* ÉCHOS DH RIRE
— C’est le petit Noël qui vous a apporté ce jouet, mon léopold. — Ma chérie, j’ai une idéo : si je rachetais les
cher président ? bijoux do ma feue femme pour t’en faire cadeau!
— Oui... de la part du syndicat des assassins de
France.
LA CONVENTION FRANCO-ANGLAISE
— Méfie-toi... Ton Anglais a l’air apoplectique ! S’il cla-
que chez toiv on posera les scellés et il faudra que Ut
rendes la galette !
— Est-il vrai, docteur, que vous
ayez soigné un de vos clients
pour une maladie de foie, et qu’il
soit mort de l’appendicite?
— C’est absolument faux.
Toutes les fois que je soigne
quelqu’un pour une maladie, il
meurt toujours de cette mala-
die.
*
* *
Au théâtre :
— Qu’étiez-vous donc devenu?
Je vous ai cherché partout après
le deuxième acte sans vous
trouver.
— J’avais profité de l’entracte
pour faire quelques courses ur-
gentes dans divers quartiers de
Paris.
— Citoyens, demandez nous des bureaux de tabacs, des sursis, des dispenses, des
palmes, des emplois, tout ce que vous voudrez, mais pas de vous rendre nos 6,000 francs :
ça, ce serait de la corruption électorale !
^affectation et l'affection, il y a
un « ta» de différence'!'
*
* *
Au théâtre :
— La pièce a dû coûter cher
à monter, et elle est bien insi-
gniiiante. Je ne me rappelle-
plus quel est le héros.
■ — C’est l’auteur, qui a payé.
*
* *
— Vous avez vu, dans les
journaux, que les pièces de Mo-
lière viennent d’être interdites
en Alsace-Lorraine?
— Oui. Le gouvernement alle-
mand trouve Molière immoral.
Il aimait trop les femmes.
Dessins de Radiguet.
LES BIJOUX DU SULTAN AU CLOU
— Assurément, votre patron ferait mieux de vendre
6es bijoux à Dusausoy, 4, boulevard des Italiens : il lui
en donnerait six fois plus cher que nous !
— Vous me dites qu’un de vos amis col-
lectionne des boucles de cheveux, et un
autre des bas de femme. Et vous, monsieur
Berlureau, qu’est-ce qui vousplait?
— Oh! moi, comtesse, je suis pour'le'
juste milieu.
*
* *,
— Harden est malade. Son procès en ré-
vision va être retardé.
■— Oli ! l’issue de ce procès est sans im-
portance. Les adversaires seront probable-
ment renvoyés dos à dos.
*
* *
— Pourriez-vous me survivre, ma chérie,
si je venais à mourir et à vous laisser?
— Cela dépend de ce que vous me lais-
seriez.
*
* *
— Mais non, vous ne m’aimez pas.
— Voyons, Nichette, comment peux-tu
dire? Je me ruine pour toi. Je t’ai donné
des diamants, des chevaux, un hôtel...
— Tout ça, mon cher, c’est pour flatter
votre vanité. C’est de l’affectation. Entre
LA RÉVOLUTION A TÉHÉRAN
— Ce pauvre Shah 1 Paraît qu’on ne veut plus de lui
au pays des z’houris...
— Qu’il vienne donc ici : il trouvera des rats pour le
consoler !
The Sport habille bien
7, BOULEVARD MONTMARTRE, 17
— C’est le petit Noël qui vous a apporté ce jouet, mon léopold. — Ma chérie, j’ai une idéo : si je rachetais les
cher président ? bijoux do ma feue femme pour t’en faire cadeau!
— Oui... de la part du syndicat des assassins de
France.
LA CONVENTION FRANCO-ANGLAISE
— Méfie-toi... Ton Anglais a l’air apoplectique ! S’il cla-
que chez toiv on posera les scellés et il faudra que Ut
rendes la galette !
— Est-il vrai, docteur, que vous
ayez soigné un de vos clients
pour une maladie de foie, et qu’il
soit mort de l’appendicite?
— C’est absolument faux.
Toutes les fois que je soigne
quelqu’un pour une maladie, il
meurt toujours de cette mala-
die.
*
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Au théâtre :
— Qu’étiez-vous donc devenu?
Je vous ai cherché partout après
le deuxième acte sans vous
trouver.
— J’avais profité de l’entracte
pour faire quelques courses ur-
gentes dans divers quartiers de
Paris.
— Citoyens, demandez nous des bureaux de tabacs, des sursis, des dispenses, des
palmes, des emplois, tout ce que vous voudrez, mais pas de vous rendre nos 6,000 francs :
ça, ce serait de la corruption électorale !
^affectation et l'affection, il y a
un « ta» de différence'!'
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Au théâtre :
— La pièce a dû coûter cher
à monter, et elle est bien insi-
gniiiante. Je ne me rappelle-
plus quel est le héros.
■ — C’est l’auteur, qui a payé.
*
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— Vous avez vu, dans les
journaux, que les pièces de Mo-
lière viennent d’être interdites
en Alsace-Lorraine?
— Oui. Le gouvernement alle-
mand trouve Molière immoral.
Il aimait trop les femmes.
Dessins de Radiguet.
LES BIJOUX DU SULTAN AU CLOU
— Assurément, votre patron ferait mieux de vendre
6es bijoux à Dusausoy, 4, boulevard des Italiens : il lui
en donnerait six fois plus cher que nous !
— Vous me dites qu’un de vos amis col-
lectionne des boucles de cheveux, et un
autre des bas de femme. Et vous, monsieur
Berlureau, qu’est-ce qui vousplait?
— Oh! moi, comtesse, je suis pour'le'
juste milieu.
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* *,
— Harden est malade. Son procès en ré-
vision va être retardé.
■— Oli ! l’issue de ce procès est sans im-
portance. Les adversaires seront probable-
ment renvoyés dos à dos.
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— Pourriez-vous me survivre, ma chérie,
si je venais à mourir et à vous laisser?
— Cela dépend de ce que vous me lais-
seriez.
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— Mais non, vous ne m’aimez pas.
— Voyons, Nichette, comment peux-tu
dire? Je me ruine pour toi. Je t’ai donné
des diamants, des chevaux, un hôtel...
— Tout ça, mon cher, c’est pour flatter
votre vanité. C’est de l’affectation. Entre
LA RÉVOLUTION A TÉHÉRAN
— Ce pauvre Shah 1 Paraît qu’on ne veut plus de lui
au pays des z’houris...
— Qu’il vienne donc ici : il trouvera des rats pour le
consoler !
The Sport habille bien
7, BOULEVARD MONTMARTRE, 17
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1907
Entstehungsdatum (normiert)
1902 - 1912
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)