ECHOS DE RIRE
l’affaire de belleville
— Mais, m'sieu le juge, j’suis bien en âge d’aller avec
les messieurs : j’aurai dix ans le mois prochain !
GUILLAUME II EST SOUFFRANT
— Le Kronprinz vient bien souvent prendre de mes nou-
velles... Ça me rappelle la dernicre maladie de mon père 1
millies-l aoroix. — Puisqu’il en est ainsi, je vous donne
ma démission...
Clemenceau. — Faites pas ça, je serais capable de
l’accepter 1
— Il paraît que le député
Légitimus va être arrêté...
— Qu’est-ce qu’il a fait?
— Le jour de Noël, il aurait
assisté à une messe noire.
*
* *
— La belle Julie? Rangée,
mon vieux, complètement. Elle
est dame patronnesse de sa pa-
roisse.
— Oui. Elle suit les offices,
depuis qu’elle ne peut • plus
suivre les officiers.
*
* * .
D’un de nos lecteurs :
Savez-vous pourquoi la ville
d’Alençon, Orne, le départe-
ment ?
LES BARAQUES DU JOUR DE l’àN
Marianne. — Tous mes pantins, au choix, à quinze mille 1
populo. — C’est rien chérot, la p’tite more : on en offre partout au rabais 1
vingt-huit jours, l’année jus-
tement où février est partisan
des vingt-neuf jours.
*
* *
— Je ne suis pas supersti-
tieux. Mais je n’aurais pas
aimé que l’année commençât
un vendredi...
— Surtoutun vendredi treizê.
*
* *
— Vous avez lu, dans les
journaux? Une Américaine qui
vient à Paris. Elle a fondé une
religion pour prêcher aux fem-
mes le silence...
— On ne va parler que de
ça, tout cet hiver.
Dessins de Radiguet.
lui. — Mais fiche-moi donc la paix 1 je travaille à mon
projot de bonheur universel... j’en suis au partage des
biens.
elle. — Ai-je le temps d’aller vendre mes fcijoux, très
cher, à Dusausoy, 4, boulevard des Italiens?
lui. — Tu as le temps!
C’est que comme préfecture, elle ne
manque pas de Fiers, et qu’elle a l’Argen-
tan qu’elle veut.
*
* *
Dans la rue :
■-— Couvrez-vous, monsieur, je vous en
prie.
Au théâtre :
—- Découvrez-vous, madame, je vous.en
supplie.
*
* *
— Eh bien ! et cette réforme des vingt-
huit jours, qu’en pensez-vous?
— Je pense qu’il est assez bizarre et
assez inconvenant de parler de réduire les
Rhum S-James
__
bisse tous les bourgeois !
l’affaire de belleville
— Mais, m'sieu le juge, j’suis bien en âge d’aller avec
les messieurs : j’aurai dix ans le mois prochain !
GUILLAUME II EST SOUFFRANT
— Le Kronprinz vient bien souvent prendre de mes nou-
velles... Ça me rappelle la dernicre maladie de mon père 1
millies-l aoroix. — Puisqu’il en est ainsi, je vous donne
ma démission...
Clemenceau. — Faites pas ça, je serais capable de
l’accepter 1
— Il paraît que le député
Légitimus va être arrêté...
— Qu’est-ce qu’il a fait?
— Le jour de Noël, il aurait
assisté à une messe noire.
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— La belle Julie? Rangée,
mon vieux, complètement. Elle
est dame patronnesse de sa pa-
roisse.
— Oui. Elle suit les offices,
depuis qu’elle ne peut • plus
suivre les officiers.
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D’un de nos lecteurs :
Savez-vous pourquoi la ville
d’Alençon, Orne, le départe-
ment ?
LES BARAQUES DU JOUR DE l’àN
Marianne. — Tous mes pantins, au choix, à quinze mille 1
populo. — C’est rien chérot, la p’tite more : on en offre partout au rabais 1
vingt-huit jours, l’année jus-
tement où février est partisan
des vingt-neuf jours.
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— Je ne suis pas supersti-
tieux. Mais je n’aurais pas
aimé que l’année commençât
un vendredi...
— Surtoutun vendredi treizê.
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— Vous avez lu, dans les
journaux? Une Américaine qui
vient à Paris. Elle a fondé une
religion pour prêcher aux fem-
mes le silence...
— On ne va parler que de
ça, tout cet hiver.
Dessins de Radiguet.
lui. — Mais fiche-moi donc la paix 1 je travaille à mon
projot de bonheur universel... j’en suis au partage des
biens.
elle. — Ai-je le temps d’aller vendre mes fcijoux, très
cher, à Dusausoy, 4, boulevard des Italiens?
lui. — Tu as le temps!
C’est que comme préfecture, elle ne
manque pas de Fiers, et qu’elle a l’Argen-
tan qu’elle veut.
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Dans la rue :
■-— Couvrez-vous, monsieur, je vous en
prie.
Au théâtre :
—- Découvrez-vous, madame, je vous.en
supplie.
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— Eh bien ! et cette réforme des vingt-
huit jours, qu’en pensez-vous?
— Je pense qu’il est assez bizarre et
assez inconvenant de parler de réduire les
Rhum S-James
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bisse tous les bourgeois !