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Le rire: journal humoristique — N.S. 1905 (Nr. 101-152)

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https://doi.org/10.11588/diglit.23870#0013

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la basse-cour plaisante

le coq. — Il ne fait pas chaud, ce matin... j'ai la chair de poule. des bateaux,

la poule. — C'est le moment d'allumer un bon feu de... coke! Dessin de Delav.

les endroits sombres et humides. Cette variété
présente une particularité; elle est la seule qui
perche — au sixième, généralement;

2° La grue palmée {grus litteraris), facile à
reconnaître à ce que son jabot est marqué de
taches violettes. On la rencontre, d'ordinaire, aux
abords des ministères ;

3° La grue huppée (grus apiciata), au plumage
brillant ; qui doit son nom au panache éclatant
dont sa tête est ornée. On la trouve, pendant le
jour, dans les endroits boisés, principalement
dans les parages de Boulogne-sur-Seine ;

4° Enfin la dernière variété, la grue mystique
(grus venerea), se recrute parmi les quatre précé-
dentes. Les représentants de cette espèce vivent
isolés dans des cellules. Il semble que, jusqu'à
ce jour, l'observation des savants se soit, de pré-
férence, portée sur elles. C'est ainsi que, dès le
xvne siècle, Pascal en personne les étudiait sous
le nom de solitaires du boulevard de Port-Royal,
et, aujourd'hui même, elles constituent, avec les
chimpanzés de l'Institut Pasteur, un des produits
les plus curieux de notre ciphylisation.

A ces quatre variétés de la grue on joint pres-
que toujours une cinquième : la grue des quais
(grus maritima), espèce bien dégénérée, ne rap-
pelant que de fort loin les cinq autres et qui,
ayant perdu les traditions de belle oisiveté de sa
race, en est réduite, à l'heure actuelle, à décharger

F.-V. Gomer.

îa situe entre la grenouille (rana commums) et le scombre,
appelé aussi maquereau sur nos côtes. Linné, au contraire, et
Darwin lui-même, lui assignent un degré intermédiaire entre la
grenouille et le casoar à casque. Il n'y a là, en vérité, qu'une
différence fort peu importante, le casoar à casque ou à casquette
étant évidemment un ancêtre du maquereau.

Les physiologistes ne sont guère moins embarrassés quand U
s'agit de définir la nature intime et d'établir comment fonction-
nent les organes de cet être déconcertant qui est, à la fois, vola-
tile et—■ autant que possible — mammifère.

On ignore, par exemple, comment les grues se reproduisent.
A ce propos, on a parlé de génération spontanée, d'aucuns, au
contraire, ne veulent voir là qu'une dégénération d'autres espè-
ces. Au fond, il est bien évident que le doute subsistera, tant
qu'on ne sera pas arrivé à étudier séparément les systèmes di-
gestif et reproducteur de ces animaux. L'union intime de ces
organes, notamment en leurs points extrêmes, a particulière-
ment donné lieu, jusqu'ici, an cours des expériences, à de déplo-
rables confusions. C'est ce qui a permis à un observateur (entre
nous, trop spirituel pour être un véritable savant), de dire que
c'est pour la grue seule qu' » il ny a plus de périnée ».

VARIÉTÉS '^^^^^^^^^^^^^^0^^^m'iiy^ ' 1_

On connaît quatre variétés de la grue : -

- , ■ . - , ... — Ainsi, moi, les voyages ne m'ont jamais réussi, j'ai fait dix ans

1° La grue vulgaire {grus commums) au plumage terne et de prison pour avoir estourbi un' p'tite femme comme vous sous^ un

. , , • , , . ». îii- j n tunnel Dessin de Ham.

sans éclat, qui peuple, de préférence, la banlieue des villes, C1,
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