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https://doi.org/10.11588/diglit.5561#0101
des Assyrien s. '$>t
îemarque qu'il fut le premier qui subju-
gua les Grecs , qui jusques-là n'avoient
jamais été sournis à une domination é-
trangere. Il entend sans doute les Grecs
qui étoient établis dans l'Asie Mineure,
Mais, ce qui eit encore plus étonnant,
quoique riche & guerrier, les Lettres &
les Sciences faisoient son plus grand plai-
lir. Sa Cour étoit le séjour allez ordi-
naire de ces fameux Savans, si connus
dans l'Antiquité sous le nom dessèptSa-
ges de la Grèce.
Solon , l'un des plus célèbres d'entre Hirad /i
eux, après avoir établi de nouvelles Loix ''-pf^jlsoi.
à Athènes, crut devoir s'enabsenterpen- pa^'sî.^'.
dant quelques années , & profiter de ce
tems pour faire disserens voyages. Il vint
à Sardes, & il y fut reçu comme, le deman-
doit la réputation d'un si grand homme.
Le Prince, accompagné d'une nombreu-
lè Cour, parut dans tout l'éclat de la
Royauté, & avec les habits les plus ma-
gnifiques , où l'or .& les. pierreries bril»-
loient de toutes parts. Quelque nouveau
que fût ce speéïacle pour Solon, on ne
s'apperçut point qu'il en fût ému, & il ne:
dit pas la moindre parole quisentît lasur-
prise ou l'admiration : mais il laisTa assex
entrevoir aux gens de bon-sens, qu'il re-
gardoit toute cette pompe comme la mar-
que d'un petit esprit, quiconnoît mal en
quoi consiste le beau & le grand- Un
premier abord si froid & si indiffèrent ne
prévint pas Crésus en faveur de son nou-
vel hôte.
ïl commanda ensuite qu'on lui mon-
trât
îemarque qu'il fut le premier qui subju-
gua les Grecs , qui jusques-là n'avoient
jamais été sournis à une domination é-
trangere. Il entend sans doute les Grecs
qui étoient établis dans l'Asie Mineure,
Mais, ce qui eit encore plus étonnant,
quoique riche & guerrier, les Lettres &
les Sciences faisoient son plus grand plai-
lir. Sa Cour étoit le séjour allez ordi-
naire de ces fameux Savans, si connus
dans l'Antiquité sous le nom dessèptSa-
ges de la Grèce.
Solon , l'un des plus célèbres d'entre Hirad /i
eux, après avoir établi de nouvelles Loix ''-pf^jlsoi.
à Athènes, crut devoir s'enabsenterpen- pa^'sî.^'.
dant quelques années , & profiter de ce
tems pour faire disserens voyages. Il vint
à Sardes, & il y fut reçu comme, le deman-
doit la réputation d'un si grand homme.
Le Prince, accompagné d'une nombreu-
lè Cour, parut dans tout l'éclat de la
Royauté, & avec les habits les plus ma-
gnifiques , où l'or .& les. pierreries bril»-
loient de toutes parts. Quelque nouveau
que fût ce speéïacle pour Solon, on ne
s'apperçut point qu'il en fût ému, & il ne:
dit pas la moindre parole quisentît lasur-
prise ou l'admiration : mais il laisTa assex
entrevoir aux gens de bon-sens, qu'il re-
gardoit toute cette pompe comme la mar-
que d'un petit esprit, quiconnoît mal en
quoi consiste le beau & le grand- Un
premier abord si froid & si indiffèrent ne
prévint pas Crésus en faveur de son nou-
vel hôte.
ïl commanda ensuite qu'on lui mon-
trât