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Le rire: journal humoristique — 7.1900-1901 (Nr. 313-364)

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https://doi.org/10.11588/diglit.21882#0839
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UN COUP DE VENT

OO


FRISES ET FRISETTES

Théâtre Cluny.— J’ai déjà enregistré le succès du Fils surnatu-
rel qui va transformer Cluny en un vrai Grenet (Dancourt) d’abon-
dance.

Un enseignement jaillit de cette désopilante comédie, c’est qu’il
est bien difficile d’ètre père de famille, même et surtout quand on
n’a pas d’enfant.

La pièce, montée avec luxe — Marx ferait-il concurrence à Ginisty?
— est jouée par une troupe excellente. A signaler particulière-
ment Dargat qui incarne avec talent ce roublard de Montarbourg,

LAID STERILISE

Dessin de Uouveyre.

Oui, pour encore me faire allonger quatre jours par le major.

Dessin de Poulbot.

après avoir interprété jusqu’ici les ganaches vouées au dar-gâtisme
N’ayant pas trouvé d’à peu près sur Vaucaire, tant pis:

Qu’il aill’ se fair’ lanlaire
Vaucaire !

comme on chante dans Joséphine.

Heureuse réminiscence de Joséphine qui m’est une occasion
commode pour donner de justes éloges à Joseph, le vaudeville de
Delilia. Cette pièce accompagne le Fils surnaturel. C’est dire qu’elle
ira loin.

Château-d'Eau. — On sait que la Fille du Tambour-Major,
luxueusement équipée, lance aujourd’hui ses timbres connus dans
une salle resplendissante de lumière, égayée môme par des toilettes
claires et des plastrons blancs. _
 
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