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https://doi.org/10.11588/diglit.23871#0845
LES ÉTRENNES DE M. R A PI AT
— Ainsi, moi, dit M. Rapiat, je
ue donne jamais d'étrennes.
Mais je ne donne rien. Rien
au restaurant... je vais au bar au-
tomatique.
Rien au laitier... il y a si
longtemps que je suis sevré!...
Ma cuisinière... je la renvoie
à la Noël.
Rien aux vidangeurs : j'ai le
tout à l'égout.
Mes petits neveux n'entrent
pas: j'ai toujours l'influenza le l8r
janvier
Rien au facteur : je vais cher-
cher mon courrier poste restante.
Et grâce à cette fausse barbe, je
ne donnerai rien à ma concierge !
Une vieille cousine s'obstine
encore. Je lui rends son sac de fon-
dants de l'année passée.
R:'oa au coiffeur... et pour
cause.
la concierge. — Monsieur Ra-
piat!... je vous la souhaite bonne et
heureuse ! Dessin de Grandjouah
— Ainsi, moi, dit M. Rapiat, je
ue donne jamais d'étrennes.
Mais je ne donne rien. Rien
au restaurant... je vais au bar au-
tomatique.
Rien au laitier... il y a si
longtemps que je suis sevré!...
Ma cuisinière... je la renvoie
à la Noël.
Rien aux vidangeurs : j'ai le
tout à l'égout.
Mes petits neveux n'entrent
pas: j'ai toujours l'influenza le l8r
janvier
Rien au facteur : je vais cher-
cher mon courrier poste restante.
Et grâce à cette fausse barbe, je
ne donnerai rien à ma concierge !
Une vieille cousine s'obstine
encore. Je lui rends son sac de fon-
dants de l'année passée.
R:'oa au coiffeur... et pour
cause.
la concierge. — Monsieur Ra-
piat!... je vous la souhaite bonne et
heureuse ! Dessin de Grandjouah