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https://doi.org/10.11588/diglit.28149#0005
MARIUS AUX TRANCHÉES
. ‘^1\~
Un fameux laoin. Marius : il faut l’entendre raconter ses exploita... — C’était en Woëvre, mon bon; j’en ai-t-y transpercé de ces salauds !
Le plus fort, c’est à Neuville, le jour où j’ai fait bouffer une grenade tout En Artois, j’ai, comme en me jouant, ramené une mitrail-
amorcée à un kamerad qui demandait à boire. Mince de rafraîchissement! leuse boche tout attelée...
Et à Verdun, donc, quand je jouais au cerf-volant avec un taube
que je venais d’attraper au lasso ! Ah ! ah ! j’ai t’y ri, ce soir-là!
Si je ne suis pas^éorasé d'honneurs et de décorations, c’eat que j’ai
tout refusé. Je suis un modeste, mes bons amis, et nous sommes tous
ainsi à Tarascon, vé ! Dessins de G. Pavis.
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Un fameux laoin. Marius : il faut l’entendre raconter ses exploita... — C’était en Woëvre, mon bon; j’en ai-t-y transpercé de ces salauds !
Le plus fort, c’est à Neuville, le jour où j’ai fait bouffer une grenade tout En Artois, j’ai, comme en me jouant, ramené une mitrail-
amorcée à un kamerad qui demandait à boire. Mince de rafraîchissement! leuse boche tout attelée...
Et à Verdun, donc, quand je jouais au cerf-volant avec un taube
que je venais d’attraper au lasso ! Ah ! ah ! j’ai t’y ri, ce soir-là!
Si je ne suis pas^éorasé d'honneurs et de décorations, c’eat que j’ai
tout refusé. Je suis un modeste, mes bons amis, et nous sommes tous
ainsi à Tarascon, vé ! Dessins de G. Pavis.