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Le rire: journal humoristique — N.S. 1913 (Nr. 518-569)

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https://doi.org/10.11588/diglit.21524#0065

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Chez Héjane : Alsace. tînt l'heureuse fortune de l'Abbé Constantin. Mais aujourd'hui,

Si, pendant de très longs mois, le Théâtre Réjane n'encaisse pas si le succès est probable, le triomphe ne semble guère possible,
quotidiennement le maximum, il n'y a plus qu'à le transformer L'abbé est pourtant remplacé par un archevêque; et quel arche-
en garage d'automobiles, et à douter à la fois de l'art dramatique vêque? Celui de Paris, tout simplement!... Lucien Besnard fait
et du patriotisme. L'un des auteurs, Gaston Leroux, aime bien sa bien les choses. A rencontre des esprits fdrts (et délicats) qui
mère patrie; au point qu'il refuse au café (quand par hasard il touchent du fer à l'approche d'un ecclésiastique, M. Besnard
s'y trouve) la bière de Munich et la saucisse de Francfort. Il estime que les gens d'Eglise portent bonheur sur la scène,
avait déjà, par l'ingéniosité paradoxale et charmante de Balao et M. Calmettes représente l'archevêque de Paris avec une

de Rouletabille, acquis l'admiration prêtrise (oh ! pardon !) une maîtrise que

des liseuses de romans feuilletons etia lui envierait M»1' Amette lui-même; et

haute estime des gens de lettres. Il _ >v il est, dans la pièce, comme son homo-

possède maintenant l'amitié de Paul nyme, M- Calmette du Figaro, un ex-

Déroulède. Car l'irréductible revan- / // \ cellent entrepreneur de ménagements.

chard était dans la salle à la « gêné- \ / c ^ La nièce de l'archevêque, c'est (douce

raie » avec trente de ses séides, don- \f *> V comme un agneau) Pascal. Cette de-

nant aux lions endroits le signal des CJ"^ y~ ^\ {Jj moiselle Pascal, infiniment fine, est

applaudissements. Le rideau tombé Ç t J /] jeune vraiment; et c'est un jeune amou-

sur un quintuple rappel, il a tenu à «^^C /V) reux (M. Charles Deschamps i qui lui

serrer dans sa large dextre les mains ^&B> ^J*V-A //A *a*1 *a cour et obtiendra sa main vers

de Gaston Leroux et de son collabora- f\jù<<*>**~- Cr&*-~f |y' Oj£ 31126 heures cinquante!... Voilà l'une

teur Lucien Camille. Or ce jeune au- jzr ^^^.rf^fN \x6*i) des l3'us Srandes originalités de ce

teur qui s'appelle Camille comme le Hr \ vVJ sPectac'e : La douce fiancée n'a pas

regrettable Doucet et Lucien comme F \l l|l \ À '/ de pattes d'oie aux tempes, et le prè-

le regretté Samosate, se dénomme en /j |) m % -N~ Il T tendu ne sourit pas avec un dentier

réalité Camille Dreyfus. Déroulède de-,

venu drevfusard! Ce ne l'ut pas un des £ S \\ IV^IT n a ^ j-

moindres attraits du spectacle. Mais / I j». W Vi%i J Cependant que pauvres citadins

il v en eut d'autres ; ainsi Léonie L^^T-V^VÏv / T§ t l• ^ m^ssaàe ct

Yahnefavecun h; - celle qui a du *3St /? \ \ V\ !Vj h 1 r ^ .farisie'!s'

talent) s'est évanouie le plus gracieu- ] \ À) ai bltre élégances, le citoyen Ço-

;, , „ , 1 , f . IL^L 1 S rJ\J vsSr tillon, ou, si vous préférez, M. André

sèment du monde en vovant apporter llw»^ Il h*** j c -a • a i a

ij . ■ i I rfr^fc_Jf JnT »—I de bouquieres, promené dans les Ame

en scène un soldat qui avait reçu une M i F MiwTHT «Ml 1 1 r» i a ^ . ,,.

v ,i i i j ■. t i fUsJBt^^ | » s riques la coupe de ses laquettes et l im-

bade dans la tete. La vue du sang im- M&s8fr i > 1 i • J u i r-

• ,i„ + a MB si R ■ prévu de ses causeries. M. de Fouquié-

pressionne a ce point la parlaite et fine jj . XmtM R , 1 -u v,-n u- • d- i

+ •„„ ^ 7„ ';l„..ii„ „ ÈÉ M \WÊr II u 1 res s habille bien ; mais Richepm Jean)

creahice de la Douloureuse quelle a MwjM 'If Jff IV 1 u uni t > v »

