LA CONFUSION
Voilà beau temps que nos ancêtres fié / i \ \ s* /
Ont longuement épilogue tfff - 1—'3 \ \ S~r^i ^^^^ f ' * * *""N
Sur le vieux célibat des prêtres, laJ. \ \ ^y^/l /^^ ( /
N'est-il pas tout à fait cocasse «fi^É-pft- / s "\ /Cl f / /
De voir un abbé bien nourri, S^wjEsC^É " ^ / I l\\ i
Au ventre en forme de besace, fi&ïPu^ÉlhSSl —' ' / / ( \
Digne en tous points d'être un mari, ^BKupk^ïHF^ A ( / / / \ '
Vouloir nous fourrer dans la tète j^mUebA^L ^ y Àl[ I / t''s ^"
Que. vierge depuis le berceau, ^^^^H JÈLM mm^^ ■ cfj^fJrva I / -
Il compte bien rester puceau ^^g^^gS^-g ^nkJ^L.'^^Ti|fFTy^S_t<|_ - V-J
Jusqu'à ce que son cœur s'arrête"? ^3^Bw£SSri8WfcJ^SLJS jj^Vay^/^fc^^a^^
A d'autres ! monsieur le curé. Ky^Sfflplicï^
Vous voulez vous^moquer^du monde; ^^y^^^^^^^^^^^^^^ j ^ ^ ^—
En^-oufclcïranf, conime^élép liants, Wi^f^x\w <- J ^ p,0n.P^lit éfm'\ .
Mats ne nous jugez'pas de cervelle'assez sotie M ffl SÀ/ A \i C etaxt, du moins 1 av1S de notre digne eveque,
Pour nous persuader que vous n'avez jamais M Ai? V^^^ftS X < > | ancien vœu de chasteté
Osé relever une cotte, 1 11 M / C-^ 1 ÎT^ * —S d° Plus d un? hypo-
Et là, sous le taillis épais, il IW / ^^Jffik \ gm. de™* 1 av0^ edente- ith^
Mal protège par la chemise, j fV îl a 81 16 T ^ caI?Pa?ne>
i, i i ? 1 - j i . • fi B*s/ ■ >»2£>J_/JH Au mépris du qu en dira-t-on,
P V™« 2 J-,'61"'"" i" " terre Pr°m,Se ; f Kli I \ "J Peut se permettre pour compagne
Vous savez aussi bien que moi [M U ^ J>>)-f Quelque simple et piètre gottoS,
Que la nature est exigeante M) j Pour un prélat il n'en va pas de même,
Et que souvent une servante > WIA / S TV'/ Et le saint homme doit, sous peine d'anathème,
Ne se refuse guère a hure double emploi: Kg 1 Avoir des rendez-vous cossus,
D ou je conclus qu ,1 est infâme vM ^ /// Ainsi que pentendait monseigneur Béatus,
De condamner au ce ibat «II ( if ) i Qui s'octroyait son paradis sur terre
Des malheureux dont le cœur ba 71 / V> JU; J A la fe'me d>unFnotaire;
Tout comme un autre en frôlant une femme. \ \ J f\S Laquelle lui laissait consulter son dossier
Et si ces gens avaient loisir . Il V -// ' > Avec tout l'abandon qui sied
De s offrir le même plaisir II \ / WU | A toute femme é /se
Qu autrefois pour les taire )\ \ l a gll D'un puissant père de l'Église.
Ont déguste leurs pere et mere, / \ l ^/.fôj Un jour que, dans son aumônière
Ils éviteraient en tout cas ( V*V W§K te (Pour un laïque on dirait garçonnière),
De tomber pour leur courte honte, £rjV\ \nV^ Monseigneur, avec elle, au bord du bénitier.
