amour-proprb
wm.
INQUlèTUDB
— Pourquoi cette comparaison ? Dessin de Lubin de Beauvais.
cieux, polis et règlent exactement leurs termes. Au bout de la
première année, ils eurent un enfant. C’était leur droit. A l’issue
de la seconde, ils en eurent un autre. C’était leur devoir de pa-
triotes. Alors, voyant à quelles gens prolifiques je donnais — ou
louais, comme tu voudras — le toit, j’allai chez eux et leur tins
ce langage : « Mes chers enfants, je viens vous adresser mes féli-
citations [tour votre activité créatrice. Vous avez évidemment
compris que notre France bien-airnée, appauvrie par les com-
bats meurtriers, avait besoin d’être repeuplée et vous vous êtes
mis à la besogne, sainte et charmante besogne ! Je vois que vous
avez du cœur à l’ouvrage et que vous ne reculez pas, cher mon-
sieur. devant la nécessité de relever vos manches. » — J’aurais
pu, à ce moment-là, être spirituel et badin, mais mon âge, d’une
part, et, de l’autre, la présence de cette jeune femme, m’inter-
dirent le moindre écart de langage... Je restai correct. «Eh bien,
Aussi trompeur que notre pal, ^
Comme lui ce casque commence;
Mais je crains, fatale imprudence,
Qu’il ne finisse encor plus mal.
Dessin de A. d’Hàmpol.
repris-je, vous n’estimerez peut-être pas d’une grande valeur mes
compliments, bien que sincères, mais je suis sûr que vous appré-
cierez davantage l’intention suivante : Pour vous inciter à con-
tribuer dans la plus large mesure possible à la repopulation
française, je diminuerai votre loyer de cent francs, à chaque
LA RONDB
’û&t—
™,uc - Dansons U capucms, y a pas de Pa.n odes nous! V » a ehe. le, AU.*., ni. ne n’es, pas p™_
l’obus. — You !...
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— Pourquoi cette comparaison ? Dessin de Lubin de Beauvais.
cieux, polis et règlent exactement leurs termes. Au bout de la
première année, ils eurent un enfant. C’était leur droit. A l’issue
de la seconde, ils en eurent un autre. C’était leur devoir de pa-
triotes. Alors, voyant à quelles gens prolifiques je donnais — ou
louais, comme tu voudras — le toit, j’allai chez eux et leur tins
ce langage : « Mes chers enfants, je viens vous adresser mes féli-
citations [tour votre activité créatrice. Vous avez évidemment
compris que notre France bien-airnée, appauvrie par les com-
bats meurtriers, avait besoin d’être repeuplée et vous vous êtes
mis à la besogne, sainte et charmante besogne ! Je vois que vous
avez du cœur à l’ouvrage et que vous ne reculez pas, cher mon-
sieur. devant la nécessité de relever vos manches. » — J’aurais
pu, à ce moment-là, être spirituel et badin, mais mon âge, d’une
part, et, de l’autre, la présence de cette jeune femme, m’inter-
dirent le moindre écart de langage... Je restai correct. «Eh bien,
Aussi trompeur que notre pal, ^
Comme lui ce casque commence;
Mais je crains, fatale imprudence,
Qu’il ne finisse encor plus mal.
Dessin de A. d’Hàmpol.
repris-je, vous n’estimerez peut-être pas d’une grande valeur mes
compliments, bien que sincères, mais je suis sûr que vous appré-
cierez davantage l’intention suivante : Pour vous inciter à con-
tribuer dans la plus large mesure possible à la repopulation
française, je diminuerai votre loyer de cent francs, à chaque
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