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https://doi.org/10.11588/diglit.19269#0034
le papa, à son Jils. — Tu vois ce monsieur
qui passe? Rien qu’à regarder sa tête pensive on
pevine le savant, le travailleur au cerveau sans
cesse en ébullition...
Ce que contenait le cerveau du savant en ques-
tion.
Dessin de Le Bocain.
— En ce cas, quoi que vous alliez faire
là-haut ?
— Dame! on voulait se rendre compte...
— Se rendre compte? Hé! mais... je crois
qu’il veut se payer ma tète, celui-là! Allons !
fourrez-les au salon d’attenie et donnez-
leur une bonne friction-portugal. Ça les
reachauffera !
— Mais, mon brigadier, gémit le premier
vagabond, si vous nous laissez pas dire...
— Dire quoi?
— Eh bien, voilà mon brigadier r on pas-
sait par là, bien tranquii/ement, sans pen-
ser à mal; même que si y aurait pas eu
cette sale fenêtre ouverte, y a beau temps
qu’on roupillerait, à c’t’heure! Enfin,
voyant que je r'luquais de c’ côté-là, mon
copain me dit : « Ben quoi! c’est-y que t’as
oublié ton pépin là-haut? —• Oui, que j’y
fais, j’crois qu’ c’est là que j’ l’ai per-
du... — Eh ben, allons l’chercher qu’il
dit! »
Là-dessus, nous jetons l’ancre et nous
grimpons. Et, pas pus tôt la camoufle al-
lumée, — çà c’est bien ma veine, alors! —
qu’est-ce que je trouve sur la table, et datée
d’aujord’hui, encore • eune facture de cou-
turière, acquittée ! ! !
... Quand on a vu ça, on s’a liré, vous
comprenez bien! Pas la peine d’abîmer les
meubes, car quand y a d’ ces papiers-là
quèque part, — c’est signe que toute lu
galette est sortie I
Georges Auriol,
_Je6yoiStri1U\fcoînm 6 *Rv™Q6nia c^m ’r a ^ le i m a i s connaissez-vous, baronne, le portrait de la Pornarina, la maîtresse de Raphaël?
je vous en pim, vicomte... Vous devriez vous douter que je ne connais que des portraits de femmes mariées.
Dessin de Paul Iribe.
qui passe? Rien qu’à regarder sa tête pensive on
pevine le savant, le travailleur au cerveau sans
cesse en ébullition...
Ce que contenait le cerveau du savant en ques-
tion.
Dessin de Le Bocain.
— En ce cas, quoi que vous alliez faire
là-haut ?
— Dame! on voulait se rendre compte...
— Se rendre compte? Hé! mais... je crois
qu’il veut se payer ma tète, celui-là! Allons !
fourrez-les au salon d’attenie et donnez-
leur une bonne friction-portugal. Ça les
reachauffera !
— Mais, mon brigadier, gémit le premier
vagabond, si vous nous laissez pas dire...
— Dire quoi?
— Eh bien, voilà mon brigadier r on pas-
sait par là, bien tranquii/ement, sans pen-
ser à mal; même que si y aurait pas eu
cette sale fenêtre ouverte, y a beau temps
qu’on roupillerait, à c’t’heure! Enfin,
voyant que je r'luquais de c’ côté-là, mon
copain me dit : « Ben quoi! c’est-y que t’as
oublié ton pépin là-haut? —• Oui, que j’y
fais, j’crois qu’ c’est là que j’ l’ai per-
du... — Eh ben, allons l’chercher qu’il
dit! »
Là-dessus, nous jetons l’ancre et nous
grimpons. Et, pas pus tôt la camoufle al-
lumée, — çà c’est bien ma veine, alors! —
qu’est-ce que je trouve sur la table, et datée
d’aujord’hui, encore • eune facture de cou-
turière, acquittée ! ! !
... Quand on a vu ça, on s’a liré, vous
comprenez bien! Pas la peine d’abîmer les
meubes, car quand y a d’ ces papiers-là
quèque part, — c’est signe que toute lu
galette est sortie I
Georges Auriol,
_Je6yoiStri1U\fcoînm 6 *Rv™Q6nia c^m ’r a ^ le i m a i s connaissez-vous, baronne, le portrait de la Pornarina, la maîtresse de Raphaël?
je vous en pim, vicomte... Vous devriez vous douter que je ne connais que des portraits de femmes mariées.
Dessin de Paul Iribe.