. ,. , , , i, i Si3ÊÊ i i ni \y , o 1 babille mieux. Le pire, c est qu en

touiours refuse de îouer Lady Macbeth ïïffjfesiëi . Bil 1 ' * m i u 1 ■ • ^t I

• i i i ' , i r 'trias ES i III *" .. voyageant, M. de bouquieres est tout

et qu elle se voile la face devant les ai- H lu Mi i II 11 k\, o . J te , ' .. * ,

fiches tachées de pourpre de Z'tfomme //MÂ/Jj/ I W Mo a CA°?n P compositeur! .

gui assassina. 'ImMImI Ail I 11 , A telles enseignes qu il a elucubre

rMjfk WMÊi\iw liUIO une valse intitulée : Roses a Automne

(mais, oui !) et dédiée à « Mme Corne-

Trente-six ans avant Kismet. T FM ¥Mt l lius VanJerbilt en chevaleresque hom-

Un u vieil abonné du Rire nous MWÊÊÊê\ mage La façon de donner vaut mieux

communique, à titre de curiosité, bar- J7JH » \ue cf q^ondonne. 1 y a cependant une

ticle que (dans /e ^aro du 25 juillet ffiSÊSË I w StI'0pl,e dehcatement mélancolique :

1877,) Auguste Vitu consacrait a Lu- wËÈÊÊ I a Je sa's flue toutes les choses

cien Guit ry, élève du Conservatoire : fjtÊÊÊ Ont de lourds destins ;

— « Un espoir sérieux se révélait dans w^w\ Que bien des roses

la personne d'un jeune homme de seize V N ont pas de lendemains-

ans, M. Guitry, qui a dit la grande ~ri~ Lz*T "^> Un certain François de Malherbe

scène de Nemours, dans Louis XI, (1555-1628) n'a-t-il pas écrit :
avec une sûreté, une franchise, une

émotion et une simplicité bien rares, M- CALMETTES Mais elle était du monde, ou les plus belles

non seulementchez les enfants, comme Dans La Folle enchère, à la Renaissance. _4 °n,t. le P11? destin \ [choses

, l'est encore M. Guitry, mais chez les ^ » ^sQv,s. Et rose die a v^vivent les roses,
artistes en possession de la faveur du

public, M. Guitry possède des avantages physiques non moins II est infiniment flatteur, pour un poète qui commence, de se
précoces que son intelligence et sa stabilité..! Il a le sentiment ,- rencontrer avec un des maîtres de la lyre. M. de Fouquières ne

des nuances et les traduit avec une variété d'effets qui semble un saurait d'ailleurs se commettre en mauvaise compagnie,

don naturel... Il a reçu du jury un Pr accessit bien mérité. » Ragotin.

Ainsi, au temps heureux de son adolescence, M. Guitry savait -—-

dire les vers (les auditeurs de Chanteeler s'en seraient-ils Une bonne amie. — Ali ! les beaux, les admirables yeux,

doutés?) et il observait les nuances... Que les temps sont dit-on en lorgnant la belle S..., une des beautés en vedette

changés : depuis 1877, M. Guitry a acquis des dons qui lui man- d'une Revue fort renommée. A-t-èlle d'assez beaux cils ! Et des

quaient, mais perdu des avantages précieux... Ce qui prouverait, sourcils arqués, foncés et bien fournis ! Ne vous extasiez donc

une fois de plus, s'il en était besoin, l'inutilité et l'incohérence pas tant, répliqua une bonne amie... Mais demandez à la Sève

du Conservatoire. Soureilière de la Parfumerie Ninon, 31, rue du ^Septembre,

' de vous dire comment elle s'y est pris pour opérer pareil miracle.

A la Renaissance : Une opulente chevelure est une beauté rare à notre époque.

Voici renaître à la Renaissance, avec la Folle Enchère, la co- Pourquoi? Chi losa? Aussi, apprécie-t-on plus que jamais les

médie souriante et de bonne compagnie, sentimentale sans niai- incomparables bienfaits de l'Extrait Capillaire des RR. PP. Bé-

serie, littéraire sans préciosité; pas compliquée pour un sou. nédictins du Mont Majella dont les vertus sont innombrables.

Aucune raison pour que cette pièce, il y a quelques années, n'ob- Ecrire à M. E. Senet, administrateur, 35, rue du 4-Septembre.
Bildbeschreibung

Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
Le rire au théatre
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Losques, Daniel de
Entstehungsdatum
um 1913
Entstehungsdatum (normiert)
1908 - 1918
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Karikatur
Satirische Zeitschrift
Theater

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, N.S. 1913, No. 521 (25 Janvier 1913), S. 10

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Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
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