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Le rire: journal humoristique: Le rire: journal humoristique — N.S. 1912 (Nr. 466-569)

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https://doi.org/10.11588/diglit.21525#0019

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^\ TRAVERS ^ne horrible nouvelle nous arrive de Mont- mouchoir afin de se rappeler en temps opportun

JAi~>-T"fiAi , _ martre. la distance qu'ils ont parcourue. Los mouchoirs

L ACTUALITE U paraîtrait que toutes ces dames, qu'on avait sont donc nécessaires aux marins anglais qui ont

_, l'habitude de rencontrer à l'Abbaye, au Tabarin, contracté depuis longtemps l'inexplicable besoin

, _ au Monico et autres lieux, viennent de quitter à de voyager. Mais, chez nous, où la marine est

Epiphanie. jamais la Butte Sacrée et de descendre vers le plutôt sédentaire, à quoi serviraient, je vous

C'est une erreur grossière, généralement Boulevard. prie, ces mouchoirs?

accréditée parmi les foules stupidement igno- — Mais, peut-être... à se moucher, osai-je

rantes, que de croire que l'usage de tirer les rois ^^-—.^ dire.

remonte à la plus haute antiquité. <^3^i Mais M. Delcassé haussa les épaules.

En réalité, celte coutume est contemporaine — Nos marins ne sont pas des gentlemen ;

de la découverte de la poudre et de l'invention
des armes à feu.

Elle mil assez longtemps à s'introduire en
France où, d'ailleurs, elle ne s'acclimata jamais
définitivement, et, tandis qu'elle florissait en
Russie, au Brésil et en Portugal, de timides . _
essais, chez nous, n'aboutirent qu'à de honteux "^^vS

Il résulte de l'enquête à laquelle nous nous
sommes livrés que ces aimables personnes au-
raient été terrorisées par l'annonce d'un mar-
chand de comestibles du boulevard de Clicliy
qui a affiché qu'à partir du mois de janvier, il
« tiendrait » de la viande de chameau.

Décidément, la vie devient impossible, et l'on ils se mouchent avec leurs doigts, comme vous

se demande quand M. Lépine aura fini ses ridi- et moi; alors, ce serait plutôt des gants qu'il

cules prohibitions. leur faudrait donner...

Il est défendu de cracher, il est défendu de Je n'iiuistai point et pris congé du ministre

fumer, il est défendu de déposer des ordures le de la Marine, qui est assurément le plus petit

long des murs, il est défendu de passer (je dis de tous les grands hommes connus et môme

. , . ,, . , , . .. , , . pAsser), il est défendu de trotter, que sais-je inconnus,

échecs, telle par exemple la tentative de rieschi pn„nrft9

qui fit. complètement fiasco! nouvelle défense dépasse réellement Chronique des tribunaux.

D ailleurs, la monarchie ayant ete remisée au born6S . d ■ ^ ■ }j est défe-ndu de Hier, le nommé ïapoire (Augustin) compa-
depot des marbres, cette fete familiale, qui cou - ieuner sur les boulevards ■ l ' raissait devant la troisième Chambre oii il était

siste à tirer les rois devenait pour ainsi dire un Ainsi M a déeidé notre autocrate, à la suite
anachronisme Un Italie,., du nom de Caseno, d, demaude que lui adressait le fameux Succi,
essaya bien de rénover la chose en tirant les de êmeuse ^moire.
présidents de la République, mais on lui fit com-
prendre combien ce gesie était déplacé et man- fttAEZ BooFFpp
quait d'à-propos, et il s'en tint là.

De nos jours, on préfère de beaucoup tirer
les garçons de banque : ne sont-ce point là, vrai-
ment, les rois de la galette?

Seulement, alors que la tradition voulait que
l'on ne tirât les rois que le sixième jour de jan-
vier, c'est à tout bout de champ, et même de
rue, que l'on tire les garçons de banque. __il—Affik inculpé de grivèlerie. Il avait été arrêté à la

Et voilà une des conséquences imprévues de ^^Z^&^^Z^V^*^^^^ C"<\W requête d'un restaurateur chez lequel il s'était
la fâcheuse loi de séparation qui a abrogé les ^W^CF^—is's yy^^^ffifâ^ Yifff fait servir Lm Plantureux repas, qu'il avait clô-
fètes mobiles. ^ftbixzsS^^^^>tWffl J ( Mai Uu® Par Absorption de douze fromages de Brie.

