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https://doi.org/10.11588/diglit.25446#0097
I.E DRAPEAU A 48 ETOILES
* *
— 4»! pas d’erreur ! Ça, ça vient des États-Unis.
Dessin de Marcel Arnac.
BOULES DE NEIGE
On dit indistinctement : un froid de canard, un froid de chien,
un froid de loup. Il serait utile d’établir une hiérarchie dans ia
\empérature de ces animaux.
*
* *
Le froid trouble l’huile. Pourtant, ce. sont les personnages
dans les huiles qui sont le moins troublés par le froid.
*
* *
Un enfant rentre chez lui les habits déchirés, le visage abîmé.
— Qu’as-tu? lui dit son père.
— Ma bicyclette a.dérapé; j’ai ramassé une bûche.
— Dieu soit loué, dit le père; nous allons faire du feu.
*
* *
Toujours le Gouvernement! Sous prétexte d’économies il
interdit les glaces à la seule époque de l’année où l’on n’ait qu’à
se baisser pour en
prendre.
*
* *
C’est un compli-
ment pour un mari
que de s’entendre
dire aujourd’hui
par sa femme :
« Fourneau, » ou :
« Tu me bassi-
nes! »
*
* *
Le public devrait
se précipiter aux
pièces de théâtre
dont les recettes
sont lamentables.
Non pour plaire
aux directeurs,
mais pour profiter
de ces quelques
fours.
Je vous aime chaque jour davantage.
Oui, oui, je comprends!.., jusqu’au dégel.
Dessin de Haoul Viow.
Au dessert, l’amphitryon accompli jette quelques brins de
bois dans la cheminée, en disant à ses invités : « Je vous avais
réservé cette surprise. C’est un fagot de derrière les bouteilles. »
*
* *
On voit fréquemment, l’été, cet écriteau : « Pendant les cha-
leurs la volaille est à l’intérieur. » Je n’ai vu, nulle part, la
contre-partie.
*
* *
Si le proverbe est vrai ; «Mains froides, chaudes amours, » la
repopulation de la France est assurée pour novembre prochain.
* S
* *
Il y a des gens qui boivent en été sous prétexte de se rafraî-
chir : en hiver sous prétexte de se réchauffer. Ce sont d’ail-
leurs les mêmes consommations.
*
* *
Par les grands froids, la Chambre devrait laisser le public
assister aux séances secrètes. C’est là, en effet, que sont traitées
avec le plus de chaleur les questions les plus brûlantes. Il ne
faut pas être égoïstes.
*
* *
Penser qu’il y a des inconscients qui ont gaspillé le charbon
pour en tirer des diamants!
*
* *
J’ai entendu dire, dans ma jeunesse, par des gens « bien
pensants » : « Le péril est à gauche. » — Aujourd’hui, il est au
centre Les empires centraux, le chauffage central sont nos plus
graves préoccupations.
* *
Si le poète qui écrivit :
Ainsi que la vertu, le vice a ses degrés,
s’exprimait de nos jours, il n’aurait garde d’oublier le thermo-
mètre.
*
* *
Une jolie fepame
me dit: «Je ne com-
prends pas com-
ment il y a des gens
qui ont froid. Pour-
quoi ne mettent-ils
pas leurs fourru-
res? »
*
* *
Ce n’est généra-
lement pas dans
les appartements
ornés de glaces que
la température est
la plus basse.
*
* *
Un monsieur im-
plore un charbon-
nier pour obtenir
des bûches. Celui-
ci refuse. « Vous
verrez de quel bois
je me chauffe, « lui
répond l’autre.
*
* *
Plus que jamais
les poules recher-
chent le bon coke.
— Le tir est épatanÇ les Boches sautent comme
Jules. des crêpes. Dessin de il. Sauvayke.
LES ARTILLEURS FONT MARDI-GRAS
* *
— 4»! pas d’erreur ! Ça, ça vient des États-Unis.
Dessin de Marcel Arnac.
BOULES DE NEIGE
On dit indistinctement : un froid de canard, un froid de chien,
un froid de loup. Il serait utile d’établir une hiérarchie dans ia
\empérature de ces animaux.
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* *
Le froid trouble l’huile. Pourtant, ce. sont les personnages
dans les huiles qui sont le moins troublés par le froid.
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Un enfant rentre chez lui les habits déchirés, le visage abîmé.
— Qu’as-tu? lui dit son père.
— Ma bicyclette a.dérapé; j’ai ramassé une bûche.
— Dieu soit loué, dit le père; nous allons faire du feu.
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* *
Toujours le Gouvernement! Sous prétexte d’économies il
interdit les glaces à la seule époque de l’année où l’on n’ait qu’à
se baisser pour en
prendre.
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C’est un compli-
ment pour un mari
que de s’entendre
dire aujourd’hui
par sa femme :
« Fourneau, » ou :
« Tu me bassi-
nes! »
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Le public devrait
se précipiter aux
pièces de théâtre
dont les recettes
sont lamentables.
Non pour plaire
aux directeurs,
mais pour profiter
de ces quelques
fours.
Je vous aime chaque jour davantage.
Oui, oui, je comprends!.., jusqu’au dégel.
Dessin de Haoul Viow.
Au dessert, l’amphitryon accompli jette quelques brins de
bois dans la cheminée, en disant à ses invités : « Je vous avais
réservé cette surprise. C’est un fagot de derrière les bouteilles. »
*
* *
On voit fréquemment, l’été, cet écriteau : « Pendant les cha-
leurs la volaille est à l’intérieur. » Je n’ai vu, nulle part, la
contre-partie.
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Si le proverbe est vrai ; «Mains froides, chaudes amours, » la
repopulation de la France est assurée pour novembre prochain.
* S
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Il y a des gens qui boivent en été sous prétexte de se rafraî-
chir : en hiver sous prétexte de se réchauffer. Ce sont d’ail-
leurs les mêmes consommations.
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Par les grands froids, la Chambre devrait laisser le public
assister aux séances secrètes. C’est là, en effet, que sont traitées
avec le plus de chaleur les questions les plus brûlantes. Il ne
faut pas être égoïstes.
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* *
Penser qu’il y a des inconscients qui ont gaspillé le charbon
pour en tirer des diamants!
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* *
J’ai entendu dire, dans ma jeunesse, par des gens « bien
pensants » : « Le péril est à gauche. » — Aujourd’hui, il est au
centre Les empires centraux, le chauffage central sont nos plus
graves préoccupations.
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Si le poète qui écrivit :
Ainsi que la vertu, le vice a ses degrés,
s’exprimait de nos jours, il n’aurait garde d’oublier le thermo-
mètre.
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* *
Une jolie fepame
me dit: «Je ne com-
prends pas com-
ment il y a des gens
qui ont froid. Pour-
quoi ne mettent-ils
pas leurs fourru-
res? »
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Ce n’est généra-
lement pas dans
les appartements
ornés de glaces que
la température est
la plus basse.
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Un monsieur im-
plore un charbon-
nier pour obtenir
des bûches. Celui-
ci refuse. « Vous
verrez de quel bois
je me chauffe, « lui
répond l’autre.
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Plus que jamais
les poules recher-
chent le bon coke.
— Le tir est épatanÇ les Boches sautent comme
Jules. des crêpes. Dessin de il. Sauvayke.
LES ARTILLEURS FONT MARDI-GRAS