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Le rire rouge: édition de guerre du journal le rire: Le rire rouge: édition de guerre du journal le rire — 1917 (Nr. 112-163)

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https://doi.org/10.11588/diglit.25446#0040
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LA MARCHE SUR PARIS

Deux ans et demi qu’ils sont partis !... Pour moi, ils ont dû s’arrêter en route.

Dessin de L. Vidaillbt.

sur les chats, sur les serins, les souris
blanches, les tortues, les perroquets, les
pies, les...

griboliche. — Les punaises.
circassin. — Encore une lois, il ne s’agit
pas de plaisanter.

griboliche. — Pardon, ce sont des ani-
maux d’appartement.

circassin. — Tenez, un impôt sur les
chats. Seulement vingt francs. Mais ça
donnerait au moins cinq cents millions.

griboliche. — Fichtre ! Ça ne se trouve
pas dans le pas d’un cheval !

circassin.— Suivez-moi bien. Toutes les
femmes ont au moins un chat.
griboliche. — Je vous le concède.
circassin. — Il y en a même qui en ont
plusieurs.

griboliche. — Il est vraiment des gens
qui veulent se singulariser.

circassin. — Comptons, en chiffres ronds,
vingt millions de femmes en France. A un
chat seulement par femme, et à un louis
par chat.

griboliche. — Evidemment! Ce serait un
vrai Pactole ! Seulement, comment organi-
seriez-vous le contrôle? Le chat est un

LE CHÔMEUR PATRIOTE

L’IMPOT SUR LES CHATS

Le théâtre représente un café. Entre deux parties, les manil-
leurs échangent des aperçus profonds.

circassin. — Moi, je suis partisan de l’impôt sur les chiens.
Les chiens, ça salit les trottoirs, ça donne des puces, ça fait du
bruit.

griboliche. — Pardon, le chien, a dit Buffon, est l’ami de
l’homme. Avez-vous pensé aux chiens d’aveugles?

circassin. — Les aveugles de nos ponts et de nos églises sont
tous propriétaires et dorment sur des paillasses rembourrées de
billets de mille 1 Les chiens, tout de même, il n’y en a que pour
eux ! Quand je pense qu’on n’a pas fourré les loulous de Pomé-
ranie et les bergers allemands dans un camp de concentration!

griboliche. — Vous auriez peut-être voulu les faire exécuter
par un peloton de chiens de fusil.

circassin. — Il ne s’agit pas de faire de l’esprit! Il s’agit de
trouver de l’argent! Moi, si j’étais quelque chose dans le Gouver-
nement, j’établirais un impôt sur tous les animaux d’appartement,

c’est un tableau qui vient de fran-an-ce

— Tiens, vieux, v’ià du travail.

— J’suis Français, moi ! M’embocher, jamais! ! :

Dessin de Edmond Céria.

— Ce qui nous perd, ce sont les embusqués! Je le disais encore hier
au commandant X..., en lui demandant de prendre mon fils dans les
bureaux ! Dessin de Hervé Baille.
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