LE RIRE AU THÉÂTRE a la comédie française qui est toujours divine — et elle pourra fournir
~. , V r, • / np mc/irTPc Racine chez Arnaud. dans le sociétariat la même carrière que Mm9 Rei-
Par Richard O MoN^3^"ls de DE L0SQUES ^^^m**^^^^ td^h^t ^ ^ S0Ciétaire éSalement toute jeune,
Madame l'Ordonnance, la nouvelle pièce des^^^^\^c25=??V ^^^^^Mlle Piérat est la fille de Mme Alice Parrot qui
Folies-Dramatiques, paraît être fantaisiste. Le brilla au Vaudeville pendant plusieurs années ;
fait est que ce n'est pas la fantaisie qui man- ^^L. le nom de Piérat vient de Pierre, le prénom
que, et le poivre de Cayenne me semble miC^T^I^fik^^. du père, un bel officier et un vaillant gen-
avoir remplacé le sel. attique ; mais l'a- Jr m^^^r^gi^^^k tilhomme dont les ancêtres arboraient
venture est réellement arrivée sous le M Jm^-fi-^ ^pfcgL^I cette fière devise :
second empire, pendant la guerre M y^^K^^V .>sJA*r % [Dame et mon Roy.
de Syrie. Un général avait là-bas m t(l\^JWh^ £j/\/7j\ \ Je SU1I- Cambyse, pour mon Dieu, ma
pris "pour femme une jeune fille g \\^g^OjK2kHC \ %. Si tu m attends, confesse-toi.
dont la mère,encorejeune et incan- m ^T^^^^^V^J^ ' \ N'est-ce pas que ça a de l'allure?
descente, avait,par la suite, épousé g ^^^frrC^^^^C ^ V \ a Pa! eu de lutte, et la gén-
ie brosseur; si bien qu'en réalité, ■ VvVT^H jSJs^JEE) \ ■ tille comédienne, au regard si doux
le général était devenu le gendre ■ j^^^^^j^^^^L^M r^*^ ï ^ *n^énU' a été é*Ue & l'unan*~
Le général de Rothwiller m'avait ■ (uaI^SI^Tv^P^^^S c*fe-/ n Pour Henri Mayer, il y a eu un
jadis conté la joyeuse anecdote, et B ^Ky^^^yX^^^rJ ^""j fl peu plus de tirage, malgré le talent
j'en avais fait une nouvelle dans le ■ ^C^^P^ar^jk^aa^ V. ■ incontestable et les services ren-
Gil-Blas; cette nouvelle servit de ^^^a***^*^^^ c^^^^^J^^k -3 m ^us' ,Savez-vous pourquoi? Parce
libretto à un opéra-bouffe viennois \\^^^J Ë <!lue l'excellent comédien peut jouer
qui s'appelait le Beau-Père, et qui g H IXM^Wj N^^^ jh^^ M également lesWorms et les comi-
futjoué plus de trois cents fois à% M. Il Ç v"1ftLJ^^3ng\/ ^>"*i M 9ues> et que sa candidature portait
Vienne, avec la musique de Strauss, m' 11, ^W'^^^^L^^T l??T^&. a ?mbrage à certains du comité, bieu
J'avais même remis cette musique; m 1 ^^Q^y^û^^jj^ V^Vi m msta^és' 4ans leur fromage,
entre les mains de Samuel, mais il ' ^%y^j&£2£î&/m Yv^. Jf La part entière rapporte, pour l'année
eût fallu traduire la pièce allemande, si TiT ■ ^^tïPufâsfàPft yS^A jm 21.000 francs. Vous voyez donc
lourde, si indigeste... et je n'en ai ja- ifvF^^^^K Jr ^-ue tro*s douzièmes constituent de bien
mais eu le courage. L'histoire a dû, sans^k ^AyA^n^T^i maigres appointements auprès de ce qu'un
doute, être également contée à M. Jules^^^ * ^%^XV^^!k " artiste comme Mayer peut gagner sur les
Chancel, car elle est dans le domaine courant.^^^^ Tl5xOTs boulevards. Germain et Tarride ont longtemps
Matrata triomphé; et,une fois de p!us,MmeLe- ^É^^ ^«§~p^€^ , éte Pa>'és quarante mille francs aux Nouveautés;
riche nous a prouvé qu'on peut tout faire passer ^^^^to^^C^P^^g^P^ Guitry se faisait plus de soixante mille francs
avec du tact et de l'esprit. Je crois que la pièce ne ^^^•SM^**^ chez Sarah-Bernhardt ; et Dupuis, dans les der-
serait pas possible sans elle, même devant le pu- Racine : Delaunay, le nouveau nières années, gagnait cent mille francs, cin-
blic « de quartier ». sociétaire. quante mille aux Variétés et cinquante mille au
* * „. Vaudeville.
Voici Mlle Marie-Thérèse Piérat sociétaire à la Comédie- Je suis retourné à la Gueule duLoup. Un bon point àMlle Cerny
Française, à vingt ansl C'est absolument mérité, car chacune de qui a remplacé la robe jaune par une robe bleu pâle et au brave
ses créations fut un succès. On l'appelle « la Dauphine », parce Germain qui a renoncé aux cols rabattus de garçon de café pour
qu'elle est appelée un jour à succéder à « la Reine » — une reine lesquels je lui faisais la guerre! Richard O'Monroy.
Armand Bour.
RABELAIS aux bouffes-parisiens
Bertile Leblanc.
