bonne ame ! De son premier effet [pose,
Arthur, dit « Le Costaud », un instant se re-
Le temps d'avaler quelque chose.
Mais profitant de ce répit
La belle aussitôt sort du lit!
Notre lutteur, alors, de se mettre en colère,
Déclarant qu'il en veut au moins pour son
Et qu'il faut qu'on le tolère [argent
Même s'il est exigeant!
« A coup sûr, lui répond la petite, en riant;
Nous devons contenter toujours notre client,
Mais tout comme au concert, dans la maison,
[remarque
Qu'il est écrit, sur chaque mur,
Que pour sortir, mon cher Arthur,
On ne délivre pas ici de contremarque! »
« C'est bon, dit le lutteur qui s'en alla confus,
Maintenant que je sais, l'on ne m'y prendra
[plus! »
Mais au bout de six mois d'abstinence com-
plète,
Un matin, plus costaud, l'Hercule s'en revint
Et,redemandant la poulette
(A l'horloge il était dans les dix heures vingt)
Il regrimpa dans la chambrette!
L'après-midi passa : le soir vint à descendre
Sans que notre héros lui ne redescendit.
N'ayant pourtant jamais vu d'amoureux si
[tendre
Le maître de maison monta vers les minuit.
« Le malheureux doit être éreinté de fatigue,
— Tenez, mon pauvre homme, voici cinq centimes; ne vous découragez pas. Pensait-il in petto : voilà bien tout un jour
— Oh! du tout, madame; un don aussi magnifique réconforte immédiatement! , Qu'en amour
Dessin d'A. Bertrand, n &q prodigue,
^'X^--,r„,^ .,, T i -.^ .,. -^ , Si j'avais seulement deux clients de la sorte,
LA CON 1 REMARQLE ^n re et verse la somme MaJlg ch pensionnaire en un mois serait
^- Qu avant que 1 on consomme 1 r [morte!
„ g faut Verser toujours ; Ce digant u frappe a ]a porte .
Ayant fait au marché plutôt bonne recette, Puis, galant, il ait signe „ Eh ! là-haut,lelutteur,ce n'estdoncpasfini?
Arthur dit « Le Costaud », brave hercule A celle dont la ligne Voulez-vous bien sortir'?
[forain, Lui paraît la plus digne „ Sortir, ah! que nenni,
Se dit: «Où vais-je bien dépenser ma galette De valoir ses amours ! Pour qu'aussitôt après encore on me dé-
Ce matin? » [court Après quoi vite il monte et sans vain pream- [barque:
Or, en disant ces mots, voici qu'il tourna Notre Hercule... [bule On ne délivre pas, je sais, de contremarque ! »'
La rue où se trouvait une maison. ..d'amour! (il me manque une rime en cule.)
Sans hésiter, notre homme Sur ce, très satisfait A. Metzvil.
UN HOMME correct
I
MM
— Pardon, mesdames... : la fumée ne vous dérange pas?..
Dessin ile Manfredini.
Arthur, dit « Le Costaud », un instant se re-
Le temps d'avaler quelque chose.
Mais profitant de ce répit
La belle aussitôt sort du lit!
Notre lutteur, alors, de se mettre en colère,
Déclarant qu'il en veut au moins pour son
Et qu'il faut qu'on le tolère [argent
Même s'il est exigeant!
« A coup sûr, lui répond la petite, en riant;
Nous devons contenter toujours notre client,
Mais tout comme au concert, dans la maison,
[remarque
Qu'il est écrit, sur chaque mur,
Que pour sortir, mon cher Arthur,
On ne délivre pas ici de contremarque! »
« C'est bon, dit le lutteur qui s'en alla confus,
Maintenant que je sais, l'on ne m'y prendra
[plus! »
Mais au bout de six mois d'abstinence com-
plète,
Un matin, plus costaud, l'Hercule s'en revint
Et,redemandant la poulette
(A l'horloge il était dans les dix heures vingt)
Il regrimpa dans la chambrette!
L'après-midi passa : le soir vint à descendre
Sans que notre héros lui ne redescendit.
N'ayant pourtant jamais vu d'amoureux si
[tendre
Le maître de maison monta vers les minuit.
« Le malheureux doit être éreinté de fatigue,
— Tenez, mon pauvre homme, voici cinq centimes; ne vous découragez pas. Pensait-il in petto : voilà bien tout un jour
— Oh! du tout, madame; un don aussi magnifique réconforte immédiatement! , Qu'en amour
Dessin d'A. Bertrand, n &q prodigue,
^'X^--,r„,^ .,, T i -.^ .,. -^ , Si j'avais seulement deux clients de la sorte,
LA CON 1 REMARQLE ^n re et verse la somme MaJlg ch pensionnaire en un mois serait
^- Qu avant que 1 on consomme 1 r [morte!
„ g faut Verser toujours ; Ce digant u frappe a ]a porte .
Ayant fait au marché plutôt bonne recette, Puis, galant, il ait signe „ Eh ! là-haut,lelutteur,ce n'estdoncpasfini?
Arthur dit « Le Costaud », brave hercule A celle dont la ligne Voulez-vous bien sortir'?
[forain, Lui paraît la plus digne „ Sortir, ah! que nenni,
Se dit: «Où vais-je bien dépenser ma galette De valoir ses amours ! Pour qu'aussitôt après encore on me dé-
Ce matin? » [court Après quoi vite il monte et sans vain pream- [barque:
Or, en disant ces mots, voici qu'il tourna Notre Hercule... [bule On ne délivre pas, je sais, de contremarque ! »'
La rue où se trouvait une maison. ..d'amour! (il me manque une rime en cule.)
Sans hésiter, notre homme Sur ce, très satisfait A. Metzvil.
UN HOMME correct
I
MM
— Pardon, mesdames... : la fumée ne vous dérange pas?..
Dessin ile Manfredini.