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Le rire: journal humoristique — N.S. 1905 (Nr. 101-152)

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https://doi.org/10.11588/diglit.23870#0050

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LE RIRE AU THÉÂTRE * le patrimoine» à l'odéon La comédie de M. Janvier â TO-

déon soulève un grave problème.

Par Richard O'Monroy ^JSgfefo _^JrTv->v Faut-il, avant tout, sauver le pa-

Dessins de de Losques ^^^^^i^^^^"^» Ô - il trimoine de l'enfant, même au dô-

ùmd~/^^° -\ triment de la morale? C'est le point
*~ ff\ j^^S X^"^ CjP de vue français. Ou faut-il, comme
Aux Mathurins, j'ai découvert y\ f —les Américains, dépenser large-
une chose dont je me doutais ^âÊ&SSr&R&lfa*' ment l'argent gagné, en laissant
vaguement. C'est qu'avec trois ou ÉÈÊRy Ma Wfk l'individu se débrouiller et être
quatre personnages et une jolie ^ \ JWf ÊÊfflœ Kln. ^s ^e ses œuvres?
fille, évoluant dans un décor de / V" \^ JttWf fÊÊm Ik. ne sa*s Pas s* ^e secon<^ SYS~
salon, on pouvait remporter le / \ \ M WÊ WbM m tème est le meilleur, mais c'est
même succès qu'avec une grande / . y J mÈÊSw wkÈs certainement celui qui doit être le
revue, en vingt-huit tableaux, exhi- / JL I BgM^_ W plus gai à la scène ; maintenant je
hant deux cents femmes nues, I Ç-^k / ^W/j "" T^m fr ne crois pas que les très estima-
ballet anglais et apothéose élec- I jèl Jgjk w / \f bles artistes de l'Odéon soientfaits
trique. Il est vrai qu'il y a là un ""^^Hm^^ / / à vSÉ pour jouer ces pièces folâtres, où
certain Jacques Frey, très fantai- .^ffiBlk I \yy^y^//0m A ^ eS^ clues^on de a Derrière-Ma-
siste, qui est bien le Protée le 0%y/W , | yy^^S JbL mËmkyZ, thieu».Il faudrait des brûleurs de
plus curieux qu'on puisse voir, et '/yyyM \ V y'^^bB ÊÊË&l n planches comme aux Nouveautés,
je ne connais rien de réussi, sans l/j/À v^yv^m ÈjÊfflwkK. wmmÊk. ''- ' °t l'excellent artiste Gémier, s'ef-
exagération dans la charge, comme " J \^yyP\ wM/'^^k. wiMÊfc/ forçant d'imiter Boisselot, n'ar-
son imitation du tzigane en spen- J y^fK \v^iP/l }/y^y rive à produire aucune impression

Pour d'autres motifs, le qua- I \ \ \ \ Dans ce cas, il ne s'agit pas de

tuor des casseroles a été aux V forcer son talent, mais de l'amoin-

nues. H y â surtout un soldat qui Mm' Mégard. M. Gémier. drir. Un jour, Céline Montaland

est dénoncé comme ancien reli- reçut dans un bouquet ces vers :

gieux, parce qu'il a présenté les armes à la commère, comme Ne forcez VQtre talcnt

un carme. N'insistons pas, mais constatons que M™ Thérèse Peut ôtre £Q précepte excellent;

Cernay, avenante, spirituelle, bien en chair, est la commère Mais — n'en déplaise à La Fontaine —

idéale. Ma parole, quand elle lève ses paupières frangées de A m'aimer, rien qu'une semaine,

longs cils, on dirait qu'elle retrousse ses jupes. Je voudrais forcer Montaland.

Cette joyeuse revue est précédée de plusieurs petits actes. J'ai *

beaucoup goûté UEperon, de nos confrères Louis Schneider et * *

André Delcamp, où il y a une véritable idée de comédie. Ce M- Guitry ne force pas son talent, lui, oh! non! Ses mains

mari qui écrit lui-même une lettre anonyme à sa femme pour dans ses poches, il joue toujours l'homme aimé. C'est certaine-

s'accuser d'une trahison non commise, et cela, dans le seul but ment un encouragement pour les ventrus et les chauves. La

de stimuler la froideur de l'épouse par l'éperon de la jalousie, Massière rappelle le vieil adage :

est une trouvaille, et M™ Alice Nory est bien la plus délicieuse Charme qui peut. Obèse comme on peut.

poupée blonde qu'on puisse rêver en ce mois d'étrennes. Richard O'Monroy.

« la massiere » a la renaissance
M. Maury. M. Guitry. M"' Brandès. M. Boisselot.
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