LES CHANSONS DE D. BONN AUD
L’ATTOÎTISSAGE
DE VÉDRINES
Air : Les cloches de Nantes.
Aux « Gal’ries Lafayette »,
Farfouillant çà et là,
Ces dam’s font leurs emplettes.
Grands Dieux! quel brouhaha!
Ah ! ah ! ah ! ah ! (bis)
Dansant leur sarabande,
On voit les ascenseurs
Qui mont’nt et qui descendent ;
Ça vous fait mal au cœur.
O iaïe, ma mère ! O iaïe, ma sœur!
Tous les commis ont l’même
Sourire épanoui :
« El avec ça, médême ?
— « C’est tout pour aujourd’hui.
Oui ! oui ! oui ! oui ! » (bis)
I out est pour rien.. ., ô joie !
« Oui, ma chère, en cherchant,
J’ai trouvé, des bas d’soie
A quatre-vingt-dix francs :
Tout l’monde en prend; c’est renversant! »
Qu’ëst-ce que vous fichez là?
Mon capitaine, on nous a dit de faire une ronde...'
Dessin de Marcel Arnac.
APPLICATION RIGOUREUSE DU RÈGLEMENT
C’est un fou ?
Non... : c’est le chien du commissaire.
Dessin de Mars-Trick.
Mais tout l’monde se rassure :
C’est Védrin’s qui, dit-on,
Va v’nir sur la toiture
S’poser comme un hann’ton.
Ah ! ya du bon ! (bis)
On crie : « Fermez les portes ! »
Il faut, c’est plus prudent,
Que personne ne sorte
Rapport aux accidents :
C’est plus prudent, (bis)
Là-d’ssus, comm’ bien l’on pense,
Malgré l'avertiss’ment
Tous les clients s’élancent
Sur le boul’vard Haussman
Immédiat’ment. (bis)
C’est bien lui, c’est Védrines
Qui, dans le ciel rosé,
Tourne avec sa machine
Cherchant où se poser
Sans rien casser... C’est insensé !
Soudain, il s’précipite
... Va-t-il sur l’Opéra ?
... Non... Il f... l’camp bien vite
On joue Monna Vanna;
O iaïe, ma mère ! O iaïe, papa !
Par un’ volte superbe
Enfin il attoîtit,
Pour employer le verbe
A la mode aujourd’hui,
Oui ! oui ! oui ! oui ! (bis)
Il descend d’sa bagnôle
Et d’mande élégamment .
Ces dam’s autour des caisses
Forment des group’s compacts
Parmi lesquels s’empressent
Des messieurs pleins de tact
Tac ! tac ! tac ! tac ! (bis)
Dont les dextres professes
Trouv’nt toujours le moyen
De pincer quelques f.. .ormes
Sans avoir l’air de rien !
Tiens ! tiens ! tiens ! tiens ! (bis)
Mais tout à coup résonne
L’bruit d’un moteur d’avion
Qui ronfle et qui bourdonne
Quéqu’ part aux environs :
Ron ! ron ! ron ! ron ! (bis)
Un aéro, sans doute,
Qui vient flâner par là.
On s’arrête..., on écoute :
Si c’était les gothas. . .
Ah ! ah ! ah ! ah ! (bis)
— Je comprends pas, maintenant que la guerre est finie, pourquoi l’Administration accepte
encore des lettres chargées ! Dessin de M. Leroy.
L’ATTOÎTISSAGE
DE VÉDRINES
Air : Les cloches de Nantes.
Aux « Gal’ries Lafayette »,
Farfouillant çà et là,
Ces dam’s font leurs emplettes.
Grands Dieux! quel brouhaha!
Ah ! ah ! ah ! ah ! (bis)
Dansant leur sarabande,
On voit les ascenseurs
Qui mont’nt et qui descendent ;
Ça vous fait mal au cœur.
O iaïe, ma mère ! O iaïe, ma sœur!
Tous les commis ont l’même
Sourire épanoui :
« El avec ça, médême ?
— « C’est tout pour aujourd’hui.
Oui ! oui ! oui ! oui ! » (bis)
I out est pour rien.. ., ô joie !
« Oui, ma chère, en cherchant,
J’ai trouvé, des bas d’soie
A quatre-vingt-dix francs :
Tout l’monde en prend; c’est renversant! »
Qu’ëst-ce que vous fichez là?
Mon capitaine, on nous a dit de faire une ronde...'
Dessin de Marcel Arnac.
APPLICATION RIGOUREUSE DU RÈGLEMENT
C’est un fou ?
Non... : c’est le chien du commissaire.
Dessin de Mars-Trick.
Mais tout l’monde se rassure :
C’est Védrin’s qui, dit-on,
Va v’nir sur la toiture
S’poser comme un hann’ton.
Ah ! ya du bon ! (bis)
On crie : « Fermez les portes ! »
Il faut, c’est plus prudent,
Que personne ne sorte
Rapport aux accidents :
C’est plus prudent, (bis)
Là-d’ssus, comm’ bien l’on pense,
Malgré l'avertiss’ment
Tous les clients s’élancent
Sur le boul’vard Haussman
Immédiat’ment. (bis)
C’est bien lui, c’est Védrines
Qui, dans le ciel rosé,
Tourne avec sa machine
Cherchant où se poser
Sans rien casser... C’est insensé !
Soudain, il s’précipite
... Va-t-il sur l’Opéra ?
... Non... Il f... l’camp bien vite
On joue Monna Vanna;
O iaïe, ma mère ! O iaïe, papa !
Par un’ volte superbe
Enfin il attoîtit,
Pour employer le verbe
A la mode aujourd’hui,
Oui ! oui ! oui ! oui ! (bis)
Il descend d’sa bagnôle
Et d’mande élégamment .
Ces dam’s autour des caisses
Forment des group’s compacts
Parmi lesquels s’empressent
Des messieurs pleins de tact
Tac ! tac ! tac ! tac ! (bis)
Dont les dextres professes
Trouv’nt toujours le moyen
De pincer quelques f.. .ormes
Sans avoir l’air de rien !
Tiens ! tiens ! tiens ! tiens ! (bis)
Mais tout à coup résonne
L’bruit d’un moteur d’avion
Qui ronfle et qui bourdonne
Quéqu’ part aux environs :
Ron ! ron ! ron ! ron ! (bis)
Un aéro, sans doute,
Qui vient flâner par là.
On s’arrête..., on écoute :
Si c’était les gothas. . .
Ah ! ah ! ah ! ah ! (bis)
— Je comprends pas, maintenant que la guerre est finie, pourquoi l’Administration accepte
encore des lettres chargées ! Dessin de M. Leroy.