Quand un couple de chiens l’offusque
Par de trop expressifs ébats ;
Là, sur le pas de sa boutique,
Gonflé d’orgueil et d’embonpoint,
L’épicier parle politique,
11 bêche le maire et l’adjoint;
Qu’on le mette un jour r. leur place
Et l’on verra!... Pendant ce temps
Les officiers, à la terrasse
Du café, sont exhubérants;
Une nouvelle se colporte,
On va changer de garnison!
Et la mercière sur sa porte,
Est triste comme une prison:
Elle avait trouvé son affaire
Dans le cœur d’un sous-lieutenant;
C’était un travail à refaire
Avec le nouveau régiment.
Et le juge a beaucoup de peine
A rie pas montrer son dépit,
Car la femme d’un capitaine
Préférait la toque au képi.
Mais bientôt la ville-momie,
Ayant fait tout ce qu’elle a pu
Pour.ne pas rester endormie
Reprend son somme interompu ;
Personne ne se fait de bile,
Pas un rideau n’est soulevé
Même quand une automobilj
Passe en éclair sur le pavé ;
De gros pigeons sur les ardoises
Gonflent leurs gorges de satin,
Par de trop expressifs ébats ;
Là, sur le pas de sa boutique,
Gonflé d’orgueil et d’embonpoint,
L’épicier parle politique,
11 bêche le maire et l’adjoint;
Qu’on le mette un jour r. leur place
Et l’on verra!... Pendant ce temps
Les officiers, à la terrasse
Du café, sont exhubérants;
Une nouvelle se colporte,
On va changer de garnison!
Et la mercière sur sa porte,
Est triste comme une prison:
Elle avait trouvé son affaire
Dans le cœur d’un sous-lieutenant;
C’était un travail à refaire
Avec le nouveau régiment.
Et le juge a beaucoup de peine
A rie pas montrer son dépit,
Car la femme d’un capitaine
Préférait la toque au képi.
Mais bientôt la ville-momie,
Ayant fait tout ce qu’elle a pu
Pour.ne pas rester endormie
Reprend son somme interompu ;
Personne ne se fait de bile,
Pas un rideau n’est soulevé
Même quand une automobilj
Passe en éclair sur le pavé ;
De gros pigeons sur les ardoises
Gonflent leurs gorges de satin,