LE RAVITAILLEMENT TURMEL ET C1
LE PRIX DES ALLUMETTES EST AUGMENTÉ
le
— Midi!... Je prendrais bien leur place cinq minutes.
Dessin de Raoul Vion.
UNE FORMULE D’ART SORT DE L’OURLI
Le public parisien attend avec impatience les débuts, au
« Splendide Music-Hall », de Minsalort, annoncé à grand ren-
fort de réclame et dans les termes les plus mystérieux.
Le reporter Bourenez a décidé d’interviewer Minsalort. En
conséquence il a revêtu la jaquette des jours fameux, pris à la
main le kodak irrésistible, et le voici qui gravit, avec l’émotion
du chasseur sur une piste, l’escalier du « Chic-Hôtel », dont
l’ascenseur est, comme toujours, en réparation.
bourenez. — Chambre 23 : c’est ici. Prenons un air affable et
entrons. (Il frappe à la porte.)
minsalort, ouvrant la porte. — Salue bien. Qu’est-ce que
c’est?
bourenez, avec un sourire suave. — Je suis, monsieur, le
reporter Bourenez dont le modeste nom est peut-être parvenu
jusqu’à vos oreilles... Peu importe, monsieur, peu importe! Je
viens, l’espoir au cœur, vous demander des détails sur vous-
mème et sur ce que vous faites, afin d’en instruire les lecteurs
prétexte que c’est des prisonniers qu’il a faits! ! !
Dessin de M. SAuvayre.
de mon journal. En un mot, monsieur, c’est une interview que
je désire.
minsalort, conscient de sa valeur. — Entrez, monsieur, vous
ne perdrez pas votre temps. ,
bourenez. — Préférez-vous que je vous pose'des questions, ou
voulez-vous parler d’abondance?
minsalort. — Je parlerai d’abondance, monsieur, puisque ma
fortune est faite.
PAR CES TEMPS DE RESTRICTIONS
TOUJOURS PAS DE SOUS
— Pensez-vous qu’elle sera suffisamment solide?
Dessin de Raymond Pallier.
— Eh bien! et les nouvelles pièces de nickel?
— Nous n’en recevons jamais, ma bonne dame, tout le monde en fait collection !...
Dessin de U. Akmknmm»
LE PRIX DES ALLUMETTES EST AUGMENTÉ
le
— Midi!... Je prendrais bien leur place cinq minutes.
Dessin de Raoul Vion.
UNE FORMULE D’ART SORT DE L’OURLI
Le public parisien attend avec impatience les débuts, au
« Splendide Music-Hall », de Minsalort, annoncé à grand ren-
fort de réclame et dans les termes les plus mystérieux.
Le reporter Bourenez a décidé d’interviewer Minsalort. En
conséquence il a revêtu la jaquette des jours fameux, pris à la
main le kodak irrésistible, et le voici qui gravit, avec l’émotion
du chasseur sur une piste, l’escalier du « Chic-Hôtel », dont
l’ascenseur est, comme toujours, en réparation.
bourenez. — Chambre 23 : c’est ici. Prenons un air affable et
entrons. (Il frappe à la porte.)
minsalort, ouvrant la porte. — Salue bien. Qu’est-ce que
c’est?
bourenez, avec un sourire suave. — Je suis, monsieur, le
reporter Bourenez dont le modeste nom est peut-être parvenu
jusqu’à vos oreilles... Peu importe, monsieur, peu importe! Je
viens, l’espoir au cœur, vous demander des détails sur vous-
mème et sur ce que vous faites, afin d’en instruire les lecteurs
prétexte que c’est des prisonniers qu’il a faits! ! !
Dessin de M. SAuvayre.
de mon journal. En un mot, monsieur, c’est une interview que
je désire.
minsalort, conscient de sa valeur. — Entrez, monsieur, vous
ne perdrez pas votre temps. ,
bourenez. — Préférez-vous que je vous pose'des questions, ou
voulez-vous parler d’abondance?
minsalort. — Je parlerai d’abondance, monsieur, puisque ma
fortune est faite.
PAR CES TEMPS DE RESTRICTIONS
TOUJOURS PAS DE SOUS
— Pensez-vous qu’elle sera suffisamment solide?
Dessin de Raymond Pallier.
— Eh bien! et les nouvelles pièces de nickel?
— Nous n’en recevons jamais, ma bonne dame, tout le monde en fait collection !...
Dessin de U. Akmknmm»