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I— >*> i_I /-rs ç* ment catholique » en contribuant â l'érec- On m'adresse et j'enregistre cet écho du

tion de chapelles et en subventionnant de Palais de Glace : !> >o

saintes œuvres. Il parle ensuite des « voies « L'autre jour, sur les cinq heures, entre

intimes » par lesquelles, dit-il, Dieu amena au Palais de Glace, le plus hurluberlu de

sa brebis dans le giron catholique ; enfin il nos mondains, de qui la. fortune s'arrondit

blâme « les tristes sires qui ruinent notre volontiers par quelques perles noires —

pauvre pays » et souhaite à M. Pollonnais comme en porte Clémence de Pibrac,— ou

le courage nécessaire pour porter les croix de sombres rubis. Bref, il plaisante ;— si mal

qui sont le lot du « vrai défenseur delà —gesticule, fait le « jovial », fatigue tant et

justice, du droit, de la religion et de la si bien toutes nos jolies perruches, que

liberté de conscience ». très calme, le comte de G. B. s'apprqcbant :

Comment n'a-t-il pas ajouté : « Allez, « Vous seriez si aimable d aller faire

mon fils, je vous pardonne vos erreurs ça devant votre glace à vous, tout seul,

passées et vous absous... comme un Polon- alors .vous auriez sûrement du succès. »

nais. » Et tout doucement, sans que l'autre,

^ * £ prompt pourtant en réparties, ait pu na-

Je suis entré jeudi en matinée dans un sillerquelques calembredaines, G.deB. vous

café-concert, au moment où la grève des prend mon Alfred de H. sous le bras, et

musiciens battait son plein. ramène estomaqué tout net jusqu'au con-

À la place de l'orchestre, un pianiste et trôle :

un violon; on se serait cru dans une guin- « Il ne faut plus laisser entrer monsieur,

guette des environs de Paris, un beau di- jamais ici — ... il a crié vive Combes ! C'est

manche. C'était navrant. un échappé des Petites Maisons. »

■ Qu'est-ce que deviendrait le café-conc' Alfred s'est enfui, pour jamais, abruti,

sans trombone et sans grosse caisse, mon Le contrôleur s'est incliné.

Dieu! M. G. deB. est un gros actionnaire.

Voilà le Palais débarrassé d'un
vilain coco, il y en a d'autres en-

au dépôt (| _ core...

Ne trouvez-vous pas que le séjour dans co dépôt rôpu- _ /a A *

gne à notre distinction native; nous aurions dû demander - fr- ffl 1 * * ,., , -,

5 être transférés à l'autre. ' • :-.'• • kl J al aussl mon Pellt mot a dire

— Quel autre? ^trTnîv. " \*x / surl'aflaire Boulaine, ou plutôt sur

- L'autre dépôt, parbleu 1 parait qui y'en a un autre fêE&àz? - ^f^Ù\\ la devenue fameuse Ariette DucloS

•"à on no conduit que les gens chics.., rue d'Amboise.

Grains de bon sang

inventé.

- Gaston Leroux s'efforce bien de nous in- —r «S=^ Jm ' C'est déjà loin tout cela, et ce-

iéresser aux espiègleries de Carlos enfant ^ pendant je la revois avant sans

.... Et la fois qu il avait collé le pion dans W £esse l'air de vous dire ; . Que

le cachot à sa place, c qu on a rigolo, mon les treize jours voulez-vous, moi, je suis un peu

V1?>UX'\ »»• -n , : ' . ' - Vous réclamez parce qu'on ne vous a pas appelé pour faiio poiré, mais je ne lé suis pas àsSez

se^ soi aieT7rkLard'ŒirdSé ' FaucÔTeï ■ ^ '' Para'8SCZ *T! " P*» ne pas ''m'en apercevoir, et un

relève son insSîfianco en^lui donnai " » m° scra" ^ de ,e faire oublier- RBjW? Pour W m'e" «Hfc

qui donna quelques jours, au ban-
quier, l'hospitalité dans son pei-
gnoir.

Je ne sais trop quel sort la justice

Marianne traite en ce moment Carlos ï^ttîflHHKAtaL! ' d1/' XtS]\ rèserve a cette " complice » d'une

(ex-Bragance). alilK^^fWHIv ^S^tf/ 9M 1 6vas,on- J'aime à croire qu'elle ne

Bragance, on connaît cfoiseau-là. Mk^mfW^^'6^^^ IV ' }".\Sera ^ S-é\?re> c!r Av~

Faut-il qu'son orgueil soy'profonde iff* - ^^'^ttf-~^^* MÊÊF lette — c est ce qui 1 a perdue

Four s'êt' foutu un nom comm'ça! |J|C -gCT_~^-^J)W~~*~' _—- mBÊÊV \ est une bonne fille.

