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https://doi.org/10.11588/diglit.21882#0008
« Monsieur,
« Si vous ne me remboursez au plus tôt les
trente francs que je vous ai prêtés, je me
verrai dans l’obligation d’afficher votre ho-
norée du 3 courant dans ma vitrine.
« Recevez, etc. »
Mais à créancier sans mesure, débiteur in-
génieux. Aristène Grippesol qui sait, par pro-
fession, comment on met les autres dans un
mauvais pas et comment on se tire d’une si-
tuation difficile, répondit aussitôt :
« Monsieur,
« J’ai le devoir de vous avertir qu’en affi-
chant ma lettre du 3 courant dans une vitrine
exposée aux regards du public, vous tombez
sous le coup d’un certain nombre d’articles
du Code relatifs à la diffamation et que je
me réserve de mettre ultérieurement sous
vos yeux.
* Vous n’ignorez pas que ma profession
consiste adonner des avis de ce genre contre
argent comptant. Je fais payer quarante francs
les consultations de tout ordre. C’est dire que
vous me redevez dix francs dont je compte
être couvert dans le plus bref délai.
« Recevez, etc. »
Ce petit fait précis et sec doit servir à
prouver qu’il y a dans les affaires un côté
délicieusement fantaisiste qu’Aristène Grip-
pesol sait fort bien dégager.
Cyrille Sirb.
— Monsieur l’abbé osera sortir dans ce léger costume?
— Parfaitement : c’est bien suffisant pour dire son
fait au maire du Kremlin-Bicètre.
LE ROI DE GRÈCE A PARIS
— Je suis Grec et je suis venu à la suite du
roi.
— Je suis grec également; seulement, moi,
ce sont toujours les rois qui viennent à ma suite.
ÉGHOS DU RXRE
— Ma pauvre vache est bien malade ,: paraît qu’elle a le
charbon.
— V’ià le moment de la vendre : le charbon aujourd’hui est
hors de prix.
l’alliance ANGLO-ALLEMANDE
— Cachottiers!..,
— Acceptez, belle enfant ; c'est un bon de l’Exposition que
je vous offre. . avec sa dernière chance de tirage.
Aux Amateurs <i’Art
Dans quelques jours se terminera l’Expo-
sition, et avec elle disparaitront les construc-
tions, grandes et petites, qu’elle a vu naître.
La Maison du Rire, subissant la loi com-
mune, sera démolie et, de ce fait, tout ce qui
a servi à sa décoration deviendra disponible.
Nous appelons donc, tout spécialement, l’at-
tention des amateurs sur les belles décora-
tions de Métivet, Delaw et Roubille.
Les grandes frises de Métivet, décorant à
l’extérieur la Maison du Rire, mesurent cha-
cune 10 mètres de long sur lm,50 de haut. A
l’intérieur, les panneaux où se trouve retra-
cée Y Histoire de la Chanson forment un en-
semble de premier ordre, d’une note tout à
fait particulière et nouvelle en matière de dé-
coration. Ceux où Delaw a traduit Y Histoire
des Marionnettes de tous pays sont, dans
un autre genre, non moins intéressants, ainsi
que les défilés parisiens de Roubille.
Signalons encore les lustres si originaux
dont les masques ont été dessinés par Méti-
vet et qui, dans un atelier, un jardin d’hiver,
un hall, trouveraient admirablement leur
place.
Enfin, la collection des marionnettes-char-
ges, sculptées par Léandre, pour les Pantins
du Siècle, pièces absolument uniques, est
déjà convoitée de plusieurs côtés.
Les personnes qu’intéresseraient ces di-
verses œuvres de l’art humoristique sont
priées de s’adresser aux bureaux du Rire,
122, rue Réaumur, Paris.
LES ÉLÈVES ARCHITECTES A L’ÉCOLE
DES BEAUX-ARTS
— La tête d’un de nos professeurs que nous avons
réussi à nous procurer!...
— La vigne a fait du bon socialisme : le vin
sera à rien, celte année.