En de pénibles embarras : f£l \ I V7\ & Disait certaine messe rose
fel celui qui fera le sujet de ce conte. f l£A \ , \ •. / Où les saints, comme Ion suppose,
Monseigneur Deatus, XW\V / Wu^ï/ S'écrivent autrement qu'en un calendrier,
Eveque m partibus ^AV Y ^JM) J Voilà que, juste à l'offertci-r,
_ Etait un de ces drilles ! Au moment solennel de l'éh ,ation,
Qui forcent volontiers les grilles ^F&ffi&W) Quand il allait parachever l'histoire
Des couvents les plus interdits, — / ^yf^^V/ S Que ga belle ecoutait avec dévotion,
Non pour y confesser les nonnes, x 7 // Xe tournant pas la page de main morte,
Mais pour apprendre a ces saintes personnes , ^/ / / ? H ^ , La servante frappe à la porte,
Que quelquefois le paradis U / / / 1 R \ Disant que le mari (œ notaire cocu)
Est beaucoup plus près qu on ne pense, j ( \^ ^ [ Venait d'avoir une attaque subite,
Et que, même en arrivant vite.,
Le malheureux peut-être aurait vécu.
Nos amants affolés dans cette chambre o lis cure
Passent leurs vêtements, [ments,
Monseigneur pour porter les derniers sacre-
Elle pour essayer en cette conjoncture
De secourir le moribond;
Et tous deux ne faisant qu'un bond
Dans la pjus prochaine voiture,
Pressent le paisible cocher
De vouloir bien se dépêcher.
Mais en descendant du carrosse,
Il advint cette chose atroce :
La dame fait voir un mollet
Affublé d'un bas violet
Et l'autre d'un bas blanc, pendant que la soutane
Découvre le même tableau
Devant la foule qui ricane
En entendant un camelot
Crier : a Eh bien, mon petit père,
A vous deux vous faites la paire. «
Le Vatican, justement irrité,
Hépudia l'auteur d'un tel scandale.
Der-sin do Georges Meunier.
Le ce récit je tire une morale :
Ne vouc rhabillez pas en pleine obscurité.
Jacques Redelsperger.
Voilà beau temps que nos ancêtres fié / i \ \ s* /
Ont longuement épilogue tfff - 1—'3 \ \ S~r^i ^^^^ f ' * * *""N
Sur le vieux célibat des prêtres, laJ. \ \ ^y^/l /^^ ( /
N'est-il pas tout à fait cocasse «fi^É-pft- / s "\ /Cl f / /
De voir un abbé bien nourri, S^wjEsC^É " ^ / I l\\ i
Au ventre en forme de besace, fi&ïPu^ÉlhSSl —' ' / / ( \
Digne en tous points d'être un mari, ^BKupk^ïHF^ A ( / / / \ '
Vouloir nous fourrer dans la tète j^mUebA^L ^ y Àl[ I / t''s ^"
Que. vierge depuis le berceau, ^^^^H JÈLM mm^^ ■ cfj^fJrva I / -
Il compte bien rester puceau ^^g^^gS^-g ^nkJ^L.'^^Ti|fFTy^S_t<|_ - V-J
Jusqu'à ce que son cœur s'arrête"? ^3^Bw£SSri8WfcJ^SLJS jj^Vay^/^fc^^a^^
A d'autres ! monsieur le curé. Ky^Sfflplicï^
Vous voulez vous^moquer^du monde; ^^y^^^^^^^^^^^^^^ j ^ ^ ^—
En^-oufclcïranf, conime^élép liants, Wi^f^x\w <- J ^ p,0n.P^lit éfm'\ .
