chez le dentiste Abruti, déconcerté par l'imprévu d'une
telle déclaration de principes, ConstantVeu-
lard se préparait à prendre congé.
Mais la veuve Ribouis, devant la décon-
venue de l'humble dramaturge, daigna
ajouter :
— « Cependant, mon cher auteur, comme
vous n'êtes pas tout à fait un inconnu, je li-
rai votre pièce ; oui... je la lirai moi-même !...
(elle insista sur ces derniers mots)... Quel
en est l'intitulé?... »
— « Ma pièce, dit Veulard, a pour titre :
Les Jolies Chauffeuses de Paris... »
— « Bien. Je vais l'inscrire pour ne pas
confondre... »
Et, regardant par-dessus l'épaule de la
directrice, le jeune auteur put constater
qu'elle écrivait exactement ceci :
< La piése de M. Veulard s'apèle : Les
Joli Chofeuse de Paris. »
Hugues Delorme.
— Qui aurai-je la douleur d'annoncer?
Mais oui, ma chère enfant, je suis devenu socialiste ; la mine aux mineures' dessin de Paul iribk.
telle déclaration de principes, ConstantVeu-
lard se préparait à prendre congé.
Mais la veuve Ribouis, devant la décon-
venue de l'humble dramaturge, daigna
ajouter :
— « Cependant, mon cher auteur, comme
vous n'êtes pas tout à fait un inconnu, je li-
rai votre pièce ; oui... je la lirai moi-même !...
(elle insista sur ces derniers mots)... Quel
en est l'intitulé?... »
— « Ma pièce, dit Veulard, a pour titre :
Les Jolies Chauffeuses de Paris... »
— « Bien. Je vais l'inscrire pour ne pas
confondre... »
Et, regardant par-dessus l'épaule de la
directrice, le jeune auteur put constater
qu'elle écrivait exactement ceci :
< La piése de M. Veulard s'apèle : Les
Joli Chofeuse de Paris. »
Hugues Delorme.
— Qui aurai-je la douleur d'annoncer?
Mais oui, ma chère enfant, je suis devenu socialiste ; la mine aux mineures' dessin de Paul iribk.