Gina Barbieri.
~. , V r, • / np mc/irTPc Racine chez Arnaud. dans le sociétariat la même carrière que Mm9 Rei-
Par Richard O MoN^3^"ls de DE L0SQUES ^^^m**^^^^ td^h^t ^ ^ S0Ciétaire éSalement toute jeune,
Madame l'Ordonnance, la nouvelle pièce des^^^^\^c25=??V ^^^^^Mlle Piérat est la fille de Mme Alice Parrot qui
Folies-Dramatiques, paraît être fantaisiste. Le brilla au Vaudeville pendant plusieurs années ;
fait est que ce n'est pas la fantaisie qui man- ^^L. le nom de Piérat vient de Pierre, le prénom
que, et le poivre de Cayenne me semble miC^T^I^fik^^. du père, un bel officier et un vaillant gen-
avoir remplacé le sel. attique ; mais l'a- Jr m^^^r^gi^^^k tilhomme dont les ancêtres arboraient
venture est réellement arrivée sous le M Jm^-fi-^ ^pfcgL^I cette fière devise :
second empire, pendant la guerre M y^^K^^V .>sJA*r % [Dame et mon Roy.
de Syrie. Un général avait là-bas m t(l\^JWh^ £j/\/7j\ \ Je SU1I- Cambyse, pour mon Dieu, ma
pris "pour femme une jeune fille g \\^g^OjK2kHC \ %. Si tu m attends, confesse-toi.
dont la mère,encorejeune et incan- m ^T^^^^^V^J^ ' \ N'est-ce pas que ça a de l'allure?
descente, avait,par la suite, épousé g ^^^frrC^^^^C ^ V \ a Pa! eu de lutte, et la gén-
ie brosseur; si bien qu'en réalité, ■ VvVT^H jSJs^JEE) \ ■ tille comédienne, au regard si doux
le général était devenu le gendre ■ j^^^^^j^^^^L^M r^*^ ï ^ *n^énU' a été é*Ue & l'unan*~
Le général de Rothwiller m'avait ■ (uaI^SI^Tv^P^^^S c*fe-/ n Pour Henri Mayer, il y a eu un
jadis conté la joyeuse anecdote, et B ^Ky^^^yX^^^rJ ^""j fl peu plus de tirage, malgré le talent
j'en avais fait une nouvelle dans le ■ ^C^^P^ar^jk^aa^ V. ■ incontestable et les services ren-
Gil-Blas; cette nouvelle servit de ^^^a***^*^^^ c^^^^^J^^k -3 m ^us' ,Savez-vous pourquoi? Parce
libretto à un opéra-bouffe viennois \\^^^J Ë <!lue l'excellent comédien peut jouer
qui s'appelait le Beau-Père, et qui g H IXM^Wj N^^^ jh^^ M également lesWorms et les comi-
futjoué plus de trois cents fois à% M. Il Ç v"1ftLJ^^3ng\/ ^>"*i M 9ues> et que sa candidature portait
Vienne, avec la musique de Strauss, m' 11, ^W'^^^^L^^T l??T^&. a ?mbrage à certains du comité, bieu
J'avais même remis cette musique; m 1 ^^Q^y^û^^jj^ V^Vi m msta^és' 4ans leur fromage,
entre les mains de Samuel, mais il ' ^%y^j&£2£î&/m Yv^. Jf La part entière rapporte, pour l'année
eût fallu traduire la pièce allemande, si TiT ■ ^^tïPufâsfàPft yS^A jm 21.000 francs. Vous voyez donc
lourde, si indigeste... et je n'en ai ja- ifvF^^^^K Jr ^-ue tro*s douzièmes constituent de bien
mais eu le courage. L'histoire a dû, sans^k ^AyA^n^T^i maigres appointements auprès de ce qu'un
doute, être également contée à M. Jules^^^ * ^%^XV^^!k " artiste comme Mayer peut gagner sur les
Chancel, car elle est dans le domaine courant.^^^^ Tl5xOTs boulevards. Germain et Tarride ont longtemps
Matrata triomphé; et,une fois de p!us,MmeLe- ^É^^ ^«§~p^€^ , éte Pa>'és quarante mille francs aux Nouveautés;
riche nous a prouvé qu'on peut tout faire passer ^^^^to^^C^P^^g^P^ Guitry se faisait plus de soixante mille francs
avec du tact et de l'esprit. Je crois que la pièce ne ^^^•SM^**^ chez Sarah-Bernhardt ; et Dupuis, dans les der-
serait pas possible sans elle, même devant le pu- Racine : Delaunay, le nouveau nières années, gagnait cent mille francs, cin-
blic « de quartier ». sociétaire. quante mille aux Variétés et cinquante mille au
* * „. Vaudeville.
Voici Mlle Marie-Thérèse Piérat sociétaire à la Comédie- Je suis retourné à la Gueule duLoup. Un bon point àMlle Cerny
Française, à vingt ansl C'est absolument mérité, car chacune de qui a remplacé la robe jaune par une robe bleu pâle et au brave
ses créations fut un succès. On l'appelle « la Dauphine », parce Germain qui a renoncé aux cols rabattus de garçon de café pour
qu'elle est appelée un jour à succéder à « la Reine » — une reine lesquels je lui faisais la guerre! Richard O'Monroy.
Armand Bour.
RABELAIS aux bouffes-parisiens
Bertile Leblanc.
Gina Barbieri.