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https://doi.org/10.11588/diglit.17503#0334
v LE BAISER
george. — Alors, vraiment, c'est fini avec-
Maurice? Tu ne le vois plus?
lucie. — Aht non! je ne le vois plus, cet
animal-là! Et ce n'est pas trop tôt! A-t-il été
assez dégoûtant avec moi, assez ignoble!...
Ça te froisse peut-être ce que je te dis là de
ton ami, mais après ce qu'il m'a fait!...
george. — Mais non, ma chérie, ça ne me
froisse pas, au contraire. Vadonc, va donc..-
lucie. — Et dire que je suis restée deux
ans avec lui, à le caresser, à le soigner
comme une mère, à lui dire qu'il était beau
et que je l'aimais! Quand il me prenait dans
ses bras, je fermais les yeux, de dégoût; je
laissais échapper des plaintes qu'il prenait
pour des soupirs d'amour, et je me donnais
du courage en me pinçant le derrière...
george. — Sincèrement, il te répugnait
tant que cela, dis'.' Ah! tant mieux! Ça me
fait plaisir ce que tu me racontes-là!
lucie. — Pour être cocotte, on n'en est pas
moins femme, et, malheureusement, il faut
fair e comme si on ne l'était pas. Mais je me
souviens qu'un soir', il m'avait tellement
écœurée par'sus caresses et par-ses baisers...
george. — Que*?...
lucie. — Que je lui ai dit qu'il ne vienne
plus chez moi, que je ne voulais plus, que je
ne pouvais plus le voir. Alor s, furieux... Non,
tiens, je ne veux pas te le dire, ça te dégoû-
terait trop; et puis, tu m'en voudrais...
george. — jamais de ma vie, mon amour,
jamais de ma vie! Voyons, tu sais bien que
je t'aime... {Il lui embrasse les joues.)
0*2. / lucie.— ...Alors, furieux, ce cochon de
Maurice m'a craché à la figure, tiens, là, sur
- Pour m»i ,„,„ „ f** bassiowess du feuilleton 2a ;oue jusle ou tu m'embrasses,
ventre ^SS^S^St ^ ^SSSSSSff' * Jeau Puce..
psychologie
Polyte. — Possible, mais je te reparie les deux ronds que je fais Polyte. — Eh !... cocu... Dessins de Grandjocan.
retourner tous les hommes !
george. — Alors, vraiment, c'est fini avec-
Maurice? Tu ne le vois plus?
lucie. — Aht non! je ne le vois plus, cet
animal-là! Et ce n'est pas trop tôt! A-t-il été
assez dégoûtant avec moi, assez ignoble!...
Ça te froisse peut-être ce que je te dis là de
ton ami, mais après ce qu'il m'a fait!...
george. — Mais non, ma chérie, ça ne me
froisse pas, au contraire. Vadonc, va donc..-
lucie. — Et dire que je suis restée deux
ans avec lui, à le caresser, à le soigner
comme une mère, à lui dire qu'il était beau
et que je l'aimais! Quand il me prenait dans
ses bras, je fermais les yeux, de dégoût; je
laissais échapper des plaintes qu'il prenait
pour des soupirs d'amour, et je me donnais
du courage en me pinçant le derrière...
george. — Sincèrement, il te répugnait
tant que cela, dis'.' Ah! tant mieux! Ça me
fait plaisir ce que tu me racontes-là!
lucie. — Pour être cocotte, on n'en est pas
moins femme, et, malheureusement, il faut
fair e comme si on ne l'était pas. Mais je me
souviens qu'un soir', il m'avait tellement
écœurée par'sus caresses et par-ses baisers...
george. — Que*?...
lucie. — Que je lui ai dit qu'il ne vienne
plus chez moi, que je ne voulais plus, que je
ne pouvais plus le voir. Alor s, furieux... Non,
tiens, je ne veux pas te le dire, ça te dégoû-
terait trop; et puis, tu m'en voudrais...
george. — jamais de ma vie, mon amour,
jamais de ma vie! Voyons, tu sais bien que
je t'aime... {Il lui embrasse les joues.)
0*2. / lucie.— ...Alors, furieux, ce cochon de
Maurice m'a craché à la figure, tiens, là, sur
- Pour m»i ,„,„ „ f** bassiowess du feuilleton 2a ;oue jusle ou tu m'embrasses,
ventre ^SS^S^St ^ ^SSSSSSff' * Jeau Puce..
psychologie
Polyte. — Possible, mais je te reparie les deux ronds que je fais Polyte. — Eh !... cocu... Dessins de Grandjocan.
retourner tous les hommes !