TOUT AUGMENTE
LA MACHINE A CHAUFFER SANS COMBUSTIBLE
— Toi encore? fit Stanislas, qui avait l’air un peu fatigué.
— Moi encore! répondit Oscar amer. Ma cause est devenue
bien mauvaise, n’est-ce pas?
— Pourquoi dis-tu cela?
— Une supposition!
— Erronée, mon ami, erronée! Ta cause est toujours excel-
lenta! Que réclames-tu, au fait?
— Le paiement de mes fournitures et des travaux accomplis :
2.000 francs !
— Les voici! Diras-tu que ta cause était mauvaise?
Et il remit un chèque à Oscar qui courut chez son avoué pour
faire rayer l’affaire du rôle.
Il ne revit pas le juge Stanislas Glumet, mais il entendit par-
ler de lui tout récemment.
Le juge rédigeait les contrats que Fritz Guttespiel passait avec
des industriels suisses. Il payait les robes et les chapeaux avec
lesquels Paulette Cibot éblouissait la plage de Saint-Sébastien.
Ce qui fut cause qu’il fut soumis à une enquête, le jour où
Fritz fut à Fresnes et Paulette à Saint-Lazare.
Lui-même fut remis juge à Clamecy.
Oscar lui a écrit :
« Remercie le ciel, mon vieux, de n’avoir pas fait de toi un
tapissier pour cocottes! Je frémis en pensant à ce qui te serait
arrivé, en dehors de la faillite ! » Jean Drault.
— Écoute bien ça... : Messieurs Mayer et Beaumont viennent d’inven-
ter une « machine à chauffer sans combustible » basée sur ce principe
que deux corps qui se frottent dégagent de la chaleur.
— Oh ! Eustache.. ., où veux-tu en venir? Dessin de M. Radiguet.
LE DINER DU COLONEL
Une aventure des plus sombres et des plus dramatiques vient
d’arriver au colonel G..., commandant la place de N...
Le colonel G... avait été invité à dîner par Mma V.., la femme
du plus grand armateur de la ville ; mais au jour convenu, le
colonel, au moment de sortir de chez lui, fut pris d’une terrible
névralgie, et dut renoncer au plaisir de se rendre à cette invi-
tation.
Obligé de rester chez lui, il écrivit immédiatement une lettre
d’excuses et, appelant son ordonnance, il lui dit : « Bernard, mon
garçon ! vous allez porter cette lettre chez Mrae V..., et vous me
rapporterez mon dîner. »
Bernard arrive chez Mme V..., remet la
lettre et attend!! « Le colonel, explique-t-il,
m’a dit de lui rapporter son dîner! »
LE vrai complot M. Caillaux cherche à revenir
au pouvoir. (Les journaux.)
— Hélas! Excellence, notre complot a échoué! Dessin de Raoul vion.
l"Ut juste si j’ai trouvé trois mégots ! 11 est vrai
que c’étaient des mégots de cigarettes roulées
dans du Zig-Zag!!! Dessin de Mawfrebini.
rnyiXiMUM
ANTIQUITÉS-BtOOUX.OBJETS o'ART, AUTOS- 3 rucTAITBOUT
LA MACHINE A CHAUFFER SANS COMBUSTIBLE
— Toi encore? fit Stanislas, qui avait l’air un peu fatigué.
— Moi encore! répondit Oscar amer. Ma cause est devenue
bien mauvaise, n’est-ce pas?
— Pourquoi dis-tu cela?
— Une supposition!
— Erronée, mon ami, erronée! Ta cause est toujours excel-
lenta! Que réclames-tu, au fait?
— Le paiement de mes fournitures et des travaux accomplis :
2.000 francs !
— Les voici! Diras-tu que ta cause était mauvaise?
Et il remit un chèque à Oscar qui courut chez son avoué pour
faire rayer l’affaire du rôle.
Il ne revit pas le juge Stanislas Glumet, mais il entendit par-
ler de lui tout récemment.
Le juge rédigeait les contrats que Fritz Guttespiel passait avec
des industriels suisses. Il payait les robes et les chapeaux avec
lesquels Paulette Cibot éblouissait la plage de Saint-Sébastien.
Ce qui fut cause qu’il fut soumis à une enquête, le jour où
Fritz fut à Fresnes et Paulette à Saint-Lazare.
Lui-même fut remis juge à Clamecy.
Oscar lui a écrit :
« Remercie le ciel, mon vieux, de n’avoir pas fait de toi un
tapissier pour cocottes! Je frémis en pensant à ce qui te serait
arrivé, en dehors de la faillite ! » Jean Drault.
— Écoute bien ça... : Messieurs Mayer et Beaumont viennent d’inven-
ter une « machine à chauffer sans combustible » basée sur ce principe
que deux corps qui se frottent dégagent de la chaleur.
— Oh ! Eustache.. ., où veux-tu en venir? Dessin de M. Radiguet.
LE DINER DU COLONEL
Une aventure des plus sombres et des plus dramatiques vient
d’arriver au colonel G..., commandant la place de N...
Le colonel G... avait été invité à dîner par Mma V.., la femme
du plus grand armateur de la ville ; mais au jour convenu, le
colonel, au moment de sortir de chez lui, fut pris d’une terrible
névralgie, et dut renoncer au plaisir de se rendre à cette invi-
tation.
Obligé de rester chez lui, il écrivit immédiatement une lettre
d’excuses et, appelant son ordonnance, il lui dit : « Bernard, mon
garçon ! vous allez porter cette lettre chez Mrae V..., et vous me
rapporterez mon dîner. »
Bernard arrive chez Mme V..., remet la
lettre et attend!! « Le colonel, explique-t-il,
m’a dit de lui rapporter son dîner! »
LE vrai complot M. Caillaux cherche à revenir
au pouvoir. (Les journaux.)
— Hélas! Excellence, notre complot a échoué! Dessin de Raoul vion.
l"Ut juste si j’ai trouvé trois mégots ! 11 est vrai
que c’étaient des mégots de cigarettes roulées
dans du Zig-Zag!!! Dessin de Mawfrebini.
rnyiXiMUM
ANTIQUITÉS-BtOOUX.OBJETS o'ART, AUTOS- 3 rucTAITBOUT