y-* Un mignon petit sapin; ensuite nous ramasserons des marrons
/ que nous mettrons, le soir, autour d'une dinde bien grasse. Ce
<ty y| sera gentil, notre réveillon, pas vrai, mon chienchien?
* / /j y A monsieur, très grave. — Sophie, je t'aime! Je te l'ai prouvé par
v CvJ^" Êc des paroles et par des actes nombreux, souvent même répétés.
<^i)f J^^ / \yT, V J Mais, aujourd'hui, tes exigences dépassent les bornes que mes
^ c JLi/^ <t \li A?/^ j convictions ont imposées aux débordements de tes caprices. Noël
r~jzJL^~^^ZT% '^-i^^—^hÊ Ur^^h^-^^^^uà^ÂÉ^-- est une fête religieuse. Mes principes m'interdisent de m'y asso-
ipA*T)Ma/' V, Jm'4mL^^^'^^3^^S:::::^^x^^^^^' ?'e-r en V10'1 ^ue ce scut-- Ce n'est pas en vain, sache-le bien, que
jfl WÊu^W^k^T' ^^'^'^ r/-''r:-^î%^iy^®, /l j'ai versé trente-cinq centimes en adhérant au congrès de la Libre
IW^^llSlk^"'■ ,;■■::''}<';• ' y" J^M^f^à*- madame, pathétiquement — Polydore, Dieu te punira!
"^Wj?*»^'^ DEUXIÈME TABLEAU (25 décembre 1904).
^dr l6*5^^ monsieur, lamentablement. —Ah! ma chérie! tu me vois tout
^Vî crotté, trempé, fourbu!
^ * "M f^_-J madame. — Ciel! que t'est-il arrivé, Polydore?
jpT " \C yVSvl monsieur. — A bicyclette... une bûche formidable ramassée au
^ f/ j\p^^^__^r^^^^ j) JI madame. — La bûche de Noël !
i-^^^e^^i^^^fh aS monsieur. — Obligé de prendre un sapin!
_ „• ' , „-•••, „ . , . ., madame, triomphante. — L'arbre de Noël!
le cochon. - La Noël me dégoûte et, d ailleurs en fait de religion, il monsieur. — Et cet animal de cocher qui me réclamait dix
ne devrait y en avoir quune... fa religion israehte! Dessin de dépaquit. francg! Tu penses gi j>ai marché. m pr.0ïesté. Il a fait du pé-
LA NOËL DU SECTAIRE
tard... finalement, nous en sommes venus aux mains, et j'ai
reçu...
Conte chrétien en deux tableaux. madame. — Quelques bons marrons!... Je t'avais bien dit, Po-
lydore, que le bon Dieu te...
. .r . 4nr>lt\ monsieur, vexé. — Tes pressentiments ne t'ont pas trompée.
PREMIER 1ABLEAU ijin novembre 1JU4). Le ciel m'a imposé la bûche, le sapin et les marrons tradition-
madame. — Polydore, mon chienchien, tu m'aimes? nels. Une seule chose manquait à mon châtiment... qui est main-
monsieur. — Oui, Sophie. tenant complet !
madame, minaudant. — Eh bien! si tu veux combler de joie madame. — Quelle chose donc, Polydore?
ta chérie... tu sais pas?... pour la Noël, nous irons dans les bois, monsieur, désignant madame.— La grosse dinde !... elle m'at-
très loin, chercher une grosse bûche; et puis nous arracherons tendait à la maison, Jean Bonot.
— Encore vous ?... Fichez-moi le camp ou je vous secoue par la fenêtre !
— Essayez donc... Vous n'avez pas le droit, passé dix heures! . r,PSiin rl'Emnianl',l'JLUi<L
LIQUEUR ia§llHiii?|Sll Exquise Digestive
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/ que nous mettrons, le soir, autour d'une dinde bien grasse. Ce
<ty y| sera gentil, notre réveillon, pas vrai, mon chienchien?
* / /j y A monsieur, très grave. — Sophie, je t'aime! Je te l'ai prouvé par
v CvJ^" Êc des paroles et par des actes nombreux, souvent même répétés.
<^i)f J^^ / \yT, V J Mais, aujourd'hui, tes exigences dépassent les bornes que mes
^ c JLi/^ <t \li A?/^ j convictions ont imposées aux débordements de tes caprices. Noël
r~jzJL^~^^ZT% '^-i^^—^hÊ Ur^^h^-^^^^uà^ÂÉ^-- est une fête religieuse. Mes principes m'interdisent de m'y asso-
ipA*T)Ma/' V, Jm'4mL^^^'^^3^^S:::::^^x^^^^^' ?'e-r en V10'1 ^ue ce scut-- Ce n'est pas en vain, sache-le bien, que
jfl WÊu^W^k^T' ^^'^'^ r/-''r:-^î%^iy^®, /l j'ai versé trente-cinq centimes en adhérant au congrès de la Libre
IW^^llSlk^"'■ ,;■■::''}<';• ' y" J^M^f^à*- madame, pathétiquement — Polydore, Dieu te punira!
"^Wj?*»^'^ DEUXIÈME TABLEAU (25 décembre 1904).
^dr l6*5^^ monsieur, lamentablement. —Ah! ma chérie! tu me vois tout
^Vî crotté, trempé, fourbu!
^ * "M f^_-J madame. — Ciel! que t'est-il arrivé, Polydore?
jpT " \C yVSvl monsieur. — A bicyclette... une bûche formidable ramassée au
^ f/ j\p^^^__^r^^^^ j) JI madame. — La bûche de Noël !
i-^^^e^^i^^^fh aS monsieur. — Obligé de prendre un sapin!
_ „• ' , „-•••, „ . , . ., madame, triomphante. — L'arbre de Noël!
le cochon. - La Noël me dégoûte et, d ailleurs en fait de religion, il monsieur. — Et cet animal de cocher qui me réclamait dix
ne devrait y en avoir quune... fa religion israehte! Dessin de dépaquit. francg! Tu penses gi j>ai marché. m pr.0ïesté. Il a fait du pé-
LA NOËL DU SECTAIRE
tard... finalement, nous en sommes venus aux mains, et j'ai
reçu...
Conte chrétien en deux tableaux. madame. — Quelques bons marrons!... Je t'avais bien dit, Po-
lydore, que le bon Dieu te...
. .r . 4nr>lt\ monsieur, vexé. — Tes pressentiments ne t'ont pas trompée.
PREMIER 1ABLEAU ijin novembre 1JU4). Le ciel m'a imposé la bûche, le sapin et les marrons tradition-
madame. — Polydore, mon chienchien, tu m'aimes? nels. Une seule chose manquait à mon châtiment... qui est main-
monsieur. — Oui, Sophie. tenant complet !
madame, minaudant. — Eh bien! si tu veux combler de joie madame. — Quelle chose donc, Polydore?
ta chérie... tu sais pas?... pour la Noël, nous irons dans les bois, monsieur, désignant madame.— La grosse dinde !... elle m'at-
très loin, chercher une grosse bûche; et puis nous arracherons tendait à la maison, Jean Bonot.
— Encore vous ?... Fichez-moi le camp ou je vous secoue par la fenêtre !
— Essayez donc... Vous n'avez pas le droit, passé dix heures! . r,PSiin rl'Emnianl',l'JLUi<L
LIQUEUR ia§llHiii?|Sll Exquise Digestive
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