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Le rire: journal humoristique — N.S. 1909 (Nr. 309-360)

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https://doi.org/10.11588/diglit.23996#0814

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Édouard. — Aoh ! John... quelle inélégante coiffure 1 Te mettrais-tu sur le tard à
suivre les modes françaises?...

ECIIOS DU RIRE

Au foyer de l'Opéra.

— On ne voit plus le marquis.
Toutes les étoiles de la danse
sont dans la désolaiion.

— Hélas! le pauvre homme. 11
doit avoir besoin de repos. C’est
qu’il n’est plus jeune. Et il a si
longtemps rôti le ballet...

*

* *

— D’après le dernier budget
de la Chambre, il paraît que les
députés dépensent pour onze
mille francs d’eau par an...

— C’est un gaspillage hon-
teux. Ils devraient bien acheter
une conduite-

— Il n’y a pas à dire, c’est dégoûtant. Chaque jour une
nouvelle grève.

— Sapristi! Quand est-ce que les grévistes se décideront,
eux aussi, à se mettre en grève?

NOS FUTURS JUGES

— Dire qu’à l’heure qu’il est, mon paternel est peut-être
en train d’envoyer au bagne quelque obscur incendiaire...

—- Nos artistes doivent évidemment être
heureux d’aller à Berlin. Ils y sont admi-
rablement reçus, et bien payés.

— Oui. Ils ne travaillent pas pour le roi

de Prusse.

— Et pour ton petit Noël, qu’est-ce qu’il te donnera?...

— L’occasion d’aller une fois de plus chez Dusausoy,
4, boulevard des Italiens, vendre très cher son cadeau
que je sais être un diamant.

rhumTs^

o St-James, ce prestigieux pays des Antilles, es?
je lieu d'origine des premiers Rhums du Monde.

— Enfin de quoi se plaignent
les électriciens? Ne sont-ils pas
assez payés?

— Si, mais c'est le travail qui
ne leur plaît pas. Ils ont peur
d’avoir des ampoules aux mains.

Le Feredjé c’est le voile qui
recouvre Je visage des femmes
turques ne laissant voir que leurs
yeux troublants. Mais un homme
ayant pu pénétrer dans un harem
a fait tomber ce voile. Et il nous
raconte tout ce qu’il a vu, dans
un roman qu’il intitule le Fe-
redjé, et qui est bien l’une des
œuvres les plus suggestives et
les plus curieuses de cette année.

Dessins de Radiguei.

trouillot. — Clemenceau nous avait prévenus : Ce
sacré Augagneur, disait-il, guigne l’Indo-Chine... son
rêve est d’y avoir sa statue en borne...

— Ah ! les délicieux vers de Maurice Rostand sur cette
ieune française blasée...

Tas de vannés, tas de benêts.

Ah! buvez donc du Dubonnetf...

— Oui, parait que toute la famille Rostand consomme
de cet excellent quinquina.

L.a fraîcheur de la jeunesse peut se
conserver longtemps en employant d.s pré-
parations connues et appréciées comme la
Crème Simon, accompagnée de préférence
de Poudre de riz Simon, en évitant tous
autres cosmétiques incompatibles.

The Sport habille bien

17, BOULEVARD MONTMARTRE, 17
 
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