Mats ne nous jugez'pas de cervelle'assez sotie M ffl SÀ/ A \i C etaxt, du moins 1 av1S de notre digne eveque,
Pour nous persuader que vous n'avez jamais M Ai? V^^^ftS X < > | ancien vœu de chasteté
Osé relever une cotte, 1 11 M / C-^ 1 ÎT^ * —S d° Plus d un? hypo-
Et là, sous le taillis épais, il IW / ^^Jffik \ gm. de™* 1 av0^ edente- ith^
Mal protège par la chemise, j fV îl a 81 16 T ^ caI?Pa?ne>
i, i i ? 1 - j i . • fi B*s/ ■ >»2£>J_/JH Au mépris du qu en dira-t-on,
P V™« 2 J-,'61"'"" i" " terre Pr°m,Se ; f Kli I \ "J Peut se permettre pour compagne
Vous savez aussi bien que moi [M U ^ J>>)-f Quelque simple et piètre gottoS,
Que la nature est exigeante M) j Pour un prélat il n'en va pas de même,
Et que souvent une servante > WIA / S TV'/ Et le saint homme doit, sous peine d'anathème,
Ne se refuse guère a hure double emploi: Kg 1 Avoir des rendez-vous cossus,
D ou je conclus qu ,1 est infâme vM ^ /// Ainsi que pentendait monseigneur Béatus,
De condamner au ce ibat «II ( if ) i Qui s'octroyait son paradis sur terre
Des malheureux dont le cœur ba 71 / V> JU; J A la fe'me d>unFnotaire;
Tout comme un autre en frôlant une femme. \ \ J f\S Laquelle lui laissait consulter son dossier
Et si ces gens avaient loisir . Il V -// ' > Avec tout l'abandon qui sied
De s offrir le même plaisir II \ / WU | A toute femme é /se
Qu autrefois pour les taire )\ \ l a gll D'un puissant père de l'Église.
Ont déguste leurs pere et mere, / \ l ^/.fôj Un jour que, dans son aumônière
Ils éviteraient en tout cas ( V*V W§K te (Pour un laïque on dirait garçonnière),
De tomber pour leur courte honte, £rjV\ \nV^ Monseigneur, avec elle, au bord du bénitier.
En de pénibles embarras : f£l \ I V7\ & Disait certaine messe rose
fel celui qui fera le sujet de ce conte. f l£A \ , \ •. / Où les saints, comme Ion suppose,
Monseigneur Deatus, XW\V / Wu^ï/ S'écrivent autrement qu'en un calendrier,
Eveque m partibus ^AV Y ^JM) J Voilà que, juste à l'offertci-r,
_ Etait un de ces drilles ! Au moment solennel de l'éh ,ation,
Qui forcent volontiers les grilles ^F&ffi&W) Quand il allait parachever l'histoire
Des couvents les plus interdits, — / ^yf^^V/ S Que ga belle ecoutait avec dévotion,
Non pour y confesser les nonnes, x 7 // Xe tournant pas la page de main morte,
Mais pour apprendre a ces saintes personnes , ^/ / / ? H ^ , La servante frappe à la porte,
Que quelquefois le paradis U / / / 1 R \ Disant que le mari (œ notaire cocu)
Est beaucoup plus près qu on ne pense, j ( \^ ^ [ Venait d'avoir une attaque subite,
Et que, même en arrivant vite.,
Le malheureux peut-être aurait vécu.
Nos amants affolés dans cette chambre o lis cure
Passent leurs vêtements, [ments,
Monseigneur pour porter les derniers sacre-
Elle pour essayer en cette conjoncture
De secourir le moribond;
Et tous deux ne faisant qu'un bond
Dans la pjus prochaine voiture,
Pressent le paisible cocher
De vouloir bien se dépêcher.
Mais en descendant du carrosse,
Il advint cette chose atroce :
La dame fait voir un mollet
Affublé d'un bas violet
Et l'autre d'un bas blanc, pendant que la soutane
Découvre le même tableau
Devant la foule qui ricane
En entendant un camelot
Crier : a Eh bien, mon petit père,
A vous deux vous faites la paire. «
Le Vatican, justement irrité,
Hépudia l'auteur d'un tel scandale.
Der-sin do Georges Meunier.
Le ce récit je tire une morale :
Ne vouc rhabillez pas en pleine obscurité.
Jacques Redelsperger.