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https://doi.org/10.11588/diglit.5561#0199
35 E C Y R V S. 1S9
voit des caractères qu'aucun deies Devins
ne put ni expliquer, ni lire : & sur-tout
lorsque Daniel lui déclara que ces carac-
tères contenoient l'arrêt de sa mort. A- Da*.s.
lors , dit l'Ecriture , le vifage du Roi [e
changea , les penfées qui agitaient son ejprit
le troublèrent , ses reins fe relâchèrent , &
. dans son tremblement j es genoux [e chjquoient
Vun l'autre. L'étonnement, la*frayeur-,
la défaillance , le tremblement de Balta-
zar sont exprimés par le Prophète qui
les avoit pédits deux-cens ans auparavant.
Mais il faloit qu'Isaïe fût éclairé d'une
lumière bien divine, pour ajouter immé-
diatement après la deicription du trouble
de Baltazar, les paroles qui suivent : Cou- ifas. 21.
•vrez la table: confiderez avec attention du
haut d''une guérite : mangez , buvez- C'en:
que Baltazar , d'abord effrayé & perdant
courage, sera consolé, & ensuite rassiné
par ses Courtisans, & plus encore par la
Reine sa mere , qui lui avoit dît dès le
commencement, qu'il ne devoit pas le li-
vrer à ses craintes & à ses allarmes : Non Dan. s. 1
ts conurbent cogitutiones tua , ne que saciès
tua iramutetur. On l'exhortera donc à se
contenter de donner de bons ordres, pour
être servir de nouveau , comme iî rien
n'étoit arrivé ; & à rappeller la joye «Se
la tranquillité , que des craintes excessi-
ves lui avoient ôtée : Pone rnenfam : con-
templare in fpecula: corne de, bibe. Heb.
6. Mais pendant que les hommes don-
nent ces ordres , Dieu donne aussi les
liens de son côté: Levez-vous, Princes, ifit.21. j
poliffez vos boucliers. C'en1 Dieu 1 ri-
même
voit des caractères qu'aucun deies Devins
ne put ni expliquer, ni lire : & sur-tout
lorsque Daniel lui déclara que ces carac-
tères contenoient l'arrêt de sa mort. A- Da*.s.
lors , dit l'Ecriture , le vifage du Roi [e
changea , les penfées qui agitaient son ejprit
le troublèrent , ses reins fe relâchèrent , &
. dans son tremblement j es genoux [e chjquoient
Vun l'autre. L'étonnement, la*frayeur-,
la défaillance , le tremblement de Balta-
zar sont exprimés par le Prophète qui
les avoit pédits deux-cens ans auparavant.
Mais il faloit qu'Isaïe fût éclairé d'une
lumière bien divine, pour ajouter immé-
diatement après la deicription du trouble
de Baltazar, les paroles qui suivent : Cou- ifas. 21.
•vrez la table: confiderez avec attention du
haut d''une guérite : mangez , buvez- C'en:
que Baltazar , d'abord effrayé & perdant
courage, sera consolé, & ensuite rassiné
par ses Courtisans, & plus encore par la
Reine sa mere , qui lui avoit dît dès le
commencement, qu'il ne devoit pas le li-
vrer à ses craintes & à ses allarmes : Non Dan. s. 1
ts conurbent cogitutiones tua , ne que saciès
tua iramutetur. On l'exhortera donc à se
contenter de donner de bons ordres, pour
être servir de nouveau , comme iî rien
n'étoit arrivé ; & à rappeller la joye «Se
la tranquillité , que des craintes excessi-
ves lui avoient ôtée : Pone rnenfam : con-
templare in fpecula: corne de, bibe. Heb.
6. Mais pendant que les hommes don-
nent ces ordres , Dieu donne aussi les
liens de son côté: Levez-vous, Princes, ifit.21. j
poliffez vos boucliers. C'en1 Dieu 1 ri-
même