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Le rire: journal humoristique — 7.1900-1901 (Nr. 313-364)

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https://doi.org/10.11588/diglit.21882#0007
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Des fleurs ! donnez, je vais les mettre à mon corsage !

LES AFFAIRES SONT LES AFFAIRES


Aristène Grippesol, homme d’alïaires qui sait prendre les inté-
rêts et le capital d’autrui, gagne beaucoup d’argent. Mais il en-
dépense davantage, parce qu’il veut avoir l’air de vivre en artiste.

Ayant un jour pressant besoin de trente francs, il les demanda
par lettre à un commerçant de sa connaissance qui les lui fit
parvenir aussitôt, parce qu’entre gens d’affaires on a confiance. Du

— Oh ! non, monsieur, pas avant le mariage !

— Mais, comment donc ! je vais de suite vous conduire à l’hôtel !

Dessins de Roüveyre.

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reste, il était stipulé que les trente francs empruntés seraient rem-
boursés dans la huitaine.

La huitaine passa, puis une seconde huitaine vint sans rembour-
sement d’aucune espèce. Les commerçants sont peu patients
d’ordinaire quand il s’agit d’argent. Vers le quinzième jour à dater
de l’emprunt, Aristène Grippesol reçut la lettre que voici :

LA GRANDE VIE, A BRIVES-SUR-VISTRE
Et votre aîné ? Songe-t-il toujours à entrer dans la magistrature ?

Dessin d’ELOv-ViNCENT.
 
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