ce jour-là, —
avec un autre homme ; pourvu
que cet autre homme fût un in-
connu.

Et, de son côté, elle lui donna
carte blanche. Une carte dont,
jusqu’alors, il s’était bien passé.

Un peu émue à-4a pensée des
petites... orgies auxquelles elle
allait être initiée, elle partit à la
recherche d’un initiateur.

Une partie de la nuit, elle
traîna son ennui au bal de l’O-
péra, sans rien trouver qui pût
la satisfaire. A l’instar du héron,
elle finit par se rabattre sur une
proie infime.

Tellement infime que, une fois
installée dans un cabinet particu-
lier, elle ne pensa plus qu’à s’en
débarrasser le plus vite possible.

Le héros, de la pièce, malgré sa gloire est iconspxë par .teus.

Le lion britannique. — Avec ce Transvaal, j’aurai toujours une épine
dans le pied. (Life, New-York.)

(biyaro, Vienne.)

Elle sortit sous... un petit pré-
texte et ne revint pas.

N’avant pas osé pousser jus-
qu’au bout cette première expé-
rience, elle s’enfuit, haletante,
comme si elle était poursuivie,
se jeta dans un fiacre et rentra
chez elle.

Du reste, comme il était trois
heures et demie du matin, elle ne
fut point surprise de trouver son
mari couché et endormi.

Très pratique, il avait profité
de son absence à elle pour fu-
mer tranquillement une pipe au
coin du feu, et puis se mettre
au lit.

Lorsqu'elle le réveilla, il lui
raconta une histoire impossible,
qui fit à son imagination le plus
grand honneur.

Il se vanta d’une très rare
bonne fortune ; parla d’une cer-
taine dame du faubourg Saint-
Germain, du penchant qu’elle
avait eu pour lui, de la hâte
quelle avait mise à ne lui lais-
ser aucun doute sur son affec-
tion.

Lui qui depuis longtemps eût
pu être soupçonné d’un commen-
cement de vieillesse, il osa ris-
quer certaines allusions à des
prouesses capables d’illustrer
un jeune homme. Mais cette in-
vraisemblance ne nuisit nulle-
ment au succès de son conte.
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