MODERNES D'APRÈS L'ANTIQUE
POURQUOI NE SU1S-JE PAS BACHELIER ?
Vénus Callipyge,
Chahuteuse di primo cartello,
Vous devez, vous demander pourquoi .je ne ^(\\ 1 Sfaire hffi
suis pas bachelier^ moi qui no s,Uis certainement f ^\ Aux deux divettes,
pas plus bëlo qu'un autre, ot qui, si j'avais nu Calljpeltcs
r 1 , ittf^r Uc Cappiello. Dessin de j. Baseilhac.
passer celte pliase, sinon terrible, du moins bien 1 ' '
ennuyeuse, dont dépend l'avenir du jeune hom-
me, aurais pu, m'avaient assuré mes anciens pro-
fesseurs, atteindre les plus hautes distinctions
universitaires. Eh bien, c'est bien simple, c'est que la toi lune Ce jour arriva enfin, je dis enfin, car si j'étais reç.u, je devais
n'a pas daigné tourner vers moi ses regards et m'a laissé seul tenter aller passer mes vacances chez ma tante de Bordeaux, à partager
la chance de cet examen ; car, mon histoire va bien vous le prouver, .mes loisirs entre la compagnie de ma cousine Suzanne et d'Hen-
re n'est partout que chance et hasard, pour le bachot aussi bien que riette, sa gentille amie, qui, l'année précédente, oh! combien ce
pour leà âutres affaires do la vie. souvenir était doux ! après m'avoir avoué tout l'amour qu'elle nour-
J'avais fait mes études à Toulouse, dans un des meilleurs collèges rissait à mon égard, m'avait fait promettre de revenir la voir, et des
de) la ville, et mes parents espéraient bien, moi aussi d'ailleurs, promonades que je comptais bien faire avec une auto qu'on m'avait
que je serais reçu à mou baccalauréat la première fois que je me donnée récemment. J'avais fait l'écrit passablement et étais admis
présenterais. à subir les épreuves orales ; j'avais bien préparé mon examen et ne
UTILISATION LITTERAIRE DE QUELQUES METAUX
Ai!
Les trois déserteurs embrassèrent la profes- Dans ses chaussettes de laine, le sportsman cachait des Le vieux zingueur avait un sommeil
sion d'hommes de bronze. jarrets d'acier. de plomb.
POURQUOI NE SU1S-JE PAS BACHELIER ?
Vénus Callipyge,
Chahuteuse di primo cartello,
Vous devez, vous demander pourquoi .je ne ^(\\ 1 Sfaire hffi
suis pas bachelier^ moi qui no s,Uis certainement f ^\ Aux deux divettes,
pas plus bëlo qu'un autre, ot qui, si j'avais nu Calljpeltcs
r 1 , ittf^r Uc Cappiello. Dessin de j. Baseilhac.
passer celte pliase, sinon terrible, du moins bien 1 ' '
ennuyeuse, dont dépend l'avenir du jeune hom-
me, aurais pu, m'avaient assuré mes anciens pro-
fesseurs, atteindre les plus hautes distinctions
universitaires. Eh bien, c'est bien simple, c'est que la toi lune Ce jour arriva enfin, je dis enfin, car si j'étais reç.u, je devais
n'a pas daigné tourner vers moi ses regards et m'a laissé seul tenter aller passer mes vacances chez ma tante de Bordeaux, à partager
la chance de cet examen ; car, mon histoire va bien vous le prouver, .mes loisirs entre la compagnie de ma cousine Suzanne et d'Hen-
re n'est partout que chance et hasard, pour le bachot aussi bien que riette, sa gentille amie, qui, l'année précédente, oh! combien ce
pour leà âutres affaires do la vie. souvenir était doux ! après m'avoir avoué tout l'amour qu'elle nour-
J'avais fait mes études à Toulouse, dans un des meilleurs collèges rissait à mon égard, m'avait fait promettre de revenir la voir, et des
de) la ville, et mes parents espéraient bien, moi aussi d'ailleurs, promonades que je comptais bien faire avec une auto qu'on m'avait
que je serais reçu à mou baccalauréat la première fois que je me donnée récemment. J'avais fait l'écrit passablement et étais admis
présenterais. à subir les épreuves orales ; j'avais bien préparé mon examen et ne
UTILISATION LITTERAIRE DE QUELQUES METAUX
Ai!
Les trois déserteurs embrassèrent la profes- Dans ses chaussettes de laine, le sportsman cachait des Le vieux zingueur avait un sommeil
sion d'hommes de bronze. jarrets d'acier. de plomb.