Y peut pas s'app'lcr com'm'tout l'monde. . |]n "****~^ ^^^"^ / Pensez! voilà dix ans que je la

r.- ,., , ., 'ril \ ¥1 iXlttii I II connais. Elle était alors aux Menus-

D.sait de lui Mac-Nab en des temps meil- 7^ WWTj / f Plaisirs, et, presque chaque soir,

eurs pour la chanson et plus mauvais pour I s W V vers minuit et demi, on la voyait

les iois. ■ i u-jJ Y jU/fti, a __■ ' arriver accompagnée de son insé-

Aujourdhui, c est notre hôte, soyons polis I h \II» \ Wflti. parable S____. R____, qui ne son-

avec ce gros garçon qur n a jamais rien ï | M \ ^WLr I I geait pas encore à man/er la terre

rlaise.

l'épithète de sportsman accompli.

Quoi que disent, quoi qu'écrivent ses h'is- Le soir, l'orchestre avait réintégré ses

toriographes, les anecaotes n'arriveront pupitres, mais à quel prix aussi. Tous les

guère à donner au roi de Portugal un peu directeurs avaient cédé, et sur tous les

de relief. points, aux musiciens, dont cette fois la

C'est un souverain sans attrait. situation, de médiocre, devient enviable, '■. ".

Il n'est ni de ceux qu'on tue, ni de ceux Un premier violon gagne dans son di-

qu'on plaint. 11 ne s'entoure pas d'équipages manche à.Parisiana quatorze francs, c'est-

bizarres et ne se haussera jamais jusqu'aux à-dire qu'il est mieux payé que chaque

| grands ridicules, c'est un gros garçon qui petite femme et que bien des artistes,

passe indifférent au milieu des indifférents. Vous pensez bien qu'il ne s'arrêtera pas

Il ne laissera pas même, comme le schah, on si beau chemin et qu'avant peu une

quelques souvenirs de son séjour parmi les nouvelle grève viendra porter ces appoin-

belles petites. ' tements respectables à un chiffre plus

Lorsqu'il touche les poupées ou lorsqu'il élevé,

fait une poule, c'est chez Gastinne-Renelte. Je serais fort étonné que le syndicat des

■ j * .,. artistes qui, lui, n'en est qu'à ses premiers

Ça m'a fait bien 'plaisir d'apprendre le gestes, n'arrive pas d'ici quelques années à

baptême de M* Pbllonnajs, -Non pas tant' modifier très avantageusement la situation'

pour le fait en 'lui-même"', mais parce qu'il a do beaucoup de pauvres bougres qui vivent;

donné prétexte- à une allocution touchante assez mal de leurs appointements,

dont voici quelques'lignés,,. ', La conséquence naturelle de ce progrès

L'officiant parle ainsi :' -~ - " est toute naturelle.

« Ayant passé, dit-il, une partie de mon Les concerts, déjà très grevés, ne pour-
existence chez les Apaches et dans les mon- ront supporter ce surcroît de frais. C'est
tagnes Rocheuses, je ne. nejisais. pas être donc la suppression résolue d'un bon tiers
appelé à la grande joie ue vous recevoir d'entre eux qui se prépare,
aujourd'hui dans le sein de l'Eglise catho- Et qui en pâtira le plus? Les musiciens,
liq'ue. les artistes, tous ceux qui en vivaient mal, , ,

Il rappelle les liens .d'amitié, qui le rat- mais qui en vivaient quand môme et qui „ ■ au ministère de la marine

. , ïVi c -n i <■ r -n ? i a i» „ i a i„ M. Pelletai». — Vous, mon cher IMclet, qui êtes un

tachent a la lamiU.e.du converti, une lamillo auront par leurs réclamations entraîné la and inventeur, co qu'il faudrait m'inventer : c'est une

jui a donné des exemples do charité vrai- mort de la poule aux œufs d'or. jolie porto do sortie.
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Titel

Titel/Objekt
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

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Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES

Objektbeschreibung

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Bildunterschrift:

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Sommier, François Clément
Entstehungsdatum
um 1902
Entstehungsdatum (normiert)
1897 - 1907
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Satirische Zeitschrift
Karikatur

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
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Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, 9.1902-1903, No. 418 (8 Novembre 1902), S. bb

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