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Le rire: journal humoristique — 25.1919

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https://doi.org/10.11588/diglit.28149#0010
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Ah I voilà qui va mieux; ce n’est pas encore Samuel le Magni-
fique qui ressuscite aux Variétés, mais la nouvelle opérette,
richement habillée avec les décors et les costumes de Monte-
Carlo, fait oublier la précédente où la Dame du dit n’était vêtue
que d’une défroque navrante. Rhodope est d’ailleurs comme
musique plutôt un opéra-comique qu’une opérette; la musique
de Louis Ganne en est distinguée et agréable, mais manque un
peu de gaîté. Le livret en est quelconque et ne fait pas oublier
l’autre Rhodope, celle que Banville évoque dans cet Esope aux
vers délicieux que la Comédie-Française représente avec un
succès si justifié. La brune Colonna Romano y personnifie
superbement l’esclave grecque; aux Variétés, Rhodope est
blonde — qui fixera ce point d’histoire? — et c’est la jolie
Exiane qui la représente, charmante, chantant agréablement,
mais avec une voix un peu menue. Harry-Baur, qui prend dans
la direction nouvelle la place de Brasseur, n’a, lui aussi, qu’un
mince filet de voix, mais il est habile et son art le tire d'embarras.
Paillard, en revanche, chante très agréablement. Inutile de vous
dire que cette pièce gréco-égyptienne nous montre une fois de

LES TROUPES D’OCCUPATION EN ALLEMAGNE

plus toutes ces dames au salon de M“« Puti-
phar (matrone des fesses, eût dit Willy en
voyant son interprète), des prêtresses, des
courtisanes, des danseuses aux crotales légen-
daires et Bianca de Bilbao, agréable sylphe
*

* *

Le Châtelet vient de faire paraître sa nou-
velle édition du Tour du Monde; elle s’ap-
pelle cette année les Millions de l'Oncle
Sam : on ne saurait être plus dans l’actualité.
Inutile de vous dire que le héros et l’héroïne
de la pièce se poursuivent à travers l’univers
et que, grâce à eux, les spectateurs assistent,
une fois de plus, à des ballets de tous pays.
Les rôles sont bien tenus par MM. Déan et
Carjol, M1Us Jodiane et Williams. Mais pour-
quoi, diable, le Châtelet s’entête-t-il à ne
pas monter de féeries?

X *

* *

L'Arlequin n’a pas les dimensions du Châ-
telet ; aussi tout y est proportionnel, les bal-
lets y sont réduits de une à six danseuses et les ensembles à
vingt artistes. Cela n’empêche que l’on y joue parfois d’amusants
spectacles et la Source d'amour, d’Alin Monjardin, musique
d’Esteban Marti, est du nombre. Le livret est très amusant, la
musique joyeuse et les interprètes agréables.

Au Théâtre du Vieux-Colombier la Pastorale de Noël a eu un
succès mérité et qui se renouvellera. L’Avertisseur.

A BAS LA GUERRE !

Les bolchevistes français ont manifesté
violemment le jour de l'arrivée du Prési-
dent Wilson au cri de : « A bas la guerre/»
(Les journaux.)

CutKRC

— Tu m’avais dit que c’était des
très doux ...

sauvages, mais pas du tout : il est
Dessin de M. Radiguet.

— Enfin, n‘ont-ils pas raison de vouloir supprimer les guerres ?

— Parfaitement ; mais qu’ils commencent par supprimer les guerres

civiles. Dessin de Ch. Gshty.
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