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https://doi.org/10.11588/diglit.28149#0880
SUR LA BOXE
Origines.
La boxe remonte à la plus haute antiquité. Elle fut inventée,
il y a 2.000 ans, par Thésée, fils d’Egée, qui combattait tous les
vendredis au « Marathon-boxing-club. »
Thésée commença par gagner le championnat des Centaures.
Son record comporte des victoires sur : Sinnis (K. ()., 1 round),
<i Battling » Périphètes (K. O., 7 rounds), « Iron » Procuste (sur
faute, 10 rounds), Scipion (aux points, 20 rounds), l’allas (arbitre
arr. le match), les Pallantides (K. O., 3 rounds les deux) et
« Private », Minautore (K. O., 5 rounds).
11 était heavyweight. Son style rappelait celui d’Hercule ; il
avait un bon crochet du gauche et des esquives qu’on peut
encore admirer sur le portique royal de l’Agora.
Boxe anglaise.
Dans la suite, la boxe s’implanta en Angleterre.
On s’y battit sans prendre de gants — c’est-à-dire à poings
nus, et ce furent de bien .jolies déconfitures où Tom Figg fut roi
— Ce n’est pas un homme, c’est un lion.
— Pourvu qu’il ne s’échappe pas dans la salle.
— je n’oserais dire : sans eontest, — comme nous le montre une
estampe du temps, avec son torse velu, son crâne en œuf—- et
Gr. tting, saigneux et pantelant, à ses pieds...
Puis, le « noble art » s’assagit, se réglementa. Les coups pha-
ramineux, les combats au finish, les reprises de deux ou trois
heures, les repos sur le genou du soigneur, le champ clos, les
paris, toutes ces choses terribles et pittoresques disparurent
une à une, et il ne reste plus, aujourd’hui, qu’une poignée de
vieux lords figés, autour d’un ring réglementaire, et comptant
avec soin les touches d’un gauche aussi ridicule qu’inefficace!
Boxe française.
Pendant ce temps, nous nous adonnions à la boxe française,
et c’était très comique...
Confortablement assis sur nos jambes en losange, le corps
bien raide, les poings tournant comme des bielles, nous déco-
chions le coup de pied bas en faisant claquer les cuisses, et
décomposions le coup de pied brisé : 1° tourner et faire, face à
gauche sans tourner la tète: 2° pivoter sur le talon gauche;
3° lever la jambe droite; -1° détendre la jambe horizontalement;
5° ...
Et ces deux vénérables personnes s’engueulaient :
PREMIER RANG
— Ici, nous sommes délicieusement placées, ma chère : nous allons
recevoir des gouttes de sang. Dessins de Chas. Laboebe.
Origines.
La boxe remonte à la plus haute antiquité. Elle fut inventée,
il y a 2.000 ans, par Thésée, fils d’Egée, qui combattait tous les
vendredis au « Marathon-boxing-club. »
Thésée commença par gagner le championnat des Centaures.
Son record comporte des victoires sur : Sinnis (K. ()., 1 round),
<i Battling » Périphètes (K. O., 7 rounds), « Iron » Procuste (sur
faute, 10 rounds), Scipion (aux points, 20 rounds), l’allas (arbitre
arr. le match), les Pallantides (K. O., 3 rounds les deux) et
« Private », Minautore (K. O., 5 rounds).
11 était heavyweight. Son style rappelait celui d’Hercule ; il
avait un bon crochet du gauche et des esquives qu’on peut
encore admirer sur le portique royal de l’Agora.
Boxe anglaise.
Dans la suite, la boxe s’implanta en Angleterre.
On s’y battit sans prendre de gants — c’est-à-dire à poings
nus, et ce furent de bien .jolies déconfitures où Tom Figg fut roi
— Ce n’est pas un homme, c’est un lion.
— Pourvu qu’il ne s’échappe pas dans la salle.
— je n’oserais dire : sans eontest, — comme nous le montre une
estampe du temps, avec son torse velu, son crâne en œuf—- et
Gr. tting, saigneux et pantelant, à ses pieds...
Puis, le « noble art » s’assagit, se réglementa. Les coups pha-
ramineux, les combats au finish, les reprises de deux ou trois
heures, les repos sur le genou du soigneur, le champ clos, les
paris, toutes ces choses terribles et pittoresques disparurent
une à une, et il ne reste plus, aujourd’hui, qu’une poignée de
vieux lords figés, autour d’un ring réglementaire, et comptant
avec soin les touches d’un gauche aussi ridicule qu’inefficace!
Boxe française.
Pendant ce temps, nous nous adonnions à la boxe française,
et c’était très comique...
Confortablement assis sur nos jambes en losange, le corps
bien raide, les poings tournant comme des bielles, nous déco-
chions le coup de pied bas en faisant claquer les cuisses, et
décomposions le coup de pied brisé : 1° tourner et faire, face à
gauche sans tourner la tète: 2° pivoter sur le talon gauche;
3° lever la jambe droite; -1° détendre la jambe horizontalement;
5° ...
Et ces deux vénérables personnes s’engueulaient :
PREMIER RANG
— Ici, nous sommes délicieusement placées, ma chère : nous allons
recevoir des gouttes de sang. Dessins de Chas. Laboebe.