des Perses et des Grecs. 153
,,. -]ui vous pouffent à des partis violens, Xerxes.
„ * comme la mer, tranquille par elle- 1
^ même, n-'eft troublée que par uneim*
„ prefflon étrangère. Au relie cequim'a
„ affligé dans le difcours que vous avez
„ tenu à mon égard , n'a pas été mon
„ injure perfonnelle , mais le tort que
„ vous vous faiiîez à vous-même par
„ votre mauvais choix entre deux con.-
„ feils qu'on vous donnoit, rejettantce-
,, lui qui vous portoit à des fentimens de
modération & d'équité , & embraffant
„ l'autre , qui ne tendoit au contraire
„ qu'à nourrir l'orgueil &. à. irriter l'am*
bition.
Aitabane , par complàifance , paffa là
nuir dans le lit du Roi , & y eut la mê-
me vifîôri qVâvoit eu Xeixès , c'eft-à-
dire qu'en dormant il vit un homme qui
lui faifoit de violens reproches, & qui le
menaçoit des plus grands maiheurs s'il
continuoit de s'oppofer au dendndu Roi.
Il céda pour lors r & fe rendit croiant
qu'il y avoir en cela quelque chofe de di-
vin , & la guerre contre les Grecs fut ré-
folue. Je raporte les chofes telles que-
je les trouve dans Hérodote.-
Xerxès foutint mal cette gloire dans-
là luire. Nous ne verrons en lui que de
courtes lueurs de fageffe & de raifon, quf ^
brillent un moment v & font place aus,
excès les plus condannables. On peut ju-
ger par là qu'il avoit un bon fonds ôl uni
G % na*
f ùtt( {wfâ efl wji 4m TitC Uvi ,. Uv. â-3à«, 17,,
,,. -]ui vous pouffent à des partis violens, Xerxes.
„ * comme la mer, tranquille par elle- 1
^ même, n-'eft troublée que par uneim*
„ prefflon étrangère. Au relie cequim'a
„ affligé dans le difcours que vous avez
„ tenu à mon égard , n'a pas été mon
„ injure perfonnelle , mais le tort que
„ vous vous faiiîez à vous-même par
„ votre mauvais choix entre deux con.-
„ feils qu'on vous donnoit, rejettantce-
,, lui qui vous portoit à des fentimens de
modération & d'équité , & embraffant
„ l'autre , qui ne tendoit au contraire
„ qu'à nourrir l'orgueil &. à. irriter l'am*
bition.
Aitabane , par complàifance , paffa là
nuir dans le lit du Roi , & y eut la mê-
me vifîôri qVâvoit eu Xeixès , c'eft-à-
dire qu'en dormant il vit un homme qui
lui faifoit de violens reproches, & qui le
menaçoit des plus grands maiheurs s'il
continuoit de s'oppofer au dendndu Roi.
Il céda pour lors r & fe rendit croiant
qu'il y avoir en cela quelque chofe de di-
vin , & la guerre contre les Grecs fut ré-
folue. Je raporte les chofes telles que-
je les trouve dans Hérodote.-
Xerxès foutint mal cette gloire dans-
là luire. Nous ne verrons en lui que de
courtes lueurs de fageffe & de raifon, quf ^
brillent un moment v & font place aus,
excès les plus condannables. On peut ju-
ger par là qu'il avoit un bon fonds ôl uni
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