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https://doi.org/10.11588/diglit.26792#0485
P O N 475
D’autres moins grands ont deux ponts & demi.
Enfin il y a des frégates qui n’ont qu’un pont, avec un faux pont
pour loger l’Equipage.
Pont coupé ; eft celui qui n’a que l’acaftillage de l’avant &: de l’ar-
riere , fans régner de proue à poupe.
Faux pont ; efl une efpèce de pont confirait à la légère au fond
de cale , ordinairement pour loger l’Equipage.
Premierpont ; elt celui qui elt le plus près de l’eau , qui porte la
première batterie , & eft par conféquent plus fort que les autres.
Second pont ; efl: celui qui eft au-defiiis du premier pont.
Troijième pont ; ell celui qui eft au-deflus du fécond , & elt le
plus élevé.
PONTCEAU , f. m. Lat. Ponsminor , Ail. Kleine-brücke. Petit
pont d’une feule arche en maçonnerie , ou d’une feule travée de char-
pente , conftruit fur une petite rivière ou un canal.
PONTE ( Jean da ) de Florence , Peintre , né en i 306 , mort
âgé de 55) ans, enterré à Saint-Etienne , fut nommé da Ponte , à
caufe du grand ouvrage qu’il fit à Pontevecchio j il fut élève de
Buffamalco , devint un Peintre riche , non - feulement par le pro-
duit de fes beaux ouvrages s mais par les grands héritages qui lui
échurent.
--( François da ) de Vicence, quitta fa patrie , vint s’éta-
blir à Ëaflano , & prit le furnom de BaJJan : on l’appelle communé-
ment le Vieux Bajfan II peignit dans la manière de Bellin, & s’oc-
cupa des Belles-Lettres & de la Philofophie, il confuma une partie de
fon bien à l’Alchymie.
-( Jacob da ) dit le Bajfan, né en 1510, mort en 155)2 >
fils & élève de François dit le vieux B ajfan, qui lui enfeigna le defiin
& les belles-lettres j il apprit la peinture de Boniface Vénitien , après
la mort de fon père , retourna à Bafiano , & fit voir par les contours
de fes figures combien il avoit profité de la manière du Vénitien. Sa
réputation s’étendit à Vicence , à Brefcia , à Venife , à Padoue , à
Trevigge & autres endroits , pour lefquels il a peint des fuiets de
l’Ancien & du Nouveau-Teftament , des paraboles de l’Evangile , des
myftères , des fujets d’hiftoire profane , les Saifons , les Places de
Marché , les Mois, les animaux & les portraits , & en a envoyé un
grand nombre à Londres , en Allemagne , à Anvers & à Rome ; fon
coloris des premiers tems efl: gracieux, tendre, & a du mouvement,
comme celui du Parmefan , mais celui de fes derniers tems eft vigou-
reux , heurté, Sc d’une force qui rend furprenant l’art admirable de fa
O o o ij
D’autres moins grands ont deux ponts & demi.
Enfin il y a des frégates qui n’ont qu’un pont, avec un faux pont
pour loger l’Equipage.
Pont coupé ; eft celui qui n’a que l’acaftillage de l’avant &: de l’ar-
riere , fans régner de proue à poupe.
Faux pont ; efl une efpèce de pont confirait à la légère au fond
de cale , ordinairement pour loger l’Equipage.
Premierpont ; elt celui qui elt le plus près de l’eau , qui porte la
première batterie , & eft par conféquent plus fort que les autres.
Second pont ; efl: celui qui eft au-defiiis du premier pont.
Troijième pont ; ell celui qui eft au-deflus du fécond , & elt le
plus élevé.
PONTCEAU , f. m. Lat. Ponsminor , Ail. Kleine-brücke. Petit
pont d’une feule arche en maçonnerie , ou d’une feule travée de char-
pente , conftruit fur une petite rivière ou un canal.
PONTE ( Jean da ) de Florence , Peintre , né en i 306 , mort
âgé de 55) ans, enterré à Saint-Etienne , fut nommé da Ponte , à
caufe du grand ouvrage qu’il fit à Pontevecchio j il fut élève de
Buffamalco , devint un Peintre riche , non - feulement par le pro-
duit de fes beaux ouvrages s mais par les grands héritages qui lui
échurent.
--( François da ) de Vicence, quitta fa patrie , vint s’éta-
blir à Ëaflano , & prit le furnom de BaJJan : on l’appelle communé-
ment le Vieux Bajfan II peignit dans la manière de Bellin, & s’oc-
cupa des Belles-Lettres & de la Philofophie, il confuma une partie de
fon bien à l’Alchymie.
-( Jacob da ) dit le Bajfan, né en 1510, mort en 155)2 >
fils & élève de François dit le vieux B ajfan, qui lui enfeigna le defiin
& les belles-lettres j il apprit la peinture de Boniface Vénitien , après
la mort de fon père , retourna à Bafiano , & fit voir par les contours
de fes figures combien il avoit profité de la manière du Vénitien. Sa
réputation s’étendit à Vicence , à Brefcia , à Venife , à Padoue , à
Trevigge & autres endroits , pour lefquels il a peint des fuiets de
l’Ancien & du Nouveau-Teftament , des paraboles de l’Evangile , des
myftères , des fujets d’hiftoire profane , les Saifons , les Places de
Marché , les Mois, les animaux & les portraits , & en a envoyé un
grand nombre à Londres , en Allemagne , à Anvers & à Rome ; fon
coloris des premiers tems efl: gracieux, tendre, & a du mouvement,
comme celui du Parmefan , mais celui de fes derniers tems eft vigou-
reux , heurté, Sc d’une force qui rend furprenant l’art admirable de fa
O o o ij