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Rochette, Desiré Raoul [Editor]
Monuments inédits d'antiquité figurée, grecque, étrusque et romaine (Band 1): Cycle héroique — Paris, 1833

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https://doi.org/10.11588/diglit.3750#0430
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ADDITIONS ET CORRECTIONS.

des chevaux, et dont l'attitude semble exprimer la terreur dont
il est saisi • motif équivalent à celui que nous ont offert nos vases
peints pour exprimer la même idée.

Paq. 113, not. 2, ajoutez : J'observe que M. Ed. Gerhard,
qui a fait mention de ce monument dans son Prodrom. p. 109,
not. 212, admettait encore les deux figures en question pour
deux. Vénus, avec le nom d'Ërà : opinion qui me semble tout-
a-fait inadmissible, quand bien même on n'adopterait pas la

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mienne, toute fondée qu'elle est sur la lecture indubitable des
noms étrusques eris et thetis. Je remarque encore que mon
illustre ami, M. Boettigcr, en déclarant inintelligibles le nom et
le sens même de ces figures, ce qui résulterait en effet de la ma-
nière dont il lit et interprète, avec Lanzi, les inscriptions étrus-
ques , Ethes et Eris, sans compter la faute commise dans la trans-
cription du nom'de Minerve, Meurta, au lieu de Menrfa, a manqué
cette fois de la sagacité et de la justesse d'esprit qu'il possède
à un si haut degré ; voy. son Hercules in Bivio, p. 2g-31.

ORESTÉIDE.

Pag. îai, not. 3, ajoutez : M. Crcuzcr a reproduit, parmi les
monumens ajoutés à l'appui de sa Symbolique, l'urne étrusque
dont il s'agit, avec la même explication de Sacrifice expiatoire,
Sùhnopfer; voy. pi. lviii, p. 61 ; c'est une méprise dont il est
permis de s'étonner, et qu'il n'en est que plus nécessaire de
relever de la part d'un savant de ce mérite.

Pag. 128, lig. 23: carquois, lisez arc.

Pag. 132 , not. A, ajoutez : Cette inscription avait été publiée
d'abord, mais peu exactement, par Reinesius, cl. XI, n. lvi,
p. 627, qui la donne, sur la foi d'un voyageur, d'après un
marbre existant alors à Constantinople. Ce doit donc être un
des marbres apportés du Levant par quelqu'un des voyageurs
français qui y furent envoyés à plusieurs reprises,' par les ordres
et aux frais du grand roi Louis XIV, pour y recueillir des mo-
numens antiques de toute espèce.

Pag. 1 ko, lign. 7, fragment de siège; ajoutez la note suivante:
Cette conjecture m'avait semblé d'abord justifiée par une cu-
rieuse peinture de vase grec, que j'ai cru devoir publier d'après
un calque qui m'en a été envoyé de Naples; voy. pi. LXXVI,
n. 8. Cette peinture, qui forme le col d'un vase, représentant,
dans sa partie principale, le mythe de Persée et de Méduse, se
rapporte évidemment au trait de l'histoire à'Oreste réfugié dans
le sanctuaire de Delphes, tel que nous l'avons vu figuré sur plu-
sieurs de nos monumens. Ici, le Fils d'Jgamemnon se montre
agenouillé sur une base ornée de bandelettes, avec le glaive nu
qu'il tient d'une main, et le fourreau de l'autre, comme pour re-
pousser YEuménide, qui le menace du flambeau qu'elle lui pré-
sente de la main droite, et du serpent qu'elle porte dans l'autre
main. Du côté opposé, la Femme qui s'éloigne, en tenant de la
main droite un objet figuré comme un fragment de siège, pour-
rait être reconnue, à ce signe, pour Clytemncstre, tenant en main
l'instrument du crime qu'elle a aidé à commettre sur la per-
sonne d'Agamemnon. Nous avons déjà vu le même personnage
apparaître sur un de nos vases, représentant le même sujet,
pi. XXXV, p. 194 ; et sa présence, dans la scène dont il s'agit,
avec le meuble symbolique que j'ai cru voir à sa main , n'aurait
sans doute rien que de conforme aux principes de l'art an-
tique. Toutefois, j'observe que ce meuble offre à-peu-près
la même forme que celui qui est porté par une prêtresse, sur
plusieurs vases peints, Passeri, Put. Etr. in vase. III, ccxcv;
Vases de Lamberg, II, xxiv, et qui paraît être une clef de
temple; conséquemment, l'attribut de la personne gardienne
du sanctuaire, en qualité de iuiM^Z S voy- *es 0Dserva-
tions qui ont été faites à "ce sujet, Odysséide, p. 307, not. 2.
Le nouvel exemple que nous fournit notre peinture viendrait
à l'appui de cette explication, puisque l'objet en question ser-
virait ici à caractériser la prêtresse de Delphes, dont le sanc-
tuaire est indiqué par les deux tiges de laurier et par le demi-

