marcel. — Oh ! la guigne!... Il y a long- . t Passent des jeunes filles, des brunes, des
temps? ^^mB^^-'. blondes, des jolies, des laides. Marcel les
(La communication se trouve coupée ; illfflffiwffij^^- dévisage. Une jolie fille s'approche :
Marcel se précipite sur la manivelle qu'il — C'est vous qui avez téléphoné?
tourne avec frénésie.) ^Si/^jmaS^, marcel. — O joie! C'est moi!
lre voix. — Allô? wEL ^êëêêê^. Mais une autre fille accourt :
marcel. — Mademoiselle, vous m'avez froV.- '^^jjfiWfrk —C'est vous qui avez téléphoné ?
coupe! v^5>x marcel. — Euh!... Oh!... Pardon...
lre voix. — Oh! monsieur, de quoi m'ac- y . Une troisième jeune fille rapplique :
cusez-vous là? >^ >v — C'est vous qui avez téléphoné?
marcel. — Avouez que c'est de votre *i jr X marcel. — Ah! mais... Ah! mais... Ah!
faute, ce qui m'arrive? _ _ _ W*/^ \ mais... oui!... c'est-à-dire, non! Qu'est-ce
Si je savais comment réparer ?... * * ' ' \ Une douzaine de jeunes filles se préci-
parie que vous devez être jolie ? " M —C'est vous qui avez téléphoné?...
On me l'a souvent dit... ^^^j^^'f^y^ ^ toutes ces demoiselles vont chucho-
la voix. — Justement. jÊ^^^^^^^^j^^^^^^^^ —,?'®st ^ qui a téléphoné!... c'est le
la voix. — Vingt et un ans aux fraises. iI^^^ÊÊ^^^mÊ^^^^^Ê^^^^ ~~ C°mme il est chauve 1
marcel. — Aux fraises, bigre... De la oBSÊêBBSêS^^ marcel. — Eh! là! Eh! là!
^ la voix. — Vous êtes indiscret, mais ras- ^ÈfàT^ffîr . • ^ ) marcel. — Permettez!
surez-yous... 11 y a de la poitrine. Ça se ^^BH^^^^^^jg^k^^^^y ) —Dis donc, ma chère, c'est le monsieur
marcel. — J'ai une idée. Si je vous invi- ^BBB^^^^^^^^^^^^^^j j / — Pas possible! Le pauvre homme !...
la voix.— Ma foi, j'accepterais. Quand ce j^j^^SHHHp^^S^ j j l \ ' ça n'es! pas mon type,
ne serait que pour m'excuser des désagré- ' '^^gJ^^^^^P^j j — < »ui, il est trop gros,
ments qui vous soin arrives par nia faute... ' ^^fgggfgf^ÊiSm^1^ > «SSc r-U marcel. — Eli ! là! Vous êtes charman-
marcel. — Vous êtes adorable!... Où? }"■',, , , tes, mesdemoiselles ! En vérité, vous vous
Quand? Comment? le papillon. — Tiens! voila un genre de fraite payGZ ma tête!
la voix. — Dans cinq minutes, à sept que je ne connaissais pas. Dessin de A. Robveyre. - Pas du tout. Seulement, nous venons
heures, à Ja sortie de l'hôtel des Télcpho- vous voir, puisque vous êtes le monsieur
nés, au coin de là rue Guienberg. Portez jjt qui avez téléphoné!
votre chapeau à la main; je vous recon- marcel. — Mais... à qui? à laquelle d'en-
naitrai. C'est un chapeau haut de forme? Rue Gutenberg, Marcel Lamateur se ba- tre vous?
marcel. — Naturellement! lade, le chapeau à la main. Un passant —Ah! voilà! Nous ne savons pas! Elle
i a voix. — Eh bien ! à tout à l'heure ! myope lui a déjà donné un sou. Sept heures est partie depuis longtemps... Bonsoir, mon-
.marcel.—A tout à l'heure, adorable te le- sonnent. L'essaim des jeunes filles se rue sieur... Retéléphonez-nous...
phonistej Je vole! je voie!... dans Yidem. Marcel redouble d'attention. Joseph Leroux.
— Le trust des bonbons, alors?
