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Le rire: journal humoristique — 8.1901-1902 (Nr. 365-416)

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https://doi.org/10.11588/diglit.17503#0873
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Grains de bon Sang ECHOS

rèrent les travaux, une commission d'in-
génieurs et d'architectes veilla jalouse-
ment sur sa santé. On la visitait tous les

J'aime beaucoup les Boërs, mais ils abu- ^g^^ quinze jours, on palpait les pierres, on aus-

sent vraiment trop de la Bible. Chaque fois YSH cultait les murailles, on constatait qu'il n'y

qu'ils prononcent un discours ou expriment Bfc^^\^4- ffc^" jL \ avait ni fléchissements nî lézardes. Le

une pensée, c'est en citant un verset des <^^V ïife? J§Ftfy \ moindre accidentqui pouvait compromettre

suints livres. Ils ont trouvé dans l'Ancien et 2^^^v^»^*^__; '■ {E à.> W^L l'existence de la vieille masure était un

ie Nouveau Testament de quoi se donnei {JS^^^^" r \ \- '*JtmS^ sujet d'angoisse pour les personnages com-

des illusions et des espoirs ci do quoi se r-«- ;~fT~~~~^\\?r^^23M WÊ> mis à sa surveillance.

résigner à la défaite. Encore à présent la ^_MfW^rnn Mlk) Quand tout fut fini, quand le dernier coup

Bible leur fournit matière à commentaires ^tmÊÊv^^m^K lle lliocll° eut étù donné à la nouvelle voie

sur la situation actuelle. iPr^^ffli du chemin do for, ce fut un cri de joie. La

C'est très bien d'avoir des croyances, W^N^^^flSI maison historique était debout et n'avait

mais les textes sacrés no sauraient tnom- ^ ^SffiP ras souffert dos trépidations souterraines,

plier dos balles dum-dum ni delà cavalerie ^^Ê&<"WSm Alors, avec d'infinies précautions, on la dé-

de Saint-Georges: les généraux boérs l'ont ^WMX^^^ pouilIa de so„ armature d'étais , et, quand

bien vu ; ça ne les a pas dégoûtes d'Isa.e et \ ,e dei.nier madrier eut été enlevé, quand

des douze prophètes. S'ils entendent cir- toujours le crime passionnel on Cut dûment reconnu que l'immeuble

conscrire la lutte avec l'Angleterre sur le ^„j^™!J*^$ fo" ou cell,i ll un était en bon état, savez-vous ce qu'on fit 1

terrain de la Bibliomanie, ils sont vain- ' " Froidement, on le démolit !

queurs. Mais c'est maigre, par ces temps ) . *

d'esprit pratique. " \ j « Si tu veux, faisons une grève » chantent

* * j les mineurs comme pour parodier Hugo. Au
l.c Grand-Palais est en train de se dé- i fond' ?a nous W»«be peu; la seule réper.

molir tout seul, sans le secours des àr- fg£ ''ïHV' "Z'^ " ' L_ i cussion que la grève ait sur nous, c'est de
exactes. Les pierres de sa corniche n'amas- V fefef '. v Çg^T^> rendre les journaux terriblement ennuyeux,
seront pas mousse, car elles s'amusent à F^Kl^ Î^VW! Mais U en est une que nous n'avons Pas
rouler sur la tête des passants, tout comme VV^^-L à craindre, je crois : c'est la grève des grê-
les pierres de l'Opéra. Encore celles-ci ont- fefeg^?^; - '.: ~Tl^>} 1 M^^y vistes. Ceux-là fonctionnent toujours,
elles leur excuse, puisque voilà une tren- Wiïv$\" ' nï^ ' —Wmrffw^^^^t-- ***
taine d'années qu'elles font leur métier. ^Kj^r^kv) MÊÊpvW ÊÊfl Vu le concours de jouets — le second. Il y
Mais le Grand-Palais I... tf"ïv fW Aî^V <-&W&%&^ '/^@*J a des chevaux de bois, des soldats deplomb,
Cependant, écoutez: supposez que vous J ■//;/ Xj des ballons dirigeables, des personnages
soyez le Grand-Palais ; qu'un jour on vous C'y—*j»--îp|f HH«| & 1 articulés.

condamne à avaler trente mille kilomètres fb Jt .LL ...^TC 11 y a aussi des poupées disant : « Papa,

de peinture à l'huile; un autre jourà servir ^^^À-i^BV W \ K maman >.