pilastre dorique; et j'avoue que je pencherais davantage pour
cette seconde supposition.

Pag. i4i, not. 5. — J'aurais dû citer en première ligne, à
l'appui de cette colonne surmontée d'un globe, comme constituant
un type funèbre, le vase du recueil de M. Maisonneuve, pi. x,
qui offre la même image avec cette intention si positive; voy. à
ce sujet les observations que j'ai faites dans le Journ. des Sav.
1828, décembre, p. 710.

Même note, lig. 15 : tav. L 2 , lisez Z 2.

Pag. ikk, not. à, lign. 3. — On a contesté le sens que j'ai
donné à ces expressions dTEschyle, Eo?/^ fuav/m.tpâxou, en les
interprétant, tout au contraire, par un autel avec un ombilic au
milieu, expression qui, ajoute l'auteur de cette critique dans le
style qui lui est propre, ne peut embarrasser même le plus mince
archéologue; voy. les Annal, de l'Instit. archéol. t. Il, p. 142.
Bien que cette expression ne doive guère embarrasser l'archéo-
logue en question, d'après son propre aveu où éclate toute sa
modestie, je suis pourtant forcé de convenir que je comprends
difficilement comment un autel avec un ombilic au milieu aurait
pu servir à l'usage de l'hestia, c'est-à-dire du foyer, pour lequel
il fallait nécessairement une cavité au lieu d'un ombilic. Mais,
sans nous arrêter à cette difficulté, je me borne à soutenir
le sens que j'ai donné aux paroles dTEschyle, c'est à savoir,
d'un autel placé au centre de l'habitation. C'est là en effet une
notion conforme à tous les usages de la haute antiquité grecque,
exprimée par Virgile en des termes équivalens, Mneid. 11, 512 ,
œdibus in mediis, termes rappelés par Blomfield dans sa note sur ce
passage d'^Eschyle ; ce qui prouve qu'il l'avait entendu comme
moi, et ce qui me justifie de l'avoir entendu de cette manière. Le
mot grec ymcrofxqaKot; se prête certainement à cette interprétation
tout aussi bien qu'à l'autre; et l'image que ce mot présente a
trop de rapport avec une des opinions les plus populaires chez
les Grecs, celle de Y ombilic de Delphes, représentant le centre de
la terre, pour ne pas fournir un motif de plus à l'appui de notre
manière d'expliquer cette expression d'yEschylc. Du reste, c'est,
un fait attesté par des témoignages positifs, que Y autel domes-
tique, ttflix,, se plaçait au centre de Vlmbitation, w** (movuç i'J)»j]ai
tvÙç oïxovç, Phornut. de Diis, c. Vcsta, apucl Valcs. ad Harpo-
crat. v. à<p' 'E<flîas; et de pareilles autorités suffisent, à défaut de
toute autre raison, pour défendre mon interprétation contre une
critique superficielle.

Pag. 1/I8, not. 1, lign. 6 : Âvâynç, lisez Âvây^ç.

Même page, même note, lign. 36 delà seconde colonne. —
J'ai commis ici une erreur, que je réparc, en citant le vase de
Canosa, où la Furie qui tourmente Sisyphe est armée d'un fouet ■
voy. Millin, Vases de Canosa, pi. m.

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