"^JJmÎ^C^C^VUr 'vhRvJJI H a été condamné à deux mois de prison pour
Petites nouvelles de partout et d'ailleurt. ^Hjjft I J I Bries de clôture.

Un nouveau syndicat vient de se fonder. * La même troisième Chambre a condamné à

Il a a sa te e MM Alexandre Duval, le chan- ^ moîs de prison, avec sursis, le dénommé

leur Mayol, le tragédien de Max, le critique M. Flachon, directeur de la Lanterne, n'a Ma pomme .Casimir), inculpé de vagabondage.

Adolphe Brisson et M a I olaire, Jeanne Bloch, pas reçu, cette année, à l'occasion du nouvel an. Depuis six mois, Mâpomme couchait sous les

Mistinguette, etc., etc. . _ _ Sans doute pour raisons de Santé! ponts II a déclaré qu'il avait cependant un domi-
na pris le titre de syndicat des Lrens de nnnnn(.p Aan. ips rmn\«* w.en informée* cil<î> mais 1ue devant de l'argent au propriétaire

Reoue, et vient de s affilier a la C. G. T. Un annonce clans les temiies Dien întoimees Prn;à.nan, fi'Atr„ PYr>.,l<é afin dpn'être mu

Si ramais ûs se mettent eh ereve oue devien- cIue M. Maurice Rostand et M"'° Rosemonde et .craignant et être expulse afin de n être pas

01 jamais us se m< ueni en sieve, que aevien h mis a la porle d avait du(.lde de ne pius rentrer

dront les pauvres revuistes? Ueiaru tuent une pièce en cinq acte» et en veis . r

Nous n'osons v penser de la ronde enfantine : Dansons la capucine.. ! ., -, .,, ...

nous n osons y pensei... _ ^ C était évidemment la meilleure solution.

Une personnalité, généralement bien informée,

nous annonce que, pour des raisons mystérieuses

et sur quoi il vaut mieux, parait-il, ne point

insister, l'année 1912, qui commence, aurait

trois cent soixante-six jours, au lieu de trois cent

soixante-cinq, comme les précédentes.

Étant donnée notre prudence bien connue,

nous nous contentons d'enregistrer ce bruit,

sans en prendre la responsabilité.

Nos interviews.

Ayant lu dans le Temps que le ministre de
la Marine anglaise venait de faire l'acquisition
de 90 000 mouchoirs en soie noire destinés aux
marins de la flotte britannique (l), nous nous
sommes rendus chez M. Delcassé, pour lui de-
mander s'il n'allait pas imiter son collègue du
Royaume-Uni.
À cette question, M. Delcassé daigna sourire :
— Chez nous, m'a-t-il dit, ces mouchoirs se-

— Désormais, ma fille, le Gouvernement met- raient superfétatoires, si j'ose dire. Vous igno-
tra à la retraite tous les officiers généraux qui rez sans doute, n'étant pas du métier, que dans _ Autoriser les garçons de banque à porter
ne seront plus en possession de tous leurs moyens la marine les dislances se comptent par nœuds, un revolver sur eux, c'est b;en..., mais il fau-
physiques... On dit : tel navire fait tant de nœuds à l'heure, draiit aussi nous donner la même autorisation

— Ben, mon colonel, va falloir racheter une Cela provient de cette vieille habitude qu'ont les lorsque nous sortons avec nos bijoux...

caisse de Quinquina Dubonnet... Depuis que marins de tous pavs de faire un nœud à leur — Merci bien... J'aime encore mieux m'en dé-
vous en buvez, on peut dire que vous les avez, ' faire à un bon prix chez Dusausoy, 4, boulevard

vos moyens... (\) Absolument authentique. des Italiens.

LIQUEUR l3flfl8iBiMllEMI Exquise Digestive
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Le rire: journal humoristique
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Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
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Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Radiguet, Maurice
Entstehungsdatum
um 1912
Entstehungsdatum (normiert)
1907 - 1917
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Karikatur
Satirische Zeitschrift

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, N.S. 1912, No. 466 (6 Janvier 1912), S. aas

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CC0 1.0 Public Domain Dedication
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