Dessins de Hei'iry Somm.
« Si vous ne me remboursez au plus tôt les
trente francs que je vous ai prêtés, je me
verrai dans l’obligation d’afficher votre ho-
norée du 3 courant dans ma vitrine.
« Recevez, etc. »
Mais à créancier sans mesure, débiteur in-
génieux. Aristène Grippesol qui sait, par pro-
fession, comment on met les autres dans un
mauvais pas et comment on se tire d’une si-
tuation difficile, répondit aussitôt :
« Monsieur,
« J’ai le devoir de vous avertir qu’en affi-
chant ma lettre du 3 courant dans une vitrine
exposée aux regards du public, vous tombez
sous le coup d’un certain nombre d’articles
du Code relatifs à la diffamation et que je
me réserve de mettre ultérieurement sous
vos yeux.
* Vous n’ignorez pas que ma profession
consiste adonner des avis de ce genre contre
argent comptant. Je fais payer quarante francs
les consultations de tout ordre. C’est dire que
vous me redevez dix francs dont je compte
être couvert dans le plus bref délai.
« Recevez, etc. »
Ce petit fait précis et sec doit servir à
prouver qu’il y a dans les affaires un côté
délicieusement fantaisiste qu’Aristène Grip-
pesol sait fort bien dégager.
Cyrille Sirb.
— Monsieur l’abbé osera sortir dans ce léger costume?
— Parfaitement : c’est bien suffisant pour dire son
fait au maire du Kremlin-Bicètre.
LE ROI DE GRÈCE A PARIS
— Je suis Grec et je suis venu à la suite du
roi.
— Je suis grec également; seulement, moi,
ce sont toujours les rois qui viennent à ma suite.
ÉGHOS DU RXRE
— Ma pauvre vache est bien malade ,: paraît qu’elle a le
charbon.
— V’ià le moment de la vendre : le charbon aujourd’hui est
hors de prix.
l’alliance ANGLO-ALLEMANDE
— Cachottiers!..,
— Acceptez, belle enfant ; c'est un bon de l’Exposition que
je vous offre. . avec sa dernière chance de tirage.
Aux Amateurs <i’Art
Dans quelques jours se terminera l’Expo-
sition, et avec elle disparaitront les construc-
tions, grandes et petites, qu’elle a vu naître.
La Maison du Rire, subissant la loi com-
mune, sera démolie et, de ce fait, tout ce qui
a servi à sa décoration deviendra disponible.
Nous appelons donc, tout spécialement, l’at-
tention des amateurs sur les belles décora-
tions de Métivet, Delaw et Roubille.
Les grandes frises de Métivet, décorant à
l’extérieur la Maison du Rire, mesurent cha-
cune 10 mètres de long sur lm,50 de haut. A
l’intérieur, les panneaux où se trouve retra-
cée Y Histoire de la Chanson forment un en-
semble de premier ordre, d’une note tout à
fait particulière et nouvelle en matière de dé-
coration. Ceux où Delaw a traduit Y Histoire
des Marionnettes de tous pays sont, dans
un autre genre, non moins intéressants, ainsi
que les défilés parisiens de Roubille.
Signalons encore les lustres si originaux
dont les masques ont été dessinés par Méti-
vet et qui, dans un atelier, un jardin d’hiver,
un hall, trouveraient admirablement leur
place.
Enfin, la collection des marionnettes-char-
ges, sculptées par Léandre, pour les Pantins
du Siècle, pièces absolument uniques, est
déjà convoitée de plusieurs côtés.
Les personnes qu’intéresseraient ces di-
verses œuvres de l’art humoristique sont
priées de s’adresser aux bureaux du Rire,
122, rue Réaumur, Paris.
LES ÉLÈVES ARCHITECTES A L’ÉCOLE
DES BEAUX-ARTS
— La tête d’un de nos professeurs que nous avons
réussi à nous procurer!...
— La vigne a fait du bon socialisme : le vin
sera à rien, celte année.
Dessins de Hei'iry Somm.