la conquête de Guillaume. Quand les Nor-
mands ont pris l'Angleterre, la mère de
Tom Joe etTom Joe lui-même sont devenus
des Anglais.
Je pense que Tom Joe s'embarrassait un
peu dans les dates. Mais il me l'a dit sou-
vent, l'arithmétique n otait pas son fort- Ce
n'est d'ailleurs pas de lui, mais de son
oncle qu'il s'agit. Voici l'histoire telle qu'il
me l'a contée, en fumant une pipe noire et
courte:
« Mon oncle était un joyeux gaillard. Il
voulait avoir ues idées particulières. Quand
il vint à mourir, le curé, sa femme, nia
propre tante M™ Joe, le bedeau, le maître
d'école, les autorités enfin, eurent toutes
les peines du monde à le faire tenir tran-
quille pendant qu'on lui administrait les
sacrements. 11 voulait absolument se lever
''"'H^raf m/WI V Y^a^y. | pour aller sonner son glas, prétendant que
I/// ' le sonneur était ivre, comme d'habitude,
Le garçon — Nous disons : une hure, une asperge, un melon et une andoudle. etne ferait rien flui vaille. On dut l'attacher
Dessin de le bocain. dans son lit pour qu'il pût mourir paisible-
ment.
L'ONCLE DE TOM JOE " Ce fut un moment bien pénible pour ma pauvre tante Mrs Joe,
__ si douce, si bonne. Je la vois encore s'efforçant à calmer son mo-
ribond de mari, avec un sabot qu'elle maniait vigoureusement. »
C'est Tom Joe qui m'a raconté l'histoire de son oncle. Tom Joe Tom Joe secoua la tète d'un air n ôlancolique. Il secoua aussi
est Anglais. Son oncle, le propre frère de sa mère, était Nor- le fourneau de sa pipe sur le coin de la table, pour en faire tom-
mand. Comme le neveu me l'a expliqué, son oncle vivak avant ber les cendres qu'il considéra une minute scrupuleusement. Ce
L'agent. — Si tout le monde faisait comme vous
i.Or.rouE
— •"" "'«"<" icusiui comme vous.
Duro.vaoT. - b.^out le monde fa.sait comme moi, il v aurait de la place à l'urinoir et je ne serais pas ici.
Dessin do Samanos.
mands ont pris l'Angleterre, la mère de
Tom Joe etTom Joe lui-même sont devenus
des Anglais.
Je pense que Tom Joe s'embarrassait un
peu dans les dates. Mais il me l'a dit sou-
vent, l'arithmétique n otait pas son fort- Ce
n'est d'ailleurs pas de lui, mais de son
oncle qu'il s'agit. Voici l'histoire telle qu'il
me l'a contée, en fumant une pipe noire et
courte:
« Mon oncle était un joyeux gaillard. Il
voulait avoir ues idées particulières. Quand
il vint à mourir, le curé, sa femme, nia
propre tante M™ Joe, le bedeau, le maître
d'école, les autorités enfin, eurent toutes
les peines du monde à le faire tenir tran-
quille pendant qu'on lui administrait les
sacrements. 11 voulait absolument se lever
''"'H^raf m/WI V Y^a^y. | pour aller sonner son glas, prétendant que
I/// ' le sonneur était ivre, comme d'habitude,
Le garçon — Nous disons : une hure, une asperge, un melon et une andoudle. etne ferait rien flui vaille. On dut l'attacher
Dessin de le bocain. dans son lit pour qu'il pût mourir paisible-
ment.
L'ONCLE DE TOM JOE " Ce fut un moment bien pénible pour ma pauvre tante Mrs Joe,
__ si douce, si bonne. Je la vois encore s'efforçant à calmer son mo-
ribond de mari, avec un sabot qu'elle maniait vigoureusement. »
C'est Tom Joe qui m'a raconté l'histoire de son oncle. Tom Joe Tom Joe secoua la tète d'un air n ôlancolique. Il secoua aussi
est Anglais. Son oncle, le propre frère de sa mère, était Nor- le fourneau de sa pipe sur le coin de la table, pour en faire tom-
mand. Comme le neveu me l'a expliqué, son oncle vivak avant ber les cendres qu'il considéra une minute scrupuleusement. Ce
L'agent. — Si tout le monde faisait comme vous
i.Or.rouE
— •"" "'«"<" icusiui comme vous.
Duro.vaoT. - b.^out le monde fa.sait comme moi, il v aurait de la place à l'urinoir et je ne serais pas ici.
Dessin do Samanos.