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Le rire: journal humoristique: Le rire: journal humoristique — N.S. 1912 (Nr. 466-569)

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https://doi.org/10.11588/diglit.21525#0796

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NOS DOMESTIQUES

— Ça c'est gentil d'avoir acheté un pantalon de cocotte !

— J' l'ai pas acheté, j' l'ai chipé à madame votre mère. Dessin de t. Falke.

Le cidre? Le cidre était bon; il n'y a pas à dire, il était bon ivrognes le prit à sa remorque tutélaire, car malgré l'obscurité
et « pur jus » à n'en pas douter. Mais Kergall, sans rien affirmer et les sentes contradictoires, il rentra sans anicroche et se coucha
pour l'instant, espérait bien en faire avaler de meilleur à son comme un saint homme.

ami, lorsque son propre pressoir aurait fonctionné. Cette hypothèse d'un guide providentiel était assez légitime,

— Nous verrons ça... dit Kermouster en congédiant le cidre en somme; car, s'il étaitrevenu sans savoir comment, du moins
et en appelant à la rescousse quelques fioles plus colorées ; nous se souvenait-il (et non sans trouble) d'avoir entendu, chemin
verrons ça! faisant, une voix goguenarde lui crier à diverses reprises : « Bonne

Là-dessus, on se mit à boire tout de bon, et quand arriva le brise, capitaine ! »
café sous bonne escorte de gwin-ardant, de kirsch vieux et de Bref, il dormit dix heures sans desserrer les poings, et il était

jamaïque, nos deux gaillards étaient si bellement émerillonnés à se barbifier le lendemain matin, quand sa servante l'avertit
déjà, qu'ils n'eurent pas de mal à se saouler définitivement. En que le valet de Kermouster demandait à lui parler,
sorte que, bientôt, ils s'endormirent tous deux comme deux or- Il descendit tout ensavonné :

meaux étêtés au bord d'un champ. — Hé! bonjour Yvon, fit-il ; une lettre pour moi?

Sur le coup de — Non, repondit

minuit, pourtant, (/A le valet avec dignité,

Kergallrattrapaquel- Ij c'est autre chose,

ques-uns de ses es- > M — ^ 1uo^ donc?

prits. Voyant les ai- 'M Alors Yvon sortit

guilles de l'horloge vr^Hlk r-^~\ ^e son Pan'er une

présenter les armes, fjwÊjjVM j^-rsa lanterne qu'il lui ten-

il tenta de prendre Hw'^Wir^^^ (*'t'

congé de son hute. y/kf^\^r\ '< — Voilà votre

Mais ce fut pour Iji j W ÇX^2p*~j\ ! D*en> monsieur... —

néant. Le comte ne yi j VI xV^ANi». ' feCy / / ÇO '< et 'e comte a dit

voulut rien savoir j WL ^r^Tï^S' %0$vG^C/^"=<f \ comme 5a 1ue vous

pas plus en français . >-^K^f i fsl [F Jr^^-^fe3^^^^-?^^ ' me rendiez Jacquot

qu'en breton, et resta w£&&/7r-~-~ jÊÊkJ^**ffli:if?^ - ! que vous avez em-

sourd péremptoire- ; W^lilf^Vv y dÊm^VNWî^fi > , U,\V, i AuV4' porté hier,

ment. V^tzSè? f  jéR^W^^-J^J^ Ml Le damné

Alors Kergall s'es- V \~~^r J/ llJàwwÊÊ"^>\ l \ /lHY"7^ v\V m>P^% quis, dans son ébrié-

quiva. Évitant la cui- t\ f / V^^rw/^^S^- x i4t-Jr té, avait décroché la

sine de peur qu'on__ .Jj\/ (/ ^^^n^^///'''^^W§Si. —~——5^ZZ^~ — ' caé>e du perroquet

ne le vît tituber, il W / Jr Iji \1, \ '", u — au ^eu de son fa-

gagna le vestibule à if / 7 V VV/ fi l \ 1 \ \ lot!

tâtons et sortit sans f // n \\ ï'// VA >A—11| *\ ^ comprit alors

oublier sa lanterne____yfvJÂ' - /JL_ J|_t///' /a\__Jf'b \^tT^7^&r~^__d'où venait la voix

qu'il se réservait $ 1 > )ù^i//a^ ^^S^h&iÉZ^Lz^ mystérieuse qu'il

d'allumer quand il <^s*5=£^^^Jg \ Ir^^v^?"'^^ avait entendue, et

serait au large. -^^st^^ combien elle était

Mais de cet allu- ^ss»^ Peu surnaturelle,

mage il ne se soucia mTTT~^

plus quand il fut en--1-—- George Auriol.

plein vent, et, sans — gn ; ^ïs <jon6, Gégène! Tu nous vois tous les deux dans les Balkans !...

doute, le dieu des — Qu'est-ce qu'on prendrait comme canons, tous les jours ! Dessin de A. Vallée.
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