ÉCHOS DU RIRE
LA TÉLÉPHOTOGRAPHIE
—• Délicieuse invention ! Je pars en voyage et, grâce à la
léléphotographie, je suis tenu au courant de tout ce que
ma chère petite femme peut faire en mon absence !
le roi de saxe. — Pourquoi diable m’envoient-ils le
« Livre Jaune » ?
— Il m’a traité de salaud...
— Alors, qu’est-ce que tu lui as répondu ?
— J’lui ai répondu : « Va donc, espece de Clemenceau ! »
Entre députés :
— A vous parler franc...
— J’aime mieux que vous me
parliez quinze mille francs.
*
* *
Jeanne a fait hier son premier
faux pas. Tout le monde en est
informé. Elle arrive aujourd’hui
à l’atelier.
— Eh bien! lui demande-t-on,
ton impression?
— C’est crevant!répond Jeanne
simplement.
*
* *
— Et ton frère, qu’est-ce qu’il
fait maintenant?
— Mon frère? Il est masseur.
LES TOMATES DE LA FACULTÉ
— Ces jeunes gens protestent contre leur doyen et leurs professeurs.
— Oui, « ni vieux, ni maîtres » !
— Evidemment. Ils courront
désormais comme des dératés.
*
* *
— Ils sont riches, n’est-ce pas?
— Sûrement,il faut qu’ils soient
riches. Ils ont trente domesti-
ques, dix-huit chevaux, onze au-
tomobiles, et deux enfants !
*
* *
— Elle a été l’amie de Z..., le
grand avocat. Elle a été l'amie
du greffier du tribunal, du pre-
mier président, de l’avocat géné-
ral...
— Mais ce n’est pas une femme,
c’estun lit de justice.
Dessins de Radiguet.
— Malheureuse, un chapeau de 600 francs!
— J’en ai une douzaine dans ces prix-là ! Grâce à un
petit diamant de rien du tout que j’ai vendu très cher chez
Uusausoy, 4, boulevard des Italiens.
— Je ne sais pas comment il fait, mais
il plaît à toutes les femmes. Sûrement, il a
le don.
— Oui, le don Juan.
*
* *
— Pensez-vous que nous aurons la
peste?
— Je ne le crois pas. On a pris des me-
sures très rigoureuses. Ce sont les rats, pa-
raît-il, qui propagent le fléau. Le ministre
de la guerre a fait procéder à la dératisa-
tion complète de tous les vaisseaux de la
flotte.
— C’est une excellente idée. Non seule-
ment au point de vue sanitaire, mais en-
core au point de vue de la vitesse de nos
vaisseaux.
— Comment cela?
LE VOYAGE EN ANGLETERRE
— Eh bien, mon cher neveu, qu'esi-c* qui vous étonne-
le plus ici?
— C'est de m’y voir...
LA TÉLÉPHOTOGRAPHIE
—• Délicieuse invention ! Je pars en voyage et, grâce à la
léléphotographie, je suis tenu au courant de tout ce que
ma chère petite femme peut faire en mon absence !
le roi de saxe. — Pourquoi diable m’envoient-ils le
« Livre Jaune » ?
— Il m’a traité de salaud...
— Alors, qu’est-ce que tu lui as répondu ?
— J’lui ai répondu : « Va donc, espece de Clemenceau ! »
Entre députés :
— A vous parler franc...
— J’aime mieux que vous me
parliez quinze mille francs.
*
* *
Jeanne a fait hier son premier
faux pas. Tout le monde en est
informé. Elle arrive aujourd’hui
à l’atelier.
— Eh bien! lui demande-t-on,
ton impression?
— C’est crevant!répond Jeanne
simplement.
*
* *
— Et ton frère, qu’est-ce qu’il
fait maintenant?
— Mon frère? Il est masseur.
LES TOMATES DE LA FACULTÉ
— Ces jeunes gens protestent contre leur doyen et leurs professeurs.
— Oui, « ni vieux, ni maîtres » !
— Evidemment. Ils courront
désormais comme des dératés.
*
* *
— Ils sont riches, n’est-ce pas?
— Sûrement,il faut qu’ils soient
riches. Ils ont trente domesti-
ques, dix-huit chevaux, onze au-
tomobiles, et deux enfants !
*
* *
— Elle a été l’amie de Z..., le
grand avocat. Elle a été l'amie
du greffier du tribunal, du pre-
mier président, de l’avocat géné-
ral...
— Mais ce n’est pas une femme,
c’estun lit de justice.
Dessins de Radiguet.
— Malheureuse, un chapeau de 600 francs!
— J’en ai une douzaine dans ces prix-là ! Grâce à un
petit diamant de rien du tout que j’ai vendu très cher chez
Uusausoy, 4, boulevard des Italiens.
— Je ne sais pas comment il fait, mais
il plaît à toutes les femmes. Sûrement, il a
le don.
— Oui, le don Juan.
*
* *
— Pensez-vous que nous aurons la
peste?
— Je ne le crois pas. On a pris des me-
sures très rigoureuses. Ce sont les rats, pa-
raît-il, qui propagent le fléau. Le ministre
de la guerre a fait procéder à la dératisa-
tion complète de tous les vaisseaux de la
flotte.
— C’est une excellente idée. Non seule-
ment au point de vue sanitaire, mais en-
core au point de vue de la vitesse de nos
vaisseaux.
— Comment cela?
LE VOYAGE EN ANGLETERRE
— Eh bien, mon cher neveu, qu'esi-c* qui vous étonne-
le plus ici?
— C'est de m’y voir...
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Objektbeschreibung
Bildunterschrift:
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1907
Entstehungsdatum (normiert)
1902 - 1912
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, N.S. 1907, No. 251 (23 Novembre 1907), S. Bce
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg