Le nouveau Faust de l'Odéon. étaient déjà d'un bien beau style!) La vérité, c'est que l'auteur
Ceux mêmes qui étaient résolus à ne pas se laisser étonner de Blanehette fait parler ses personnages comme tout le monde.
f»ar la mise en scène d'Antoine ont dû mettre une sourdine à Et tout le monde, Dieu merci, ne s'exprime pas à la manière des
eur scepticisme et y aller de leur voyage; car jamais — même héros de M. Paul Hervieu, lesquels, aux moments les plus pas-
dans Ramunteho et dans l'Honneur japonais — ce magicien sionnés, émettent des phrases dans le genre de celles-ci : « Je
artiste et documenté ne réalisa plus ingénieuses merveilles. viendrai vous voir, madame, vers l'heure des lampes!... » ou
Une chose cependant semble, dans le temple odéonien, plus bien: « J'ai tout entendu! J'étais là, dans la chambre proche !... »
stupéfiante encore que l'enthousiasme des fidèles et la conver- A la vérité, M. Brieux est humoriste et poète : ce fut une des
sion des profanes; c'est la science toujours prête des membres gloires du Rire à ses débuts de publier de lui de gais petits
de la critique... Ah ! les braves gens !... Pas un de ces messieurs contes en prose; et les intimes du jeune académicien n'ont pas
qui ne connaisse par cœur le Faust oublié non plus le temps où, sous
de Gœthe, et par surcroît, celui de —^ : _ -s le pseudonyme de Louis Bricourt, il
Marlowe ! Que dis-je ? Ils lisent à , j lJ_fL ^v^V^TV^ ^'™'\ M0"^^^\ rimait des livrets d'opéras-comi-
livre ouvert les textes teuton ou v^^^^Jra ff^Ln ) / rnv'Vl J \v w i ques; ne reculant ni devant la c h an-
britannique de ces deux chefs- ^^^v/f H' iw^fb Wl son Dacnique ni devant la romance
d'œuvre de haut embêtement litté- ^"~\ J ^ *^*Èt&i f/lS JJÈ&% J S B aux étoiles...
raire ; et pour un peu ils s'écrie- y\\/^"Î|T *V ^^^^s \M ^n vieillissant, il est devenu phi-
raient : « Ce vieux Wolfgang! » J ]/) r^u? ^w~^3^^^^^^^Lkj@K |LWl lanthrope et surtout ardent fémi-
comme ils disent familièrement: / t^«atfrS;%^^^^^l^- y, '/^^^^^^^^\ J\ Igf niste, ce qui dénote une riche na-
ïf Notre grand Will ! » Si l'on songe - ^.sCk *r€ ^^^^^^^^m^^ la ture et une belle âme. Et, précisé»
que deux mois sont nécessaires 7-'^ •v*>Wb «y^v' %J ^y^v$9$^ 'Itm ment parce qu'il aime la femme, il
pour lire en entier le seul bouquin ^On**^»^1 % U/y^v^^^^^ JrMu ^nï conseille de ne pas vouloir pren-
de Gœthe. on demeure béat d'ad- \__ ^^f$$r JÊÊÉ M f M^K^y^^^^^^^k ^re ^a P^ace ^e l'homme dans la so-
miration devant nos Aristarque et ~^ ) ^ÂlMjf . Â$Ë& i Kir "^^O^Bl ciété. M. Brieux a observé aussi que
nos Zoile ; et l'on est fier d'être n y'ly^^Jnr^^ÊjÊk X. (■ /^MjrMf la beauté était un danger pour la
Français quand on contemple leurs v\/Jsïy/j'p^Jp^^^M^gm, g \ 4Ê$yyyk&rS\ vertu. Voilà une vérité première qui
colonnes. '^^f>~^'^!lel^^^^^^Mik fr^. '/my/^j^LM sans doute n'avait pas besoin d'être
Aux spectateurs moins avertis, ^/.vQJ^l^SjBig^^^ftflBS& JT* ^y/w^^wx démontrée. Mais que veux-tu y
le nouveau Faust semblera peut- \w ^^^yi^S^X \ . /Ë//ZÏs$ÊmBi\ faire> mon pauvre Eugène?... Il en
être un peu trop fort de café ; et yjy f/^^^^^^^^^ÊSj^^ v^^^^ \&vy/i[îWwB& ira toujours ainsi tant que le monde
c'est ainsi qu'une jeune dame de- ,; J^r^^^^^^Swfja^te»» ^iW^^h. L 9oV//^^^^Wl sera monde!
mandait avec inquiétude à son mari yt^y^î^^^^^^ (k w '^mrF^ Cette comédie éloquente et hon-
pourquoi l'héroïne était appelée tan- ^^^y^y^^^^^5fg!f^^Si .^///^VWt wm n®te est ^ort 'Jien Jouee Par Signoret,
tôt Gretehen et tantôt Hélène. Sans f */ •> ^^^/^^^^^^^^jnw ^^^^^ y///A/s§k m si fi'1 et si varié; par Maurice Lamy
ironie apparente, l'époux expliqua: f /Vyv/yjÊttl$sk qui a autant de talent que son frère
« Gretehen, c'est le diminutif d'He- ^Trvyy^yy^^y^^j^^^WSL \ v////?ja5a& Charles, par la famille Caron, mère,
lène ; comme toi, Albertine, je t'ap- 'inCyy/y^/^y^yJ0^^^^^pSk \ y//Ay^^MS tante et nièce ; par MM. Calmettes,
pelle Titine dans l'intimité. » La .^^^f^^^S'S^J^ I ,,/'/?SSk Monteaux et Houry.Quanta MllePro-
jeune femme parut satisfaite de fèx ^s^/^X^^^^^^^S^^Syi \ /////s//yBÊBk vost, qui tient des raisonnements de
cette réponse ; navrée, quand même, ^^^^T^^^^^^g^^aM\\ f v^vvx^m femme seule, elle est toujours di-
d'entendre une autre musique que (»f(S>j*^r ^&&fé%pÊia& U \ yY///tSÊI gne de la Comédie-Française. Elle y
celle de Gounod... Et puis, pour- ^^W^K? '^^^Mj BflBl "\ 1 v/ *T retournera,
quoi M. Desfontaines, qui joue Me- ✓^'Ç^i ^^'O^SâBw©^ * L - ^ * * *
phisto, ne se colle-t-il pas sur les
paupières des paillettes?... A Châ- m joubé Théâtre Antoine. — L'Homme
tellerault, si la basse-chantante n'en ' , qui assassina.
mettait pas, elle serait bien reçue !... Dans Faust, à l'Odéon. j^uj n'ignore que la pièce est
Les décors tour à tour font pen- Dessin de de Losques. tirée du roman célèbre de M.
ser à des Rembrandt (le Cabinet Claude Farrère, officier de ma-
du Dr Faust), à des Albert Durer (le Sabbat), ou même à des ri ne. Car il n'y en a décidément plus que pour ces messieurs-
toiles du père Corot, comme le paysage délicieusement bru- du Borda.
meux où évoluent déjeunes fillettes appelées au plus brillant Défait, la solitude et le silence sont propices à la méditation;
avenir. 11 serait fâcheux qu'une loi nouvelle nous privât de ces et l'on doit être bien dans une cabine, loin des raseurs et des
enfants sur la scène. chers confrères, pour manigancer une intrigue vaudevillesque ou
Le jardin de Marguerite permet à Antoine de réaliser des perpétrer un roman ou un drame. On a particulièrement admiré
merveilles d'ingéniosité. Conforme à la tradition, Valentin a la façon dont le noble officier de Sévigné (un descendant, sans
'ufle agonie verbeuse et verse des flots de paroles plus que des doute, de la grande épistolière) fait une boutonnière et joue du
flots de sang. Tel Werther, dans l'opéra célèbre, chante pendant lingue. Voilà du travail soigné, et qui aurait l'approbation du
un quart d'heur6 avec une balle dans le cervelet. On a bien Costaud de la Maube et du Frisé de Ménilmuche !...
raison de dire que les Teutons ont la tête dure. ' " Ragotin.
Les répétitions avaient eu lien dans le calme le plus religieux; __^_-
et le patron, que les belles/victoires et les grasses recettes Ce qu'on admire. —Tout ce qu'on pourra dire d'Yvonne De
rendent plus calme et souriant chaque jour, ne s'est pas écrié Bray, dans les Flambeaux, sera en dessous de la vérité. Elle
comme jadis, à l'Assomptioh d'Haynele Ma te m : — Monsieur est saisissante d'expression et la sincérité de ses làrmes émeut,
l'électricien, voulez-vous nféclairer la gueule de l'ange, nom de pius qu'on ne peut l'exprimer. Mais ce qu'on admire surtout, en
ï>... ! dehors de son beau talent de comédienne, ce sont ses mains
Le temps des luttes est passé; le jour de gloire est arrivé. d'une blancheur transparente et nacrée. Il est bon de dire
^ qu'elle fait journellement usage pour le soin de ses mains de
* * la Pâte des Prélats, dont la Parfumerie Exotique est Pexelu-
Au Gymnase. La Femme seule. ■ , sive propriétaire, 35, rue du 4-Septembre et que la Sère Sour-
II est'de bon goût et de tradition de proclamer que M. Brieux cilière n'est pas étrangère à la beauté de ses sourcils. Parjume-
n'a pas une écriture artiste. (Comme si les mots écriture (irtisie rie Ninon, 31, rue du 4-Septembre.
Ceux mêmes qui étaient résolus à ne pas se laisser étonner de Blanehette fait parler ses personnages comme tout le monde.
f»ar la mise en scène d'Antoine ont dû mettre une sourdine à Et tout le monde, Dieu merci, ne s'exprime pas à la manière des
eur scepticisme et y aller de leur voyage; car jamais — même héros de M. Paul Hervieu, lesquels, aux moments les plus pas-
dans Ramunteho et dans l'Honneur japonais — ce magicien sionnés, émettent des phrases dans le genre de celles-ci : « Je
artiste et documenté ne réalisa plus ingénieuses merveilles. viendrai vous voir, madame, vers l'heure des lampes!... » ou
Une chose cependant semble, dans le temple odéonien, plus bien: « J'ai tout entendu! J'étais là, dans la chambre proche !... »
stupéfiante encore que l'enthousiasme des fidèles et la conver- A la vérité, M. Brieux est humoriste et poète : ce fut une des
sion des profanes; c'est la science toujours prête des membres gloires du Rire à ses débuts de publier de lui de gais petits
de la critique... Ah ! les braves gens !... Pas un de ces messieurs contes en prose; et les intimes du jeune académicien n'ont pas
qui ne connaisse par cœur le Faust oublié non plus le temps où, sous
de Gœthe, et par surcroît, celui de —^ : _ -s le pseudonyme de Louis Bricourt, il
Marlowe ! Que dis-je ? Ils lisent à , j lJ_fL ^v^V^TV^ ^'™'\ M0"^^^\ rimait des livrets d'opéras-comi-
livre ouvert les textes teuton ou v^^^^Jra ff^Ln ) / rnv'Vl J \v w i ques; ne reculant ni devant la c h an-
britannique de ces deux chefs- ^^^v/f H' iw^fb Wl son Dacnique ni devant la romance
d'œuvre de haut embêtement litté- ^"~\ J ^ *^*Èt&i f/lS JJÈ&% J S B aux étoiles...
raire ; et pour un peu ils s'écrie- y\\/^"Î|T *V ^^^^s \M ^n vieillissant, il est devenu phi-
raient : « Ce vieux Wolfgang! » J ]/) r^u? ^w~^3^^^^^^^Lkj@K |LWl lanthrope et surtout ardent fémi-
comme ils disent familièrement: / t^«atfrS;%^^^^^l^- y, '/^^^^^^^^\ J\ Igf niste, ce qui dénote une riche na-
ïf Notre grand Will ! » Si l'on songe - ^.sCk *r€ ^^^^^^^^m^^ la ture et une belle âme. Et, précisé»
que deux mois sont nécessaires 7-'^ •v*>Wb «y^v' %J ^y^v$9$^ 'Itm ment parce qu'il aime la femme, il
pour lire en entier le seul bouquin ^On**^»^1 % U/y^v^^^^^ JrMu ^nï conseille de ne pas vouloir pren-
de Gœthe. on demeure béat d'ad- \__ ^^f$$r JÊÊÉ M f M^K^y^^^^^^^k ^re ^a P^ace ^e l'homme dans la so-
miration devant nos Aristarque et ~^ ) ^ÂlMjf . Â$Ë& i Kir "^^O^Bl ciété. M. Brieux a observé aussi que
nos Zoile ; et l'on est fier d'être n y'ly^^Jnr^^ÊjÊk X. (■ /^MjrMf la beauté était un danger pour la
Français quand on contemple leurs v\/Jsïy/j'p^Jp^^^M^gm, g \ 4Ê$yyyk&rS\ vertu. Voilà une vérité première qui
colonnes. '^^f>~^'^!lel^^^^^^Mik fr^. '/my/^j^LM sans doute n'avait pas besoin d'être
Aux spectateurs moins avertis, ^/.vQJ^l^SjBig^^^ftflBS& JT* ^y/w^^wx démontrée. Mais que veux-tu y
le nouveau Faust semblera peut- \w ^^^yi^S^X \ . /Ë//ZÏs$ÊmBi\ faire> mon pauvre Eugène?... Il en
être un peu trop fort de café ; et yjy f/^^^^^^^^^ÊSj^^ v^^^^ \&vy/i[îWwB& ira toujours ainsi tant que le monde
c'est ainsi qu'une jeune dame de- ,; J^r^^^^^^Swfja^te»» ^iW^^h. L 9oV//^^^^Wl sera monde!
mandait avec inquiétude à son mari yt^y^î^^^^^^ (k w '^mrF^ Cette comédie éloquente et hon-
pourquoi l'héroïne était appelée tan- ^^^y^y^^^^^5fg!f^^Si .^///^VWt wm n®te est ^ort 'Jien Jouee Par Signoret,
tôt Gretehen et tantôt Hélène. Sans f */ •> ^^^/^^^^^^^^jnw ^^^^^ y///A/s§k m si fi'1 et si varié; par Maurice Lamy
ironie apparente, l'époux expliqua: f /Vyv/yjÊttl$sk qui a autant de talent que son frère
« Gretehen, c'est le diminutif d'He- ^Trvyy^yy^^y^^j^^^WSL \ v////?ja5a& Charles, par la famille Caron, mère,
lène ; comme toi, Albertine, je t'ap- 'inCyy/y^/^y^yJ0^^^^^pSk \ y//Ay^^MS tante et nièce ; par MM. Calmettes,
pelle Titine dans l'intimité. » La .^^^f^^^S'S^J^ I ,,/'/?SSk Monteaux et Houry.Quanta MllePro-
jeune femme parut satisfaite de fèx ^s^/^X^^^^^^^S^^Syi \ /////s//yBÊBk vost, qui tient des raisonnements de
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paupières des paillettes?... A Châ- m joubé Théâtre Antoine. — L'Homme
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mettait pas, elle serait bien reçue !... Dans Faust, à l'Odéon. j^uj n'ignore que la pièce est
Les décors tour à tour font pen- Dessin de de Losques. tirée du roman célèbre de M.
ser à des Rembrandt (le Cabinet Claude Farrère, officier de ma-
du Dr Faust), à des Albert Durer (le Sabbat), ou même à des ri ne. Car il n'y en a décidément plus que pour ces messieurs-
toiles du père Corot, comme le paysage délicieusement bru- du Borda.
meux où évoluent déjeunes fillettes appelées au plus brillant Défait, la solitude et le silence sont propices à la méditation;
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Le jardin de Marguerite permet à Antoine de réaliser des perpétrer un roman ou un drame. On a particulièrement admiré
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'ufle agonie verbeuse et verse des flots de paroles plus que des doute, de la grande épistolière) fait une boutonnière et joue du
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un quart d'heur6 avec une balle dans le cervelet. On a bien Costaud de la Maube et du Frisé de Ménilmuche !...
raison de dire que les Teutons ont la tête dure. ' " Ragotin.
Les répétitions avaient eu lien dans le calme le plus religieux; __^_-
et le patron, que les belles/victoires et les grasses recettes Ce qu'on admire. —Tout ce qu'on pourra dire d'Yvonne De
rendent plus calme et souriant chaque jour, ne s'est pas écrié Bray, dans les Flambeaux, sera en dessous de la vérité. Elle
comme jadis, à l'Assomptioh d'Haynele Ma te m : — Monsieur est saisissante d'expression et la sincérité de ses làrmes émeut,
l'électricien, voulez-vous nféclairer la gueule de l'ange, nom de pius qu'on ne peut l'exprimer. Mais ce qu'on admire surtout, en
ï>... ! dehors de son beau talent de comédienne, ce sont ses mains
Le temps des luttes est passé; le jour de gloire est arrivé. d'une blancheur transparente et nacrée. Il est bon de dire
^ qu'elle fait journellement usage pour le soin de ses mains de
* * la Pâte des Prélats, dont la Parfumerie Exotique est Pexelu-
Au Gymnase. La Femme seule. ■ , sive propriétaire, 35, rue du 4-Septembre et que la Sère Sour-
II est'de bon goût et de tradition de proclamer que M. Brieux cilière n'est pas étrangère à la beauté de ses sourcils. Parjume-
n'a pas une écriture artiste. (Comme si les mots écriture (irtisie rie Ninon, 31, rue du 4-Septembre.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Le rire au théatre
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1913
Entstehungsdatum (normiert)
1908 - 1918
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, N.S. 1913, No. 518 (4 Janvier 1913), S. 10
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg