MONDANITE
Au the-tricot de Mme Heirzed, très brillante réunion : MUe Heistéuvé s’est tout particulièrement
distinguée par le fini de ses moufles et le moelleux de ses chaussettes. Dessin de A. Foy.
ALLEMANDS, BLUFFEURS et Cie
— Quelle rencontre!... Ce vieux Sche-
vahl !... Comment va ta femme?
— Tu ne sais donc pas...?On vient de la
réquisitionner...
— Qu’est-ce que tu me racontes ?...
— Comme je te le dis!... Ordre du Kai-
ser! Toutes les Allemandes doivent se sou-
mettre à la réquisition.
— Mais pourquoi faire?...
— Eh bien, voilà! Les classes 1916, 1917,
1918, 1919, et ainsi de suite jusqu’à 1933,
ayant déjà été appelées, l’empereur se voit
dans la nécessité de faire procéder immé-
diatement à la fabrication des recrues de
l’an 1934. afin de les dépêcher, au plus
vite, sur le front!... Mais, pour les dépê-
cher, il faut qu’il aille, auparavant, les pê-
cher... tu sais où !
— Quel génie !
— 11 est le « Câfar » (1) de notre époque!
— Et ton ciné, mon petit Schevahl, com-
ment ça marche ?
(1) Traduisez : César.
RÉOUVERTURE DES CONCERTS
— Circulez! C’est compris?... Assez de boucan
comme ça !
— On vous jure, m’sieu l’agent. C’est pas du
Wagner... Dessin de M. IIuard.
— Le cinéma? Ça ne marche pas, pour
le moment. Tous mes artistes sont partis.
— A part ça, rien de nouveau?
— Oh! mais si! Je pars, demain, avec le
Kaiser...
— Ach!
— Plusieurs opérateurs doivent m’ac-
compagner... L’empereur a voulu que soit
cinématographiée son entrée triomphale à
Paris... La seule chose qui m’ennuie,
c’est de penser que ce film ne sera pas, à
proprement parler, macle in Germany.
HALLUCINATION
Au the-tricot de Mme Heirzed, très brillante réunion : MUe Heistéuvé s’est tout particulièrement
distinguée par le fini de ses moufles et le moelleux de ses chaussettes. Dessin de A. Foy.
ALLEMANDS, BLUFFEURS et Cie
— Quelle rencontre!... Ce vieux Sche-
vahl !... Comment va ta femme?
— Tu ne sais donc pas...?On vient de la
réquisitionner...
— Qu’est-ce que tu me racontes ?...
— Comme je te le dis!... Ordre du Kai-
ser! Toutes les Allemandes doivent se sou-
mettre à la réquisition.
— Mais pourquoi faire?...
— Eh bien, voilà! Les classes 1916, 1917,
1918, 1919, et ainsi de suite jusqu’à 1933,
ayant déjà été appelées, l’empereur se voit
dans la nécessité de faire procéder immé-
diatement à la fabrication des recrues de
l’an 1934. afin de les dépêcher, au plus
vite, sur le front!... Mais, pour les dépê-
cher, il faut qu’il aille, auparavant, les pê-
cher... tu sais où !
— Quel génie !
— 11 est le « Câfar » (1) de notre époque!
— Et ton ciné, mon petit Schevahl, com-
ment ça marche ?
(1) Traduisez : César.
RÉOUVERTURE DES CONCERTS
— Circulez! C’est compris?... Assez de boucan
comme ça !
— On vous jure, m’sieu l’agent. C’est pas du
Wagner... Dessin de M. IIuard.
— Le cinéma? Ça ne marche pas, pour
le moment. Tous mes artistes sont partis.
— A part ça, rien de nouveau?
— Oh! mais si! Je pars, demain, avec le
Kaiser...
— Ach!
— Plusieurs opérateurs doivent m’ac-
compagner... L’empereur a voulu que soit
cinématographiée son entrée triomphale à
Paris... La seule chose qui m’ennuie,
c’est de penser que ce film ne sera pas, à
proprement parler, macle in Germany.
HALLUCINATION