petit cadeau pour le médecin-major du ré»
ginreïit, niais il ne l'apprit qu'au retour... Il
était tout à la joie de respirer le brouillard
et la suie qui font la réputation des rues de
Londres. >..•>,>/,;'.
ii Uii chemisier... deux chemisiers... trois
chemisiers..', àpothecary... n° G... me v'ià
renduî:■ ' i'i ■■■■ ■ ■>' • : *f
Il s'essuya les pieds sur le trottoir et entra.
Un homme ii lunettes pesait de la poudre
blanche, un homme à lorgnon versait du
sirop rouge d'une bouteille dans une autre :
c'est comme cela dans toutes les pharmacies,
K Si c'était un effet de votre bonté, mon-
sieur le pharmacien, je voudrais une capote.»
'L'homme à la poudre blanche dit simple-
mént :• ' )o : • ■ iï<. : » 5 Ï£*v « fil o! '•
« Arthur ! français 1 »
L'homme au sirop rouge fit a yes » et s'ap-
procha. ' iob
« Je voudrais une capote » répéta Dumanet
en continuant à s'essuyer les pieds d'un air
intéressant.
>i What do you say? »
« Une capote... un vêtement militaire...
quelque chose... » et Dumanet bredouilla la
lin de sa phrase à voix basse, ainsi que le lui
avait recommandé le premier garçon...
« Very well, dit le sirop rouge, nous ven-
dons seulement par douzaine ! »
ii Mais... ? »
h Cinq shellings... pas cher, six francs et
vingt-cinq centimes! »
Dumanet eut un éclair dans les yeux. Douze
capotes pour une pièce de six francs ! dix sons
la capote... le prix d'un champoreau... il lui
en resterait onze pour faire son ancien à la
musique et au musée du Louvre...
« Ça va comme ça ! (sa voix s'étranglait
d'émotion). Seulement j'vas vous dire : fau-
drait mettre un crêpe à la première. »
* !'.!! »
« Oui : c'est pour le roi, et il est en deuil
de Victoria. »
« !!!!) »
Dumanet ne comprit jamais pourquoi il re-
çutun coup de poing du sirop rouge, une gifle
L'Examina™-... - Parfait ! Et si je vous porto ^^^M / ^fcS . de la poudre blanche, un coup de pied au der-
un coup de poinû', quels sont les musi'lrs inii liiti'iiii A^^^MBo) V ! .. '„ , .
d'abord en action ? ^^Bl ■ riered un homme noir a batonet une semonce
Le Candidat. — Ceux de ma jambe, parce que je —d'un' ambassadeur .. Tout ce qu'il comprit,
vous llanque incontinent mon pied quelque part. ' c-est qu'au retour, quand il raconta son aven-
Dessm de Maltestf.. ^ ^ i i 1 1 , •
ture au rapport, le colonel en pleura de rire
et le nomma caporal. Georges Floréal.
ginreïit, niais il ne l'apprit qu'au retour... Il
était tout à la joie de respirer le brouillard
et la suie qui font la réputation des rues de
Londres. >..•>,>/,;'.
ii Uii chemisier... deux chemisiers... trois
chemisiers..', àpothecary... n° G... me v'ià
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Il s'essuya les pieds sur le trottoir et entra.
Un homme ii lunettes pesait de la poudre
blanche, un homme à lorgnon versait du
sirop rouge d'une bouteille dans une autre :
c'est comme cela dans toutes les pharmacies,
K Si c'était un effet de votre bonté, mon-
sieur le pharmacien, je voudrais une capote.»
'L'homme à la poudre blanche dit simple-
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« Arthur ! français 1 »
L'homme au sirop rouge fit a yes » et s'ap-
procha. ' iob
« Je voudrais une capote » répéta Dumanet
en continuant à s'essuyer les pieds d'un air
intéressant.
>i What do you say? »
« Une capote... un vêtement militaire...
quelque chose... » et Dumanet bredouilla la
lin de sa phrase à voix basse, ainsi que le lui
avait recommandé le premier garçon...
« Very well, dit le sirop rouge, nous ven-
dons seulement par douzaine ! »
ii Mais... ? »
h Cinq shellings... pas cher, six francs et
vingt-cinq centimes! »
Dumanet eut un éclair dans les yeux. Douze
capotes pour une pièce de six francs ! dix sons
la capote... le prix d'un champoreau... il lui
en resterait onze pour faire son ancien à la
musique et au musée du Louvre...
« Ça va comme ça ! (sa voix s'étranglait
d'émotion). Seulement j'vas vous dire : fau-
drait mettre un crêpe à la première. »
* !'.!! »
« Oui : c'est pour le roi, et il est en deuil
de Victoria. »
« !!!!) »
Dumanet ne comprit jamais pourquoi il re-
çutun coup de poing du sirop rouge, une gifle
L'Examina™-... - Parfait ! Et si je vous porto ^^^M / ^fcS . de la poudre blanche, un coup de pied au der-
un coup de poinû', quels sont les musi'lrs inii liiti'iiii A^^^MBo) V ! .. '„ , .
d'abord en action ? ^^Bl ■ riered un homme noir a batonet une semonce
Le Candidat. — Ceux de ma jambe, parce que je —d'un' ambassadeur .. Tout ce qu'il comprit,
vous llanque incontinent mon pied quelque part. ' c-est qu'au retour, quand il raconta son aven-
Dessm de Maltestf.. ^ ^ i i 1 1 , •
ture au rapport, le colonel en pleura de rire
et le nomma caporal. Georges Floréal.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
L’Examinateur. – Parfait! Et si je vous porte un coup de poing, quels sont les muscles qui entrent d’abord en action?; - Maman, m’a bien recommandé de ne pas y mettre plus de cent sous...
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1902
Entstehungsdatum (normiert)
1897 - 1907
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, 9.1902-1903, No. 418 (8 Novembre 1902), S. au
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg