Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Le rire: journal humoristique: Le rire: journal humoristique — N.S. 1907 (Nr. 206-256)

DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.16984#0551
Überblick
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
La Comtesse tatouée

Les Nouveaux exploits du policier Poireau

Grand roman de mœurs contemporaines

( Suite)

« Uneportes’estouverte;j'aivuundélicieux
petit salon et dans ce salon un registre où
étaient écrits avec une matière qui ressem-
blait à du sang ces quelques lignes : « Ren-
dez-vous à Bougival, au chalet des Pétu-
nias, chez Diabolo, l’Homme au nez de
velours. » Et c’était signé : « La Reine des
Apaches. » Ne serait-il pas intéressant
d’aller à Bougival? Croyez, etc., etc.

« Lionel db Plessis Sécant, »

YII

LE COMBAT DANS LE BASSIN AUX POISSONS
ROUGES

En regardant le chalet des Pétunias, si
paisible d’aspect avec son bassin rond et
les gaies plates-bandes de son jardinet, on
ne pouvait se douter un instant des effroya-
bles mystères que cachait sa façade bour-
geoise. Chacun savait dans Bougival que le
chalet était occupé par un naturaliste et
par sa bonne, une grosse négresse du nom
de Vaseline, mais c’était tout. Le natura-
liste ne sortait jamais, il ne recevait per-
sonne. Parfois seulement, vers la brune,
la grosse Vaseline faisait quelques courses
après avoir pris soin de se couvrir le visage
de poudre de riz, ce qui lui donnait un teint
couleur de muraille et lui permettait de
passer partout inaperçue. Comment deviner
que les caves du chalet communiquaient
avec des mines de radium d’une richesse
inouïe, que toutes les fleurs du jardin, em-


Vous

QQ

les

sont


voyez donc pas que vous écrasez ces malheureux enfants T

miens !

Dessin de Goussé.

— Dis donc, toi, où vas-tu me conduire après souper ?

— Au septième ciel 1 Dessin de Petitjean.

poisonnées avec soin, donnaient une mort foudroyante à quicon-
que les respirait, que tout, dans la maison comme aux alentours,
était si merveilleusement truqué que le chalet des Pétunias
constituait un asile plus sûr que la plus formidable forteresse ?

La forêt aux initiales.

Le soir tombait quand deux personnes pénétrèrent dans le
jardin : « Diabolo, dit la comtesse, car c’était elle; descendons
dans le bassin, nous y serons plus tranquilles pour causer. »
(A suivre.) H. Avelot.
Bildbeschreibung
Für diese Seite sind hier keine Informationen vorhanden.

Spalte temporär ausblenden
 
Annotationen