SUITES DE SURMENAGE
— Ce jour-là, le roi Édouard qui était vanné, me dit : « Émile, vous qui êtes libre
penseur, pincez-moi donc les... »
— Monsieur le Président, permettez-moi de vous rappeler que votre médecin vous
a conseillé de faire une cure de silence...
ECHOS DU RIRE
— En somme, la baronne de
Vaughan a-t-elle, oui ou non, le
droit de porter son titre?
— Il est probable que cela
doit lui être indifférent. Elle a
d’autres titres au porteur.
— Eh bien, vous avez assisté
au match entre le champion de
boxe français et le nègre. Pour
qui avez-vous parié?
— Mon cher, je n’ai pas parié
gérément à chercher des for-
mules variées. C’est toujours » la
salle pleine chaque soir ». Le
directeur, qui a des lettres, a
fini par s’exaspérer de la mono-
tonie des communiqués, et lui
adresse quelques reproches.
— Vous pourriez tout de
même trouver autre chose. La
salle est pleine, la salle est
pleine, cela manque de variété.
— Si vous voulez, répond
l’autre doucement, je pourrais-
dire demain qu’elle vient d’ac-
coucher.
Dessins de Radiguet. _
— Monsieur le Préfet, pas une minute à perdre... Les
camelots du roy vont faire une grande manifestation :
mais je n’ai pas bien compris si c’est pour la venue
du duc d’Orléans ou dans l’avenue d’Orléans
du tout. x\u dernier moment, impossible de
s’y reconnaître. Les deux adversaires
avaient probablement copieusement dîné,
et bu, surtout. Quand ils se sont présentés
sur la scène, ils étaient tous les deux ab-
solument gris.
*
* *
Le secrétaire d’un de nos music-halls les
plus courus, chargé de faire les communi-
qués aux journaux, ne se fatigue pas exa-
BALINCOURT
ifGüES. — Dites-moi, mon ami.
!-t-elle les beaux discours?...
votre maître:
— On y rencontre des gens très chic chez ce Du-
sausoy, 4, boulevard des Italiens... J’y ai aperçu la
baronne de Vaughan et la princesse Louise qui en
sortaient l’air radieux.
EL MOKRI
• — Mon Dieu, oui, j’ai passé un bail, 3, 6, 9, renou-
velable. Je ne sais si je dois conserver ma situation-
d’ambassadeur ou m’établir marchand de dattes à Paris.
Cette profession me semble d’un avenir plus certain.
L,a fraîcheur de la jeunesse peut se
conserver longtemps en employant des pré-
parations connues et appréciées comme la
Crème Simon, accompagnée de préférence*
de Poudre de riz Simon, en évitant tous1
autres cosmétiques incompatibles.
— Ce jour-là, le roi Édouard qui était vanné, me dit : « Émile, vous qui êtes libre
penseur, pincez-moi donc les... »
— Monsieur le Président, permettez-moi de vous rappeler que votre médecin vous
a conseillé de faire une cure de silence...
ECHOS DU RIRE
— En somme, la baronne de
Vaughan a-t-elle, oui ou non, le
droit de porter son titre?
— Il est probable que cela
doit lui être indifférent. Elle a
d’autres titres au porteur.
— Eh bien, vous avez assisté
au match entre le champion de
boxe français et le nègre. Pour
qui avez-vous parié?
— Mon cher, je n’ai pas parié
gérément à chercher des for-
mules variées. C’est toujours » la
salle pleine chaque soir ». Le
directeur, qui a des lettres, a
fini par s’exaspérer de la mono-
tonie des communiqués, et lui
adresse quelques reproches.
— Vous pourriez tout de
même trouver autre chose. La
salle est pleine, la salle est
pleine, cela manque de variété.
— Si vous voulez, répond
l’autre doucement, je pourrais-
dire demain qu’elle vient d’ac-
coucher.
Dessins de Radiguet. _
— Monsieur le Préfet, pas une minute à perdre... Les
camelots du roy vont faire une grande manifestation :
mais je n’ai pas bien compris si c’est pour la venue
du duc d’Orléans ou dans l’avenue d’Orléans
du tout. x\u dernier moment, impossible de
s’y reconnaître. Les deux adversaires
avaient probablement copieusement dîné,
et bu, surtout. Quand ils se sont présentés
sur la scène, ils étaient tous les deux ab-
solument gris.
*
* *
Le secrétaire d’un de nos music-halls les
plus courus, chargé de faire les communi-
qués aux journaux, ne se fatigue pas exa-
BALINCOURT
ifGüES. — Dites-moi, mon ami.
!-t-elle les beaux discours?...
votre maître:
— On y rencontre des gens très chic chez ce Du-
sausoy, 4, boulevard des Italiens... J’y ai aperçu la
baronne de Vaughan et la princesse Louise qui en
sortaient l’air radieux.
EL MOKRI
• — Mon Dieu, oui, j’ai passé un bail, 3, 6, 9, renou-
velable. Je ne sais si je dois conserver ma situation-
d’ambassadeur ou m’établir marchand de dattes à Paris.
Cette profession me semble d’un avenir plus certain.
L,a fraîcheur de la jeunesse peut se
conserver longtemps en employant des pré-
parations connues et appréciées comme la
Crème Simon, accompagnée de préférence*
de Poudre de riz Simon, en évitant tous1
autres cosmétiques incompatibles.