— Non, le truc seulement. Le voici : nous envoyons à i:eux qui nous envoient des boîtes les sacs de ceux qui nous envoient des sacs, et à
ceux qui nous envoient des sacs les boîtes de ceux qui nous envoient des boîtes... As-tu bien compris? De esin de G. Meunieb.
temps? ^^mB^^-'. blondes, des jolies, des laides. Marcel les
(La communication se trouve coupée ; illfflffiwffij^^- dévisage. Une jolie fille s'approche :
Marcel se précipite sur la manivelle qu'il — C'est vous qui avez téléphoné?
tourne avec frénésie.) ^Si/^jmaS^, marcel. — O joie! C'est moi!
lre voix. — Allô? wEL ^êëêêê^. Mais une autre fille accourt :
marcel. — Mademoiselle, vous m'avez froV.- '^^jjfiWfrk —C'est vous qui avez téléphoné ?
coupe! v^5>x marcel. — Euh!... Oh!... Pardon...
lre voix. — Oh! monsieur, de quoi m'ac- y . Une troisième jeune fille rapplique :
cusez-vous là? >^ >v — C'est vous qui avez téléphoné?
marcel. — Avouez que c'est de votre *i jr X marcel. — Ah! mais... Ah! mais... Ah!
faute, ce qui m'arrive? _ _ _ W*/^ \ mais... oui!... c'est-à-dire, non! Qu'est-ce
Si je savais comment réparer ?... * * ' ' \ Une douzaine de jeunes filles se préci-
parie que vous devez être jolie ? " M —C'est vous qui avez téléphoné?...
On me l'a souvent dit... ^^^j^^'f^y^ ^ toutes ces demoiselles vont chucho-
la voix. — Justement. jÊ^^^^^^^^j^^^^^^^^ —,?'®st ^ qui a téléphoné!... c'est le
la voix. — Vingt et un ans aux fraises. iI^^^ÊÊ^^^mÊ^^^^^Ê^^^^ ~~ C°mme il est chauve 1
marcel. — Aux fraises, bigre... De la oBSÊêBBSêS^^ marcel. — Eh! là! Eh! là!
^ la voix. — Vous êtes indiscret, mais ras- ^ÈfàT^ffîr . • ^ ) marcel. — Permettez!
surez-yous... 11 y a de la poitrine. Ça se ^^BH^^^^^^jg^k^^^^y ) —Dis donc, ma chère, c'est le monsieur
marcel. — J'ai une idée. Si je vous invi- ^BBB^^^^^^^^^^^^^^j j / — Pas possible! Le pauvre homme !...
la voix.— Ma foi, j'accepterais. Quand ce j^j^^SHHHp^^S^ j j l \ ' ça n'es! pas mon type,
ne serait que pour m'excuser des désagré- ' '^^gJ^^^^^P^j j — < »ui, il est trop gros,
ments qui vous soin arrives par nia faute... ' ^^fgggfgf^ÊiSm^1^ > «SSc r-U marcel. — Eli ! là! Vous êtes charman-
marcel. — Vous êtes adorable!... Où? }"■',, , , tes, mesdemoiselles ! En vérité, vous vous
Quand? Comment? le papillon. — Tiens! voila un genre de fraite payGZ ma tête!
la voix. — Dans cinq minutes, à sept que je ne connaissais pas. Dessin de A. Robveyre. - Pas du tout. Seulement, nous venons
heures, à Ja sortie de l'hôtel des Télcpho- vous voir, puisque vous êtes le monsieur
nés, au coin de là rue Guienberg. Portez jjt qui avez téléphoné!
votre chapeau à la main; je vous recon- marcel. — Mais... à qui? à laquelle d'en-
naitrai. C'est un chapeau haut de forme? Rue Gutenberg, Marcel Lamateur se ba- tre vous?
marcel. — Naturellement! lade, le chapeau à la main. Un passant —Ah! voilà! Nous ne savons pas! Elle
i a voix. — Eh bien ! à tout à l'heure ! myope lui a déjà donné un sou. Sept heures est partie depuis longtemps... Bonsoir, mon-
.marcel.—A tout à l'heure, adorable te le- sonnent. L'essaim des jeunes filles se rue sieur... Retéléphonez-nous...
phonistej Je vole! je voie!... dans Yidem. Marcel redouble d'attention. Joseph Leroux.
— Le trust des bonbons, alors?
— Non, le truc seulement. Le voici : nous envoyons à i:eux qui nous envoient des boîtes les sacs de ceux qui nous envoient des sacs, et à
ceux qui nous envoient des sacs les boîtes de ceux qui nous envoient des boîtes... As-tu bien compris? De esin de G. Meunieb.