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Le rire: journal humoristique: Le rire: journal humoristique — N.S. 1906 (Nr. 153-204)

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https://doi.org/10.11588/diglit.19269#0812

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— La messe de minuit, chère baronne, mais j’y suis allé plus de cent fois!

Dessin de Huarci-

LE RIRE AU THEATRE

« Dans la diction de Mlle Ugalde — disait feu notre oncle
Sarcey — on retrouve la main de sa mère. » Dans la mise en
scène de Potiche, que vient de nous donner la Comédie-Fran-
çaise, on retrouve la main de Mme Berthe Bady. C’est Mme Berthe
Bady, en effet, qui a mis en scène la pièce de Bataille, et cela
causa un grand scandale dans la maison.

— Où allons-nous? — se serait écrié, en levant les bras au
ciel, un fameux ex-vice-doyen — nous verrons peut-être, un jour,
Mlle Polaire indiquer leurs mouvements à Mounet-Sully et
Bartet.

... C’est M. de Féraudy qui joue le rôle de Poliche, lequel Po-
tiche est un monsieur qui mène une vie de Polichinelle, un type
dans le genre de la Dame de chez Maxim’s. L’excellent socié-
taire ne fait pas oublier M11® Cassive. D’abord, il est moins joli,
et puis, on ne comprend pas toujours ce qu’il dit. On dirait, par-
fois, qu’il a un poliche — pardon, un polype — dans le nez!...
Cela vaut mieux, en somme, que d’avoir un poliche (inelle) dans
le tiroir!

M. Grand représente un officier de cavalerie qui porte un
corset. Cet accessoire de toilette joue un grand rôle dans la

Kièce. Les femmes ôtent tout le temps leur corset, et ce sont les
ommes qui le mettent. M. Bataille a fait faire un grand pas à
la question de l’unihcation des sexes.

Le dernier acte de Poliche se déroule dans une gare. C’est un
décor original. Les décors originaux sont à la mode. Tous nos
auteurs en demandent; ils en veulent. Mais chacun d’eux mani-
feste ses sympathies, selon son tempérament, pour tel ou tel
cadre. M. Feydeau penche pour une station du Métro; M. Pierre
Wolff préfère un bureau d’omnibus; M. Bisson, un embarcadère
de bateaux parisiens.

*

A la Renaissance, nous avons eu le Voleur, qu’un confrère
rosse a baptisé, je ne sais pourquoi, le Voleur volé.

Le clou de cette pièce est une scène dans laquelle on voit
Mme Le Bargy et M. Guitry se déshabiller, pour se mettre au lit.

• ■Dans la version primitive, on devait voir M. Guitry en caleçon.
Mais, aux dernières répétitions, M. Bernstein a réfléchi que ce

spectacle pourrait donner de mauvaises pensées à la partie fé-
minine de l’auditoire. Et il a prié M. Guitry d’ôter seulement
son smoking.

L’éminent comédien s’est montré très froissé de ce change-
ment de mise en scène.

— Pourquoi?... — a-t-il dit — c’eût été une attraction!

Léo Marchés.

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ta me donne envie de fonder une association cultuelle...
aites-moi votre déclaration! Dessin de Birog.

Toujours chic

Toujours élégant

GUESDON

A Bon Marché 10 et 10 bis, rue Geoffroy-Marie

Grâce aux laissés pour compte. agrandissement
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