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Le rire: journal humoristique — N.S. 1905 (Nr. 101-152)

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https://doi.org/10.11588/diglit.23870#0080

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Germain. Landrin. Torin.

LE RJUE AU THÉÂTRE _ ment nés sur la scène même des Variétés en

, —\. 1849. Évidemment tout cela est un peu « Louis

Par Richard O'Monroy — Dessins de de Losques / Philippe ><-, mais précisément, avec les costumes du

k temps, les chapeaux cabriolets, les robes à volants

j et les habits vert d'eau, cela dégage un indéniable

Le lit solennel et symbolique a fait sa réappari- y 7 '^-"T f J charme archaïque, et l'on songe avec attendrisse-

tion au Palais-Royal, et aux Nouveautés. On a beau u\ \/ ment aux bonnes mamans, à des gens âgés qui

vouloir de temps en temps incliner vers la comédie \ ' 1 Y nous ont aimés, embrassés, caressés, quand nous

fine ou sentimentale, il faut toujours en revenir ! V étions petits, et qui étaient habillés comme Léonie

au lit vaudevillesque, parce que J Y Laporte ou Paul Fugère.

Tout homme a dans son cœur un cochon qui sommeille. / M"^ Eva Lavallière et Jeanne Saulier sont la

y V grâce et la jeunesse de 1 œuvre. Avec elles on

et les directeurs ont tout intérêt à le réveiller. (j I / \ comprend les grisettes, les bas à jours, et les parties

Aux Nouveautés, le lit n'est qu'effleuré par une / "** \ à âne

gentille cousine que les parents ont jetée dans les / / I Dans Romainville et les prés Saint-Gervais.

jambes de leurs fils "le gigolo" pour l'arracher I / V

aux caresses d'une certaine Nini Bellair. C'est un J Il célébrés par Paul de Kock, aux temps préhis-

peu la théorie du Patrimoine. Torin y est excel- à g I toriques où le quartier latin était un petit prince

lent. MUe Carlix nous a montré une Nini bêbête /l 11 dans Paris- 11 ne suffit Pas d'arborer un béret pour

au début, et fine mouche par la suite. Il faudrait j JL 1 ressusciter un quartier.

choisir entre ces deux caractères également défen- \/T (V I La musique émue, héroïque, blagueuse, allant du

dables. .1 \ J grand opéra parodié au rythme trivial du cafe-

Dans le Chopin, au Palais-Royal, le lit est mis au \ à J & concert, accompagne la pièce de ses trépidations,

pillage dans une certaine maison... où Ton passe. -JL ~~~~ / ^A>^ ot est très ^aio' trés vivante> en admettant que le

Différence d'étiage et d'air ambiant. Galipaux et '—s X ~j\ bruit soit là-vie et la gaîté. Ah! comme il se sont

Hurteaux évoluent avec aisance dans cette atmos- l S U \ \ amusés nos ancêtres, plus naturels et plus simples

phère cantharidée, et, voyez-vous, des bas de soie t i^J W que nous, et comme la vilaine question d'argent

rose, des épaules nues, des jupons épars — ah! / % tenait peu de place dans les amourettes d'antan !

ah! — ça fait toujours plaisir. Il y a d'ailleurs là, J 1 — Voyez-vous, me disait Samuel, il aurait fallu

à côté de la spirituelle Aimée Samuel, une cer- J 1 vivre de 1830 à 1870; ce fut la grande époque pour

tame Lucie Faber dont l'éblouissante beauté / I le plaisir.

évoque la vision de courtisanes de Venise ou de pa- « \ — Bah, répondit le marquis de Massa, dans ce

triciennes de Florence. I temps-là, on en disait autant de la Restauration et

Aux Variétés, la Petite Bohême nous a ramené du Dix-huitième siècle.

Rodolphe, Marcel, Schaunard, Colline, Musette et Suzanne Després Sur ce, retournons à nos casseroles. Ohé! ohe!

Mimi Pinson, qui, chose curieuse, étaient précisé- dans La Gioconda à l'Œuvre. Richard O'Monroy.

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