de champ do courses à un tas do canasson: (c-<l ' WWfKi''--------------V H ~~ ' Mais les poupées qui disent : « Joli gar-

mondains: puis à digérer des instruments §11 ifl ' L\J U \ çon», est-ce qu'on les laissera ligurer aussi

aratoires, à servir d'asile à tous les rumi- W C^X&D JPj au concours? Ce sont pourtant des joujoux

nants de nos fermes, est-ce que ça ne fini- fi^ ^S55^ Vest>~ ç~A _ pour vieux enfants.

raitpaspar vous décourager ? Si n'est-cepas, -s^f t.* ^

et vous vous effondreriez dans l'abrutisse- Knoore un journal qui devient rembour-

ment tout comme le Grand-Palais lui-même. a bec.lin sable. Moyennant la production de bons

* Guillaume. — U me faudrait un mol hlçtor que i our ,. ,. . .. ,., , ,,

* * accueillir ici ces braves généraux boérs. ' qUOOtlieM de Cinq centimes, qu il D a qu à

A propos de maisons. On en construit àUotnîu^Ma^ découper chaque jour sur sa gazette, le !ec-

une bien belle, tel un ornement , ^ teur peut très bien arriver à avoir

pour vitrine de pâtissier, à l'angle ^ I tt (?"!" 1 ,10ur cent sous une ODl'gation do

de la rue du Bac et du boulevard. -rf^, \ \ i ! I ,■ % [ \ la ville de Par's-

Chaque l'ois que je passe devant, JÊÊ WÊà _J | JM/|t>| i(| \ \ i Comment voulez-vous qu'onn'ar-

ça me rappelle une curieuse his- JpMT'*\ , , | i' ' .«^"fcfc ' rive pas a la fortune aveo un sys-

toire, bien digne de notre extraor- ■jm/w// V ï ■ J^^J^l tème Pareil? Un j°urnal vous

dinairo administration. £SÎmM^P' S^^"^ <\ relld votl'e sou> un autre vous

Il s'élevait autrefois un imiiieu- ^jBàtMffiS /C^X Jl; donne dos vêtements pour rien,

Me quasi-historique, où so trou- £,(_ ^Bf*"^ /o l^M^V "" autre vous tait cadeau n"une

vait le café d'Orsay, et auquel se ■ 1/\J%-r^< ^^flP ^w^JSKaMk maison en bois qui ressemble à

rattachaient toutes sortes de sou- Jl &C^L *' ' jmjtJtwÊRÈlIfm "" cna^el de nécessité,

venirs curieux sur l'époque du se- fi (J*W^4^J ^^MtmUÊlWmffw Si cela continue, vous verrez les

cond empire. Quand il s'agit do (^^PTjHHHMfflfik feuilles publiques entretenir dos

creuser le sous-sol pour le prolon- fV^J^ë/vg» Icocottes pour le compte de leurs

gement de la gare d'Orléans,tous f ...j'^* 1i/B«wMIhI* abonnés, et payer pour avoir des

les amateurs de vieux monuments £ -v, , j n f II I lj||[ljy^u^\\JJwr lecteurs.

s'écrièrent: jff ^bfitfMk |H I || I f| | lllillHplBHB En quoi ils n'auront pas tort,

« C'esi on vandalisme ! On va f '\>\l I lil^ ' îlllVlRjlwIHw nos bons canards; ils nous doivent

faire tomber cette maison qui man- l\>.» yj ' /l ^ \\\iiï\iuV^ Hpfl| bien ça pour nous dédommager de

que déjà de solidité 1 » On résolut |Cw J ir* "\\ V ^£/S+ MÊ toutes les blagues qu'ils nous ra-

donc do la protéger. On la fit éva- ^^^/SfiK^I^ C# content et de tout l'ennui qu'ils

cuer par ses locataires, on boucha TiBCwÇis. _ nous distillent.

les tis^Illi's des iniii^ on COn- l^^^^f^K. \

solida les fondations, on l'entoura „______.. u* -^j

, , . la question siamoise On a encore asphvxié des oiseaux

d un épais corset de madriers, des- m. delcassé. - sans doute voilà une de ces fameuses boules de siam et des cobaves dans la maison de

tinés à la soutenir Tant ciue du dont ai enlendu Pa,'ler' T''ont e,les donc l,e si particulier , coodyes' uans la maison de

tines a la soutenir, tant que du- _ Difaciles à rouler. ' M Zola, pour savoir de quoi il était
Bildbeschreibung

Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

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Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Sommier, François Clément
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Karikatur
Satirische Zeitschrift

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Alle Rechte vorbehalten - Freier Zugang
Creditline
Le rire, 8.1901-1902, No. 415 (18 Octobre 1902), S. Bho
 
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